Killers (FRA) : 109

Speed Heavy / France
(1999 - Brennus Music / Self-Released)
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Lyrics

1. LE MEILLEUR

Comme on sait que la vie nous surveille
On prend de l'avance sur nos futures guerres.
Le ciel nous assène les couleurs sans pareilles
D'une destinée qui nous assigne la guerre.

Qu'au fil de l'épée, nous avons occis la rage
Pour vous saborder, nous aurons toujours le feu.
Nous sommes les plus forts depuis que nos équipages
Ont signé le pacte qui nous uni a dieu.

Tu es la victime de tous mes abordages,
Le signe vivant de mon esprit de conquête.
Je te pillerai jusqu'a ton dernier rivage,
Aucun de tes peuples n'arrêtera ma quête.

Au fil des contrées, je ferais tonner l'orage,
Je suis l'horizon perpétuel de tes yeux.
Sur toutes les ruines, je bâtirai le carnage,
En signant le pacte qui me nommera dieu.

Quand les océans auront la couleur du sang,
Les terres arides seront l'ultime refuge.
De vos déchéances, vous garderez le rang.
Vous serez les pions de ces pays qu'on adjuge.

De gré ou de force, vous devrez vous soumettre,
A notre puissance, jurer tous vos aïeux, que rien ni personne parmi tous vos ancêtres,
N'a signé de pacte qui offenserait dieu.....


2. ALLIE

J'ai supporté tous les affronts pour me taire, envoyé tous les ambitieux en prison.
Je suis le roi de tous les fous secondaires.
Je m'oxygène aux fumées de guérison.
Je suis fou a lier...

Peut-être qu'un jour je pourrais tous les soigner.
En simulant, que ne peut-on faire croire?
Je serai celui qui dira tes pensées.
Je saurai pactiser avec tes espoirs.
Je suis ton allier...

Il suffirait que je sois un peu normal.
En président, supporter ou policier,
Je serai celui que l'on croirait banal.
J'exciserai tous vos cerveaux dérangés.
Je suis un allié...


3. SANG NEUF

J'ai traversé les époques en observant vos bassesses.
Je suis la vie que l'on troque, une éternelle jeunesse.
Et même si je signe mes proies, je serai le seul a risquer la mort.
Et même si l'on croit que ma parole me rend plus fort,
J'ai besoin de sang, besoin de sang neuf.
Quel que soit mon destin, je choisirai ma victime.
J'écarterai mon chemin de tout ce qui me déprime
Et même si je signe mes proies, je serai le seul a risquer la mort.
Et même si l'on croit que ma proie me rend plus fort.
Je ressens le poids, le poids du temps.
J'ai besoin de sang, besoin de sang froid, besoin de sang neuf.
Nous poursuivons notre route en bâtissant nos sentiers.
Nous sommes la, somme toute, pour aller nous rassasier.
Et même si l'on signe nos proies, nous serons les seuls a risquer la mort.
Et même si l'on croit que nos proies nous rendent plus fort.
Nous ressentons le poids, le poids du temps.
Nous avons besoin de sang, besoin de sang froid, besoin de sang neuf......


4. MELI-MELO

Tous les fous ne sont pas en cage, j'ai même l'impression qu'ils sont regroupés dans mon entourage, parfois ca me fout la frousse.
Je mélange tous mes sentiments: ya toujours quelque chose qui bloque.
Je regarde tout ca poliment: c'est surement moi qui débloque

Méli-mélo...j'mélange tout dans ma tète.
Faut que j'me remette à niveau.
C'est ca qui m'prend la tète.
Y'a vraiment trop de barjos dans ma vie...

Ca 'rais trop simple que la vie soit personnelle.
Ca s'rais trop beau que tous les fous soient regroupés dans un vaisseau ou ils pourraient voir la kyrielle de tous les gens qui nous regardent délirer....

Si un jour vous me retrouvez, évitez de me servir de cible,
J'suis trop con pour m'imaginer que tout ca n'est pas si terrible.

Vous m'gonflez trop pour mériter un quelconque pardon,
Cachez-vous sous vos oreillers: ca vous rendra moins cons...


5. LEGENDE

Que le vent nous amène au bout de nos errances.
Nous saurons justifier tous nos égarements.
L'appétit de nos dieux se nourrit de souffrance.
Nous devons les servir en nous faisant puissants.

