Gokan : Gokan
Lyrics
1. LOAD
(Instrumental)
2. DEVIANT
Ma peine est la charte de la douleur
Il y règne peur et sueur
Mon tourment sera votre bourreau - Ma folie aiguise mon couteau
Sur le bitume si froid qui a volé mon âme maintes fois
Viscérales - viscérales
J'ai souhaité des émotions viscérales éventrées
J'ai rêvé qu'on débroussaille ma complexité
Dans la nuit obscure où suppure
Le vice et l'injure de mon passé qui a éteint mon intégrité - Assé
Méfiez-vous de ne pas être acculé
Par un aliéner qui vous a désigné
Pour vous assigner ce que des voix lui ont dictées
Afin de vous apprendre le mot « civilisé »
« civilisé » l'avez-vous oublié
« civilisé » ma pauvreté l'a déjà effacée
Léthargie cérébrale
Je n'accorde plus le prix de la vie, de la mienne ni de celle des autres, compris !
Une nouvelle raison m'a envahie : vous serez tous punis
Vivez dans la peur car ma drogue est
L'horreur, la frayeur, le quatre heure cannibale, le viol,
La chaleur du sang qui tache les curs
La chaire, les viscères, la misère de vos frères,
Les braillements de vos mères, les supplices de vos pères
Avidité d'un dieu invisible
Léthargie, léthargie, léthargie cérébrale
Léthargie, léthargie, léthargie d'un monde si barbare
Ma peine ! Des voix la tourmentent
Ma haine ! Des voix l'alimentent
3. FORCE ET HORREUR
A force d'entendre :
« Ce qu'il faut aux jeunes, c'est une bonne guerre !»
« Qu'ils savent défendre leur terre ! »
Nous y sommes cette fois, partant pour la boucherie
Jamais je n'aurais cru avoir autant de mépris
Pour des dirigeants nous envoyant clore nos vies
Partant au front, mon froc n'a déjà plus de fond
Ma compagne : « la trouille » s'impose sans déclaration
La survie comme seule raison
Je bloque sérieux sur l'idée de tuer
Putain, je n'ais pas l'âme d'un guerrier
Force et honneur pour l'horreur
Lèche les pompes du supérieur
Forge ta connerie comme valeur
Lèche devient un héros sans saveur
Ensevelie, abasourdi, en plein conflit, cette fois j'y suis
Les cris, les bruits, des hommes détruits
Débarquant, nous sommes bel et bien arrivé au jour J
La peur se mélangeant dans les regards d'autrui
Un sol jonché d'agonie, jonché de sang, de débris
Je suis dépassé, paralysé, ahuri
Force et honneur pour l'horreur
Lèche les pompes du supérieur
Forge ta connerie comme thérapie
Devient un héros sans saveur
Forge ta connerie comme thérapie
A chaque vision, tout est atroce, tout est horreur
Les mecs de mon unité sont remplis de frayeurs
Tout désordonné, on se fait blesser, démembrer, tuer
Personne ne garde ses positions, « évacuez ! »
Force et honneur pour l'horreur
Lèche les pompes du supérieur
Forge ta connerie comme thérapie
Devient un héros sans saveur
Forge ta connerie comme thérapie
Devient un héros sans saveur
Rampe comme une larve sans attendre
Hume l'odeur de poudre et de membres
Garde, ce goût de sang et de cendre
Il est impossible de se rendre
4. LUXE
Putain de vue sur tout ces gens
Allant au taff ardemment
Bien au chaud dans leur voiture
Ne se soucient que de l'heure et de leur allure
Je les envie et je les hais
Tout ces hétéros, tout ces gays
Tout ces civils, tout ces niais
Ayant fait partis de cet abcès
Mes os raclants l'inconfort du bitume
Un froid tenace si ardu à contrer
Le sommeil devenant lourd comme une plume
J'ai un mal fou à rester allongé
Tout comme trouver de quoi se nourrir
Cet instinct de survie pour ne pas pourrir
Chaque pièce mendié devenant un luxe
A chaque refus, je les reluque et j' hurle :
Fuck off - Fuck shit up
Je les envie et je les hais
Tout ces hétéros, tout ces gays
Tout ces civils, tout ces niais
Ayant fait partis de cet abcès
Je n'entendrais plus jamais mon nom
Je ne vie maintenant que par friction
On m'appel clochard ou débris
Je n'ais plus d'endroit, plus de taff, plus de répit
Comme un punk qui connaît maintenant l'anarchie
Tout est restreint, même mes soucis
Personne n'a vécu ce que j'ai subit
A tout ceux qui m'en veulent, je les emmerde et je leur dit :
Fuck off - Fuck shit up
Maintenant que j'en suis rendu au plus bas
Mes rêves d'avenir faisant foie
Juste ma bouteille à défendre contre autrui
J'en arrive à lui parler, tout seul, assis :
« je suis pourtant pas un abrutis »
J'ai le droit aussi à une vie
On impose pas une telle lie
Alors soit :
Tout m'ennui donc je nuie, incompris
5. ACCABLE
Mon manque d'assurance m'a déjà submergé accablé !
