1. APOCALYPSE

Ecrit biblique sorti du passée
Où décadence de l'humanité
Annonce la fin de notre monde
L'homme sera loup pour l'homme

La guerre sera le prix à payer
Pour les destruction engendrée
Par la frénésie de pouvoir
De la folie de l'homme

Les quatre fléaux de l'apocalypse
Ils annoncent la fin de la suprématie

Des corps recouverts de lambeaux
L'homme et la guerre s'essoufflent
La famine s'installe pour prendre
Sa place dans l'ombre

Où les rats sont la seule nourriture
Dans ces débris morbides
Qui sans bruit annoncent
La fin de notre siècle

Les quatre fléaux de l'apocalypse
Ils annoncent la fin de la suprématie

Puis la famine engendrera
Dans la douleur de la nuit
L'ombre d'une faux
La peste frappera

Les plus affaiblis
Par la famine et la guerre
Les bûchers flamberont
Pour brûler ces corps sans vie

Les quatre fléaux de l'apocalypse
Ils annoncent la fin de la suprématie

Dans les rues où les rats sont rois
Les survivants veulent stopper
L'épidémie qui ne cessera
Jamais

Quand la mort règnera
Quand la mort règnera
Quand la mort
Quand la mort règnera

Les quatre fléaux de l'apocalypse
Ils annoncent la fin de la suprématie


2. VIDEO KID

Ton inconsciente adolescense
T'a fait glisser sur cette pente
Quoi que tu fasses, quoi que tu tentes
C'est vers la mort que tu t'avances

T'es à peine sorti de l'enfance
Tu rejoins les cohortes démentes
De ceux qui vénèrent la violence
De ceux qui toujours, toujours mentent
Qui toujours mentent

Lâche la haine, lâche la violence
Tuer n'est pas jouer
La vie ne te laissera aucune chance

Devant ton écran et ta console
Tu te transformes en sérial-killer
Tu as le pouvoir que te donne le jeu
Donner la mort c'est mégafun

Tu ne fais pas la différence
Entre ton réel, ton virtuel
Lorsque tu te trouves en transe
T'imaginant que tu es immortel
Tu es immortel

Lâche la haine, lâche la violence
Tuer n'est pas jouer
La vie ne te laissera aucune chance

Lâche la haine, lâche la violence
Tuer n'est pas jouer
La vie ne te laissera aucune chance

Les gourous que tu as suivi
T'ouvriront les portes de la nuit
Gavés de haine et de mépris
Tu ne seras plus que furie

Comme un démon surgit de l'enfer
Les armes cracheront le feu et le fer
Tu te retourneras même contre tes frères
Avant de crever le nez dans la poussière
Le nez dans la poussière

Lâche la haine, lâche la violence
Tuer n'est pas jouer
La vie ne te laissera aucune chance


3. LOIN DE NOS YEUX

Comme un coup, un coup d'épée
L'annonce mortuaire
D'un être cher
Te blesse et tranche la chair

Tu imagines ce corps
Déserté par la vie
Le reflet de ton âme, ton âme
Allongé sur un lit

Loin de nos yeux tu es partie
A jamais
Loin de nos yeux tu resteras
Dans nos coeurs

Loin de nos yeux tu es partie
A jamais
Loin de nos yeux tu resteras
Dans nos coeurs

Et puis le temps passe
Efface le reflet de ton image
Seul le son de ta voix
Résonne dans le soir

Il nous reste le souvenir
Le souvenir de ton sourire
Eclairant l'obscurité
L'obscurité de nos vies

Loin de nos yeux tu es partie
A jamais
Loin de nos yeux tu resteras
Dans nos coeurs

Loin de nos yeux tu es partie
A jamais
Loin de nos yeux tu resteras
Dans nos coeurs

La pluie et les larmes
Dans la peine se mêlent
Où nous étions réunis
Dans la prière d'un dieu

Qui un jour t'a oubliée
Il t'a oubliée
Et t'a laissé partir

Loin de nos yeux
Loin de nos yeux
Loin de nos yeux
De nos yeux

Loin de nos yeux tu es partie
A jamais
Loin de nos yeux tu resteras
Dans nos coeurs

Loin de nos yeux tu es partie
A jamais
Loin de nos yeux tu resteras
Dans nos coeurs

Dans nos coeurs


4. THORGEN

Enfant non désiré
De ces âges passés
Dominés par le mal
Tu fus abandonné

Heretic, on t'a condamné
Espérant que la mort
Te frapperait au nom de la
Fatalité

Thorgen, seigneur du passé
Thorgen, tu tuais sans pitié
Thorgen, la mort était ton alliée

Roi maudit oublié
Tu régnais sur cette armée
De damnés que tu avais formée
Tu étais leur roi

Heretic, à tes côtés
Ils donnaient leur sang
Voulant marquer l'histoire
Mais pour l'éternité

Thorgen, seigneur du passé
Thorgen, tu tuais sans pitié
Thorgen, la mort était ton alliée

Thorgen, seigneur du passé
Thorgen, tu tuais sans pitié
Thorgen, la mort était ton alliée

Refusant ces croyances sacrées
En ton nom et celui des damnés
Devant ces dieux tu t'es dressé
Pour une guerre sans pitié

Heretic, devant ces dieux
Ton armée fut décimée
Et toi sacrifié pour la
Liberté

Thorgen, seigneur du passé
Thorgen, tu tuais sans pitié
Thorgen, la mort était ton alliée

