Foetur : Reset

Death Metal / France
(2005 - Self-Released)
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Lyrics


Arène

Vestige de brutalité
La haine est féconde pour la haine
Semblant d'humanité
Quand l'assistance se fait chienne
Incarcéré
Mort en sursit
Chair à gibet
Aucune merci
Le droit de mort
Le droit de vie
La loi du marché
Tuer sans répit
Je ne suis rien de plus qu'un animal
Et l'écran satisfait mon instinct primal
Prend place et contemple cette nouvelle arène
Ce mortel divertissement, symbole d'une ère nouvelle
Ton sang est le prix à payer, gloire à celui qui le fera couler
Prend place et apprécie la rumeur grondante de la folie
Prend place et contemple cette nouvelle arène
Ce mortel divertissement, symbole d'une ère nouvelle
Injection létale / lapidation
Une balle dans le crâne / éviscération
Pulsion de meurtre, pulsion de mort
Vécues par procuration
La haine qui nourrit la haine
Inlassable communion
Ton calvaire me nourrit
Et me rassasie de sang
Ne crois pas que tu survivras
En dehors de mes décisions
La mise à mort, seule issue du supplice
Du meurtrier le voyeur prend le vice
Et quand le coup de grâce sera donné
Mon indice de satisfaction sera doublé
Le droit de mort, le droit de vie
La loi du marché dans l'arène t'a conduit
Pulsion de meurtre, pulsion de mort
Vécues par procuration
La haine qui nourrit la haine
Inlassable communion
Les chiens sont lâchés
Et la meute va charger
Pulsion de meurtre, pulsion de mort
Vécues par procuration
Ton sang est le prix à payer



Océan

Océan
Le sel de leurs larmes ne saurait assouvir
Le voleur d'âmes
Océan
Et les pleurs des veuves ne sauront apaiser
Le fils des fleuves
Rugissent les fils du vent
Les larmes du ciel en trombe
Alors que nous sombrons
Vers l'inexorable pénombre
Dernier souffle de vie
Perdu dans les abysses
Dernier regard éteint
Vers un gouffre sans fin
Pour la veuve éplorée
Pas une larme versée
Dominant les cris et les plaintes
Une ultime et glaciale étreinte
Le grondement des vagues
Pas une étoile en vue
Le grondement des vagues
Domine les prières perdues
Sur l'océan
L'écrasant édifice
Etouffe tout espoir
L'écrasant édifice
Emplit les cœurs de noir
Vains hurlements
Au plus sombre de l'océan
Vains hurlements
Au plus profond, le néant
De l'océan
Océan
Dernier souffle de vie
Perdu dans les abysses
Dernier regard éteint
Vers un gouffre sans fin
Pour la veuve éplorée
Pas une larme versée
Dominant les cris et les plaintes
Une ultime et glaciale étreinte
Océan
Eternellement berçant tes enfants morts
Ne restent enfin que des souvenirs sans corps



Ultime Frontière

Le chemin n'est pas si long
Entre lumière et ténèbres
La frontière se dessine
Sur un sombre horizon
Le sablier se vide
Inexorablement…
Sur notre chair putride
Le temps est d'ores et déjà compté
Pour celui que l'on nomme le nouveau-né
Le temps est d'ores et déjà compté
Réalises-tu que tu es condamné ?
Pourquoi repousser cette ultime frontière ?
Pourquoi espérer vaincre l'anathème ?
Pourquoi rêver à cette mascarade ?
Notre vie sitôt commencée déjà s'évade
L'issue du chemin nous est connue
Silence ou envolée de nos âmes
Nul ici-bas n'y a survécu
Qu'il soit voué au néant, au ciel, aux flammes
Repose en paix
Poignée de glaise, chair et sang
Notre âme est-elle éternelle ?
Insufflée d'une conscience vaine
Don précieux, pestilentiel



Les Rivages du Temps

Ma voile s'étiole dans l'eau glacée
Ainsi s'achève ma destinée
Mes mains ont trop souvent saigné
Navigateur éternel, héros fatigué
J'écris à présent la dernière page de cette vie
Mon testament, le dernier serment d'un homme libre
Je vois approcher
Les Rivages du Temps
Qu'on me laisse goûter
La fin de mes tourments
Tanelorn brûle
J'ai brisé ce rêve inaccessible
Le présent se tient désormais devant moi
La paix de l'âme et enfin le repos
Pour avoir servi le chaos et la loi
Je ne réclame que le froid du tombeau
La buveuse d'âme s'est apaisée
L'œil et la main des dieux m'ont été retirés
J'avance désormais libre de toute entrave
Libre à moi, pour mourir, de fouler ces Rivages
Tanelorn s'écroule
Le balancier est désormais tombé
Ma rage s'étiole dans ce passé
A présent seul, désincarné
Je suis un chemin non tracé
Je ne connais plus mon nom
J'ai détruit mes contrefaçons
Mes souvenirs s'effacent comme leurs noms gravés dans la pierre
Puissent-ils à jamais naviguer et souffrir mon enfer
Je vois approcher
Les Rivages du Temps
Qu'on me laisse goûter
La fin de mes tourments



Super Larve

Une bonne pizza, un gros pèt'
Une bière bien fraîche
J'm'arrache la tête
Éclaté
Sapé comme un clown
Super Larve à la rescousse
Faut pas qu'y ait d'téléphone
La flemme d'aligner trois mots
Encore pire si
Quelqu'un m'sonne
C'est direct
La parano
Homer c'est ma référence
J'parle pas d'celui l'odyssée
Y faut maintenir la cadence
Y a du pack à éclater
Y a du pack à éclater
Super Larve
Base secrète : mon canapé
Super pouvoir
M'y vautrer
Hyper méga
Flatulence
Sphincters à ultra-puissance
Comptez pas sur le héros
A peine en route j'en peux plus
Sans sauver vos
Vies d'blaireaux
Je retourne me
Gratter l'cul !
Homer c'est ma référence
J'parle pas d'celui l'odyssée
Empereur d'la déliquescence
Rien à foutre d'l'humanité
Rien à foutre d'l'humanité

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