Black Sabbath :
Seventh Star
Album qui devait à la base sortir en tant que projet solo de Tony
Iommi, pour la simple et bonne raison qu'il est quasiment l'unique compositeur de l'album et le
Seul membre d'origine encore à bord du navire Black Sabbath. Beaucoup critiqué à sa sortie, et encore aujourd'hui, j'aime bien cet album personnellement. Mais pour cela il faut accepter la rupture avec les années Ozzy,
Dio et Gillan ... Il sonne très hard FM, certes, mais des morceaux comme In For
The Kill ou Turn
The Stone, enragés et furieux sont de bonne facture, ou encore la ballade No
Stranger to Love et le
Heart Like a Wheel sur lesquels
Glenn Hughes réalise une très bonne performance. Et que dire de l'hypnotique titre éponyme ... Très varié donc, mais loin d'être au niveau de la quasi totalité de ses prédécesseurs, ce premier
Black Sabbath nouvelle ère en souffrira forcément. Reste que j'aime toujours me le passer de temps en temps, malgré tout ...
Black Sabbath :
The Eternal Idol
Album composé suite à pas mal de péripéties, surtout dans une période de trouble pour le Sabbath Noir, cet album, composé pour ramener le groupe sur le devant de la scène, fut très mal acceuilli par les fans et les critiques, reprochant à Tony
Iommi de s'être trop éloigné de la formule d'origine. Il en résulte pourtant un album riche, difficile d'accès car explorant nombre de contrées musicales encore inexplorés par la formation. De The
Shining, single évident de la galette au titre éponyme cloturant l'opus (rappelant d'ailleurs fortement la lourdeur du morceau
Black Sabbath), il y en a pour tout les goûts dans ce
The Eternal Idol, ou presque ... Que ce soit les balades Hard Life to Love ou Glory Ride, le terrible et entrainant Lost Forever, l'instrumental The
Scarlet Pimpernel ou encore l'étonnant
Ancient Warrior. Se rapprochant d'un rock bluesy et mélodique, mais tout en conservant son côté sombre et lyrique,
Black Sabbath rompt une nouvelle fois avec les codes de l'époque en sortant cet album fin 1987. Je l'aime bien moi ce skeud, même si c'est loin d'être celui que je ressort le plus, en tant que fan inconditionnel des périodes Ozzy et
Dio, forcément ...