Enfant non désiré
De ces âges passés
Dominés par le mal
Tu fus abandonné

Heretic

Espérant que la mort
Te frapperait au nom de la
Liberté

Thorgen, thorgen, thorgen

Thorgen, seigneur du passé
Thorgen, tu tuais sans pitié
Thorgen, la mort était ton alliée

Thorgen


5. ACCUSE

Seul et enfermé depuis tant d'années
Où ces murs si blancs
Se rapprochent de moi
Et m'attirent vers la mort

Je perds la notion du temps
Quel jour ?, quelle heure est-il ?
Quel mois ?, quelle année ?
Pour moi le temps ne semble plus passer

Accusé de folie
Accusé de folie
Par ces gens qui n'ont rien compris

Sous l'emprise de leurs calmants
Je me souviens de mon procès
Où tous ces gens m'ont condamné

Car ils m'accusent
D'avoir voulu garder
Ta beauté
Ta beauté pour l'éternité

Accusé de folie
Accusé de folie
Par ces gens qui n'ont rien compris

Accusé de folie
Accusé de folie
Par ces gens qui n'ont rien compris

Seul le souvenir reste
De notre époque heureuse
Où l'on vivait
La vie qu'on aimait

La douceur de ta peau
Le goût de tes lèvres
Les mouvements de ton corps
L'odeur de ton sang

Accusé de folie
Accusé de folie
Par ces gens qui n'ont rien compris

Accusé de folie
Accusé de folie
Par ces gens qui n'ont rien compris

Accusé


6. DIABOLIQUE

Emprisonné à vie
Par le poids et le remords
De tes actes sacrés
Te remémorant à jamais

Cette toile que ta mère
De son venin a tissée
Envers ton père
Que tu aimais

Diabolique
Reprenant l'amour du passé
Diabolique
Tu donnes la mort sans compter
Diabolique
Le regard de ta victime
Diabolique
Hante tes jours et tes nuits

Et poussé par la haine
Et la folie de ta mère
Tu rentres dans la chambre
Où dort ton père

Surpris dans son sommeil
Par la mort qui l'appelle
Et soudain tu l'as frappé

Diabolique
Reprenant l'amour du passé
Diabolique
Tu donnes la mort sans compter
Diabolique
Le regard de ta victime
Diabolique
Hante tes jours et tes nuits

Et puis le jour viendra
Les suspects on arrêtera
Accusés de meurtre
Par vos aveux

Condamnés et enfermés
Avec le poids des regrets
Prix à payer pour le passé

Diabolique
Reprenant l'amour du passé
Diabolique
Tu donnes la mort sans compter
Diabolique
Le regard de ta victime
Diabolique
Hante tes jours et tes nuits


7. IDEES NOIRES

Quand il la croise au hasard
De Paris by-night
Il la quitte sur le boulevard
Il met le stand-by

Sur le strass et le cuir noir
D'une femme d'un soir
Baby, il a les idées noires

Dans la rue elle fait la belle
Au regard cruel
Le travail tout en dentelle
Pour le septième ciel

Pour une dose de plaisir rare
Il vide ses tiroirs
Baby, il a les idées noires

Il déraille, il rêve en pagaille
Idées noires
Il déraille, il veut qu'elle s'en aille
Idées noires
Il déraille, il rêve en pagaille
Idées noires
Il déraille, il veut qu'elle s'en aille

Il l'a toujours dans la peau
Sacré numéro
Jamais elle fait de rappel
Pour le septième ciel

Il sait qu'après son départ
Il y en a d'autres à voir
Baby, il a les idées noires

Il déraille, il rêve en pagaille
Idées noires
Il déraille, il veut qu'elle s'en aille
Idées noires
Il déraille, il rêve en pagaille
Idées noires
Il déraille, il veut qu'elle s'en aille

Il déraille, il rêve en pagaille
Idées noires
Il déraille, il veut qu'elle s'en aille
Idées noires
Il déraille, il rêve en pagaille
Idées noires
Il déraille, il veut qu'elle s'en aille

Il a fini sur la paille
Le coeur en grisaille
Et c'est pour ça qu'il déraille
Qu'il rêve en pagaille

Sur le strass et le cuir noir
D'une femme d'un soir
Baby, il a les idées noires


8. LE TEMPS

De l'enfance à l'âge adulte
De ta vieillesse à ta mort
Un tic-tac frénétique
Te traque et te poursuit

Il rôde comme une ombre
Traquant tes fais et gestes
Attendant les faiblesses
De ta vie

Le temps passe
Ne te ressemble pas
Un jour il te rattrape
Et toi tu trépasses
Le temps....passe

Déjà les cheveux grisonnants
Le temps passe inexorablement
Tu n'as pas vu toutes ces années
Passer, passer

L'heure du trépas va sonner
Déjà le goût d'inachevé
Plus de rêves, plus d'espoir
Pour le reste de ta vie

Le temps passe
Ne te ressemble pas
Un jour il te rattrape
Et toi tu trépasses
Le temps....passe

Le temps passe
Ne te ressemble pas
Un jour il te rattrape
Et toi tu trépasses
Le temps....passe

Et un jour ton enterrement
Les vautours pleureront en choeur
Sur ta dépouille funéraire
En attendant l'héritage

Puis tout le monde t'oubliera
Plus de peine, plus de tracas
Mais le tic-tac continuera
De tourner pour ces gens là

Le temps passe
Ne te ressemble pas
Un jour il te rattrape
Et toi tu trépasses
Le temps....passe