Je cris dans tout l'univers, mes frères,
Au-delà de la baie des anges
Que j'ai tourné le dos à la terre
Que Lucifer se venge
Mes pas cadencent l'errance de mon esprit dilué
Par les produits qui essuient les tâches, qui salissent ma pensée enchaînée
J'ai perdu le fil, manque de tact ! Il a glissé entre mes doigts
Je ne vois je ne vois que mon nombril ! Qui fera de moi un roi en soi ?
Je fais horreur par mes malheurs, même mes proches sont d'humeur râleurs
S'écarter de la peur ! Un réflexe dans les curs !
Par votre instinct mon âme se meurt !
Je suis transparent comme le vent
Sans pouvoir caresser les gens
Qui regardent droit devant !
Leurs intérêts font grincer des dents !
Aller toujours plus haut par n'importe quel moyen
Leurs poches sont chaudes !
L'argent réchauffe les doigts freinés par ce temps de chien
Je fais horreur par mes malheurs
J'ai perdu le fil, manque de tact ! Il a glissé entre mes doigts
Je ne vois que mon nombril ! Qui fera de moi un roi en soi ?
Je fais horreur par mes malheurs, même mes proches sont d'humeur râleurs
S'écarter de la peur ! Un réflexe dans les curs !
Par votre instinct mon âme se meurt !
Accablé
En moi bouillonne la transe
Accablé
Par mes envies en effervescence
Accablé
D'assouvissement par incision de la peau
Accablé
Pour en faire une croix sur le seuil de mon tombeau !
Accablé
Je vous arracherais les os !
(Instrumental)
2. DEVIANT
Ma peine est la charte de la douleur
Il y règne peur et sueur
Mon tourment sera votre bourreau - Ma folie aiguise mon couteau
Sur le bitume si froid qui a volé mon âme maintes fois
Viscérales - viscérales
J'ai souhaité des émotions viscérales éventrées
J'ai rêvé qu'on débroussaille ma complexité
Dans la nuit obscure où suppure
Le vice et l'injure de mon passé qui a éteint mon intégrité - Assé
Méfiez-vous de ne pas être acculé
Par un aliéner qui vous a désigné
Pour vous assigner ce que des voix lui ont dictées
Afin de vous apprendre le mot « civilisé »
« civilisé » l'avez-vous oublié
« civilisé » ma pauvreté l'a déjà effacée
Léthargie cérébrale
Je n'accorde plus le prix de la vie, de la mienne ni de celle des autres, compris !
Une nouvelle raison m'a envahie : vous serez tous punis
Vivez dans la peur car ma drogue est
L'horreur, la frayeur, le quatre heure cannibale, le viol,
La chaleur du sang qui tache les curs
La chaire, les viscères, la misère de vos frères,
Les braillements de vos mères, les supplices de vos pères
Avidité d'un dieu invisible
Léthargie, léthargie, léthargie cérébrale
Léthargie, léthargie, léthargie d'un monde si barbare
Ma peine ! Des voix la tourmentent
Ma haine ! Des voix l'alimentent
3. FORCE ET HORREUR
A force d'entendre :
« Ce qu'il faut aux jeunes, c'est une bonne guerre !»