Un signal devant nous, derrière les armes se lèvent.
Un signal parmi nous, nous levons la tète.

Comme on nous relève de nos croyances,
On nous libère de nos consciences,
Au nom d'un dieu qui nous ferais passer pour le bras du destin.

Au nom d'un idéal devenu prude,
On assassine de nos certitudes, tous les impies que l'on aurait croisés au détour d'un chemin.

Que ta volonté soit, notre alibi démesure.
Que l'on serve ton nom, nous serons les premiers.
Même si pour te plaire, il faudra que l'on meure.
Nous saurons écraser tout ce qui te déplaît.

Quel que soit nos crimes, nous saurons jouir de nos faits de guerre.
Quelle que soit la peur, nous aurons la gloire pour assouvir nos défaites.

Quel que soit l'abime, nous passerons outre les contrées austères.
De nouveau ailleurs, nous repartirons vers de nouvelles conquêtes.

Que la vie nous prenne toutes nos richesses.
Pourvu que la mort épargne nos frères.
L'avenir se fout de ceux qui ferment leurs cœurs.

Que notre douleur soit notre sagesse, nous serons les seuls a nourrir la terre de notre courage jusqu'au bout de nos terreurs.

Sommes-nous les seuls a vouloir briller?
De nos existences offrir la rigueur a nos idéaux pour ainsi nous croire justes.

Sommes-nous plus forts avec nos regrets?
Devons-nous prouver notre déshonneur?
A nos cicatrices mesurer notre flibuste.

Pour toi je me suis juré de ne plus verser le sang,
J'ai choisi de te pleurer, moi qui n'ai pas su t'aimer.
J'ai trop souvent oublié que la vie n'est qu'un instant.
Je sais que ma tristesse t'offrira l'éternité.

J'ai suivi notre passion au travers de mes victoires.
Égoïste, parfois sourd, je n'ai pas su m'arrêter.
J'ai perdu ma jeunesse dans de futiles histoires.
Je passerais ma vie a coté de mes regrets.

Mais la jeunesse s'éloigne, je m'assoupis sur ma terre.
Parfois le ciel me témoigne de l'absurdité de mes prières.
J(ai l'impression de devenir fou, c'est comme une mort qui se profile a l'horizon de ce vieux tas de boue.
Je crois que ma vie se défile.

Jamais je n'oublierai ma terre.
Au plus profond de ma tristesse, je partirais vers d'autres guerres voir si l'atrocité me blesse.

Je serai fort, fort de ton souvenir, je chercherai la mort.
Fort de ton sang, je serai ton offrande.
Fort de ta haine, je n'aurai pas de remords.
Fort de la foi, je construirai ma légende.

Puisses-tu nous mener vainqueurs au travers de tous les combats.
Nous assumerons tous les défauts de nos cuirasses.
La seule arme que nous craindrons sera celle de notre passé.
Nous exhumerons tous les souvenirs de grandeurs.

Car ce roi, je le crois, ne nous trahira pas.
Je ma dois malgré moi de verser le sang.
Je le jure sur l'azur je ne fuirai pas.
Je t'assure, mon parjure vaudra mon tourment.

Fallait-il que l'on se dévoie au devant de tous les deltas en se disant que notre sort nous ferais impasse?
Fallait-il que notre puissance soie nourrie de tous nos excès?
Nous avons choisi de suivre la voie du seigneur.

Parle-moi de ma force, je ferai mourir l'océan.
Parle-moi de ma gloire, je ferai sombrer le néant.
Parle-moi de ma foi, je déplacerai les sommets.
Aussi haut que la vie nous emmènes, aussi loin que le ciel nous conduira.

Parle moi de ma force, je ferai semblant d'être neuf.
Parle-moi de ma gloire, je saurai déjouer le bluff.
Parle-moi de ma foi, je rassemblerai les paumés.
Aussi haut que la vie nous emmènes, aussi loin que le ciel nous conduira.


6. LA PEUR DE L'ENNEMI

Le matin est calme, nous décidons de lever nos camps.
Justement c'est si long une nuit, fait d'angoisses et de rêves sanglants.

Nous ne suivons plus le courage.
La lumière nous ouvre la voie, bien loin de notre naufrage.

La vision d'un étrange convoi fait douter tous les braves.
Juste une impression d'être esclaves,
Esclaves de la peur de l'ennemi.


