Finalement:
Walking Dead Saison 3
Finalement pas mal, mais ça aurait pu être un peu mieux.
Comme je l'avais dit, j'ai bien aimé la narration à double entrée avec d'un côté la prison et l'autre Woodbury, en plus les intrigues se croient et apportent chacune leur lot de nouvelles dramatiques. De plus, encore une fois comme je l'avais déjà dit, l’allégorie politique est bien mise en place et s'incarne parfaitement dans le conflit entre Rick et le Gouverneur: même dans un futur apocalyptique où tous les espoirs sont réduits à néant, l'homme ne peut s'empêcher d'être un loup pour l'homme, il a toujours ce besoin maladif de s'affirmer, de dominer, la solidarité est toujours limitée.
Ensuite j'ai trouvé qu'il y avait un certain rythme imposé, les scénaristes ont pas lanciné sur les morts, tout en faisant entrer de nouveaux personnages dans l'arène. C'est ce qui manquait notamment à la saison 2, une certaine ouverture de ce point de vue là. Pareillement la saison est sûrement la plus cruelle, ça regorge de scènes puissantes et violentes, l'immersion du côté de la survie en est plus réussie (elle pointait déjà son nez à quelques moments dans la saison 2).
Bon par contre, 16 épisodes c'est trop long. Grosso modo, on a 10 épisodes convaincants et le reste c'est titubant, parfois carrément dispensable. Si seulement ils revenaient à un format 12/13 épisodes comme la plupart des séries du moment, on gagnerait en intensité. La première moitié de la saison est très speed, bien rythmée; la deuxième partie est trop molle et même le final est pas terrible. Je me demande ce qu'ils auront à dire après cette saison d'ailleurs, ça va être dur de pas tout faire tourner en rond.
Enfin, pas mal de références à Lost, c'est pas pour me déplaire, même si c'est un peu mécanique parfois.
Donc en gros, une saison sympa, qui aborde des thèmes pertinents, mais minée par une deuxième partie lente et sans réelles surprises.
Watching. Listening. Reading. Writing.
" Quiconque lutte contre des monstres devrait prendre garde, dans le combat, à ne pas devenir monstre lui-même. Et quant à celui qui scrute le fond de l'abysse, l'abysse le scrute à son tour "