Gergovia : Memento Mori

Black Metal / France
(2008 - Endless Sound Records)
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Lyrics


1. RÉDUIT À NÉANT

Reclus sur moi-même, sans espoir ni volonté,
Je vais et je sème, ma tristesse ma pitié,
L'oraison funèbre, sera de courte durée,
Pour cette pourriture humaine, aujourd'hui dévastée.

Dans les océans, d'une fausse existence
Mes rêves décadents, véritable essence.
Réduit à néant, trouverai-je un jour la réponse, à cette vie de dément,
Qui me gangrène et me ronge, anxieux devant la liberté, la vengeance.
Contraint au silence, ils ont enchainé mes visions, mes rêves mon essence,
Jamais ils ne les auront, ma dignité mon esprit rebelle,
Jamais ne l'abaisseront, libre de vivre de penser, je suis et serai le démon.


2. MEMENTO MORI

Nuit calme et silencieuse, un vent froid glace mon sang,
Le glas au loin carillonne, les ombres se mêlent au brouillard aveuglant.
Les heures passent me consument, tel un brasier si brûlant,
Je marche, je crève et je hume, l'odeur infâme et acre du sang,
J'avance lentement dans la brume, m'approche doucement du moment,
Ou la lame froide et obscure, taillera mes veines tendrement.

Empli de peur je me glisse, dans cette tombe creusée pour moi,
La fin approche je me hisse, vers l'éternel sommeil qui me délivrera.
Vision vivante du cauchemar, de cette vie qui mène à la fin,
Une existence sans espoir, faite de haine, de dégout pour l'humain,
Aujourd'hui il est trop tard, pour oser me tendre la main,
Vous avez torturé mon âme noire, maintenant je prends le chemin.

De la vie éternelle, loin de vous sombres crétins,
Toujours plus proche de mes rêves, à jamais libre et serin.
Le ciel empli d'une lumière aveuglante, me plonge dans un monde accueillant,
Une ère perdue enivrante, un monde où règnent les abysses du temps.
Souviens-toi que ta mort est proche, toi le pion d'une humanité de néant,
Tu m'as humilié mais le chaos approche, la vengeance d'une terre assoiffée de sang.


3. PROSTERNES-TOI DEVANT L'ÉTERNEL

Le feu embrase le ciel, éclairant l'obscurité de mon sang,
Me tenant devant l'éternel, j'attends impatient le soulagement,
Le calme avant la tempête, une guerre, un fracas, un torrent,
Déversant sa haine sur la terre, depuis toujours j'attends ce moment.

Dans le vide du sommeil, là où le froid règne à jamais,
La grandeur de l'éternel, annihilera l'humanité,
La nuit tombe noire et froide, sur l'humain que je hais,
Obscurité impénétrable, la délivrance l'éternité.

Meurt ! Toi l'être que je hais, à genoux meurt ! Demande implore ma pitié.
La rage, le rire de mon âme noire, sera pour toi le moment,
De brûler pour toujours sans gloire, aveuglé humilié décadent.
Prosternes-toi devant l'éternel il est ton maître à présent,
Implore son pardon pauvre mortel, tu lui appartiens à présent.
Que l'espoir t'abandonne, la vie n'est qu'un rêve évanescent,
Les sombres jours comme le glas sonne, tu étais insignifiant.



4. BERCÉ D'ÉTERNITÉ

En mon cœur brûle la flamme,
Des illusions perdues que détient mon âme.
La vie ne fut qu'un rêve éveillé,
J'ai vécu j'ai souffert j'ai espéré,
Face à ce vide je suis décidé,
A quitter ce monde qui m'a abandonné.

Trop de douleur trop de haine,
En ce monde de laideur froid et blême,
L'espoir perdu et vide de toute foi, mon voyage
Sera long mais me mènera,
Dans ce néant d'éternité,
Où mon âme trouvera enfin l'obscurité.

La pleine lune éclairant le ciel,
Je me noie dans ces flammes,
Je brûle mes ailes,
Je me détache de ce corps
Artificiel, mon esprit bénit par cet astre immortel.
Un véritable espoir renait en moi,
Au bout de cet enfer la délivrance sera.
J'atteins la terre promise, celle que j'ai désirée
Une jeunesse éternelle bercée d'éternité.


5. PAREIL À LA POUSSIÈRE

Derrière l'étoile noire, se cache le serpent,
Vision vivante du cauchemar, de l'éclaire sinistre aveuglant.
Le temps est comme le feu, il nous consume nous dévore,
Calme et silencieux, il infiltre nos esprits nos corps.
Dans les océans du chaos, nous ne sommes que des pions,
Des êtres insignifiants et sots, stupides fragiles nous mourrons.

De ce monde de misère, bercé d'illusion,
Pareil à la poussière, envolé nous seront,
Échoué sur la grève, d'un océan de chaos,
Le vent, le gèle se lève, fouettant et gelant notre peau.


6. SEULES LES CENDRES RESTERONT

Des nuits sans sommeil, on fait de moi un fou,
Des jours sans soleil, on fait de ma vie un trou,
Un trou noir, pareil aux nuits de l'hiver,
Longues immenses sans espoirs, âpres et sèches comme la poussière.
De votre royaume millénaire, seules les cendres resteront,
De votre monde de misère, seules des ruines resteront.

Devant l'aube rouge, brûlante comme le sang,
Mes pêchés mon dégout, de votre dieu impuissant.
Où est votre sauveur, celui que vous priez,
Au dire de vos valeurs, il devrait vous sauver.
Plus aucuns sentiments, pour votre monde parfait,
Qui m'a rendu si violent, à haïr et détester.


7. QUAND LE GLAS SONNE

(Instrumental)


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