« Qu'ils savent défendre leur terre ! »
Nous y sommes cette fois, partant pour la boucherie
Jamais je n'aurais cru avoir autant de mépris
Pour des dirigeants nous envoyant clore nos vies
Partant au front, mon froc n'a déjà plus de fond
Ma compagne : « la trouille » s'impose sans déclaration
La survie comme seule raison
Je bloque sérieux sur l'idée de tuer
Putain, je n'ais pas l'âme d'un guerrier
Force et honneur pour l'horreur
Lèche les pompes du supérieur
Forge ta connerie comme valeur
Lèche devient un héros sans saveur
Ensevelie, abasourdi, en plein conflit, cette fois j'y suis
Les cris, les bruits, des hommes détruits
Débarquant, nous sommes bel et bien arrivé au jour J
La peur se mélangeant dans les regards d'autrui
Un sol jonché d'agonie, jonché de sang, de débris
Je suis dépassé, paralysé, ahuri
Force et honneur pour l'horreur
Lèche les pompes du supérieur
Forge ta connerie comme thérapie
Devient un héros sans saveur
Forge ta connerie comme thérapie
A chaque vision, tout est atroce, tout est horreur
Les mecs de mon unité sont remplis de frayeurs
Tout désordonné, on se fait blesser, démembrer, tuer
Personne ne garde ses positions, « évacuez ! »
Force et honneur pour l'horreur
Lèche les pompes du supérieur
Forge ta connerie comme thérapie
Devient un héros sans saveur
Forge ta connerie comme thérapie
Devient un héros sans saveur
Rampe comme une larve sans attendre
Hume l'odeur de poudre et de membres
Garde, ce goût de sang et de cendre
Il est impossible de se rendre
4. LUXE
Putain de vue sur tout ces gens
Allant au taff ardemment
Bien au chaud dans leur voiture
Ne se soucient que de l'heure et de leur allure
Je les envie et je les hais
Tout ces hétéros, tout ces gays
Tout ces civils, tout ces niais
Ayant fait partis de cet abcès
Mes os raclants l'inconfort du bitume
Un froid tenace si ardu à contrer
Le sommeil devenant lourd comme une plume
J'ai un mal fou à rester allongé
Tout comme trouver de quoi se nourrir
Cet instinct de survie pour ne pas pourrir
Chaque pièce mendié devenant un luxe
A chaque refus, je les reluque et j' hurle :
Fuck off - Fuck shit up
Je les envie et je les hais
Tout ces hétéros, tout ces gays
Tout ces civils, tout ces niais
Ayant fait partis de cet abcès
Je n'entendrais plus jamais mon nom
Je ne vie maintenant que par friction
On m'appel clochard ou débris
Je n'ais plus d'endroit, plus de taff, plus de répit
Comme un punk qui connaît maintenant l'anarchie
Tout est restreint, même mes soucis
Personne n'a vécu ce que j'ai subit
A tout ceux qui m'en veulent, je les emmerde et je leur dit :
Fuck off - Fuck shit up
Maintenant que j'en suis rendu au plus bas
Mes rêves d'avenir faisant foie
Juste ma bouteille à défendre contre autrui
J'en arrive à lui parler, tout seul, assis :
« je suis pourtant pas un abrutis »
J'ai le droit aussi à une vie
On impose pas une telle lie
Alors soit :
Tout m'ennui donc je nuie, incompris
5. ACCABLE
Mon manque d'assurance m'a déjà submergé accablé !
Je cris dans tout l'univers, mes frères,
Au-delà de la baie des anges
Que j'ai tourné le dos à la terre
Que Lucifer se venge
Mes pas cadencent l'errance de mon esprit dilué
Par les produits qui essuient les tâches, qui salissent ma pensée enchaînée
J'ai perdu le fil, manque de tact ! Il a glissé entre mes doigts
Je ne vois je ne vois que mon nombril ! Qui fera de moi un roi en soi ?
Je fais horreur par mes malheurs, même mes proches sont d'humeur râleurs
S'écarter de la peur ! Un réflexe dans les curs !
Par votre instinct mon âme se meurt !
Je suis transparent comme le vent
Sans pouvoir caresser les gens
Qui regardent droit devant !
Leurs intérêts font grincer des dents !
Aller toujours plus haut par n'importe quel moyen
Leurs poches sont chaudes !
L'argent réchauffe les doigts freinés par ce temps de chien
Je fais horreur par mes malheurs
J'ai perdu le fil, manque de tact ! Il a glissé entre mes doigts
Je ne vois que mon nombril ! Qui fera de moi un roi en soi ?
Je fais horreur par mes malheurs, même mes proches sont d'humeur râleurs
S'écarter de la peur ! Un réflexe dans les curs !
Par votre instinct mon âme se meurt !
Accablé
En moi bouillonne la transe
Accablé
Par mes envies en effervescence
Accablé
D'assouvissement par incision de la peau
Accablé
Pour en faire une croix sur le seuil de mon tombeau !
Accablé
Je vous arracherais les os !
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