7. COMBIEN...

Si l'on se méfie de ce que nous sommes, on sait que nos armes ne sont que leurres, inutiles, façon fantômes.
Les ombres se terrent et l'on sent l'odeur d'une nouvelle résurrection qui nous rendrait notre fierté.

Une impression de rémission qui ne pourrais s'achever.
Rien ne pourrait nous toucher.
Reste a savoir.

Combien d'années devrons-nous guetter,
Combien de jours devrons-nous traverser,
Combien d'années devrons-nous chasser,
Combien de jours devrons-nous résister... Combien?

On s'est relevé de tous les écueils.
On sait que la vie ne rend que peu de monnaie utile face a tous nos deuils.
Les hommes s'en vont et l'on doit rêver de ces nouvelles étendues qui nous rendraient notre puissance.
Une impression de déjà vu qui nous laisserait notre chance, seulement notre vaillance.


8. HUMAIN

Qu'est ce que la nuit pourrait nous réservez?
Nous sommes seuls et isolés de tout lien.
C'est l'horizon qui nous aura fixés sur ces abimes ou l'on se croit tous un peu humain.

Par tout les dieux que l'on voudrait bien s'inventer,
Quel sera celui qui nous rendre plus humain?
Par tous les crimes que l'on a su justifier,
Quel sera celui qui nous fera regretter?

Quel est celui qui nous a dénoncés?
Qui a pu vendre son amitié a ces chiens?
Ce sera celui qui pourra sauver son âme 'pure' en se croyant un peu plus humain.

Combien de vaisseaux on avait pillé,
Au nom des siens s'accaparer de tous les biens.
Mais les guerriers se sont fait piéger,
On trouve toujours plus fourbe que soi, plus humain...


9. LE JOUR DU SIECLE

Je choisirai de me servir de ce jour pour échapper à tous ces regards vautours.
L'insigne honneur de ceux qui sont prisonniers, c'est de lutter pour un jour se dégager de tous les avenirs que certains voudraient nous faire en nous laissant le choix de nous décimer.
De tous les avenirs aux yeux de cette misère, je suis le seul a ne plus regretter.

Le jour du siècle...je saurais
Le jour de siècle, je serais libre.

Devrais-je mourir, je ne pourrais rester a m'abaisser jusqu'a ne plus être vrais.
Je me sens neuf d'avoir tourné cette page.
Je me sens proche de ceux qui se dégagent de tous les avenirs que certains voudraient nous faire en nous laissant le choix de nous décimer.
De nous tous les avenirs aux yeux de cette misère, je suis le seul a ne plus regretter.

Du haut de cette falaise abrupte, je choisirai la vie.
La stèle de ma destinée me fera regretter mon pays.


10. FRENCH PARADOXE

Instinct de mort: dormez les anxieux.
La faucheuse veille, le pays va mieux.
A coups d'ordonnances, on prescrit les doses et les dépressifs oublient leurs névroses.

Ainsi va la vie au mépris de nos dialectiques.
Ainsi les soigner a grand coups de neuroleptiques.

Pourquoi faut-il que l'on distille a tous les vents tous ces poissons?
Pourquoi faut-il qu'on croit utile de toujours nous rendre plus cons?
De toujours nous rendre plus dépendants.
Faut qu'on arrête de se doper:
Mes dix calmants, je suis ok.
Faut qu'on arrête de se camer:
Mes dix calmants, je suis ko.

Instant de vie qui nous assomme,
C'est tellement plus facile de soigner les hommes.
Antidépresseurs et psychotropes,
Jusqu'a ce que la mort un jour nous stoppe.

Le coup du sort qui nous dédouane de tous sentiments d'amours profane.
On a sous la main la boite magique, qui jour âpres jour nous intoxique.


11. LA MORT DANS L'AME

Me voila revenu Dieu, moi qui croyais être lâche.
Pauvre héros victorieux de ce combat sans panache.

Mais je n'ai fait que suivre la trace de ceux qui ont sali leur pays.
Mais que fallait-il donc que je fasse?
Aurais-je du masquer ma tuerie?

Me voila devenu vieux, moi qui croyais en finir.
Je n'ai pas eu l'œil vicieux lorsque l'on m'a fait mentir.

Je suis en vie...la mort dans l'âme.
Je suis en vie...la mort dans l'âme.

lyrics added by madarikatua666 - Modify this lyrics