House of Cards
Petite bombe d'originalité à l'horizon !
Bienvenue dans House of Cards, nouvelle série de David Fincher (en partie) avec dans le rôle principal Kevin Spacey !
Acclamée par la presse, cette série traite principalement de la politique au travers du personnage principal de Franck Underwood, un politicien véreux, prêt à tout pour grimper l'échelle du pouvoir, en plein coeur du Congrès des Etats-Unis. A priori, série politique ça semble assez barbant (pas pour moi mais souvent pour d'autres que le milieu insupporte) mais ici c'est un délice. La série s'applique en fait à relater les mécanismes de la politique américaine sous un angle très vicieux, très cynique, où coup bas et manipulations pullulent. En réalité, c'est le récit fictionnel de la politique dans tout ce qu'elle a de cruel: en définitive, la politique telle qu'elle est vraiment, pas de la façon dont on nous la vend généreusement tous les jours à travers les médias.
Au départ House of Cards surprend et même dérange un peu: on rentre dans l'aspect très technique de la politique, on voit beaucoup de personnages, on a du mal à cerner toutes les intrigues et toutes les relations ... Mais rapidement, et dès lors que les destins se croisent, se permutent ou se complètent, la série déploie tout son talent et autant dire que les derniers épisodes sont d'une intensité rare.
House of Cards parvient à délivrer quelque chose d'original et n'hésite pas à frapper où ça fait mal, ne s'inquiétant nullement du "qu'en dira-t-on" ou des codes du genre. Et le vrai plaisir est là. Rien de mieux que le rôle de Frank Underwood, tenu par l'admirable Kevin Spacey, pour exprimer mes propos.
Sans en dire plus, si vous cherchez quelque chose d'original et de bonne qualité, foncez sur House of Cards.
(Et bravo au site de streaming Netflix pour la diffusion de tous les épisodes instantanément, ce qui évite d'attendre une semaine ou les break saisonniers débiles imposés par les chaines de télé).
Watching. Listening. Reading. Writing.
" Quiconque lutte contre des monstres devrait prendre garde, dans le combat, à ne pas devenir monstre lui-même. Et quant à celui qui scrute le fond de l'abysse, l'abysse le scrute à son tour "