1. DÉGÉNÉRESCENCE MALSAINE

Une ruelle fût un soir traversée par une femme ;
Une salope sans scrupules ne pensant qu'à son cul.
Je commence à la suivre par instinct meurtrier,
Hors de moi je l'attrape et l'empêche de crier.

Salope ! Agonie ! Pétasse ! Pleurs et meurs…

Je la mets en lieu sûr, personne ne peut l'entendre,
Je lui attache les mains et lui arrache ses fringues.
Elle me demande pitié, je lui fracasse le nez ?
Elle se pisse donc dessus, elle ne se contrôle plus.

Pouffiasse ! Je t'encule,… Chiennasse ! Je t'ampute….

Là je sors un poignard, elle me regarde en larmes.
Je lui passe sur les bras, voyant des filets de sang ;
Je la tire par les cheveux et lui cisaille les yeux,
Ouvrant la bouche pour hurler je lui arrache la langue.

Connasse ! Hurle pour moi,… Grognasse… ! Souffre et crève !

Ne pouvant plus parler, je lui casse les jambes ;
Mon couteau à deux mains, je le rentre dans sa chair.
Je lui ouvre le ventre, elle est toujours en vie,
Elle mourra donc ici, sans attendre je la baise.


2. L'HOLOCAUSTE FANTASMAGORIQUE (PETITE FILLE)

Dans une odeur de chair moisie elle ouvre les yeux.
Se réveillant peu à peu mais sombrant dans un cauchemar.
Petite fille ignorant que la mort n'est jamais en retard,
Ouvrant les oreilles et percevant des hurlements odieux.
L'aube d'un nouveau temps, celui de la gloire et du sang.
Son héros arrive, il est même costumé,
Orné d'une étrange croix il l'a fait se presser ;
Petite fille se rangeant parmi ces enfants innocents.

L'entrepôt eut porte ouverte, petite fille découvrant le royaume de l'homme à moustache.
Recherchant les strictes règles d'un jeu où l'on ne peut gagner,
N'ayant que pour seul indice : Auschwitz.
Regardant les corps inanimés de ses semblables entassés les uns sur les autres.
Petite fille avance vers ce local pour y prendre une douche.
Observant de la fumée, sortir du conduit voisin,
Pouvant en inspirant, sentir la douce odeur du parfum de sa mère.
Petite fille pleine de vie, ne ressentant pas la présence de l'agonie.

Le bâtiment atteint, elle doit s'y déshabiller.
Sous l'oeil d'un héros aux envies pédophiles.
Petite fille n'ayant pour seule différence, cette étoile jaune brodée à ses vêtements ;
Pourtant, nue, ressemblant à s'y méprendre aux jeunes filles de son âge.
Petits enfants parqués dans une grande salle de douche,
Les portes sont fermées à clef, petite fille regardant encore une fois son héros.
Se préparant à se laver, elle se savonne le corps.
L'eau se fait attendre, des pleurs se font entendre.
Un gaz jaune sort des conduits,
Petite fille prend peur ;
Petite fille réclame son héros ;
Petite fille se sent mal ;
Petite fille pleure ;
Petite fille dans la souffrance crache du sang ;
Petite fille ressentant une atroce douleur ;
Petite fille n'est plus.

3. TYRANNIE MISANTHROPIQUE

Sous des airs de parfaite innocente elle refoule la puanteur du sang,
Un sourire constant reflétant la gloire d'un passé triomphant.
Vers le présent elle continue son cheminement grâce à un plan sadiquement intelligent.
N'éprouvant aucun sentiment, avançant lentement mais sûrement tout en gagnant intérieurement les esprits malveillants.
Cachant perpétuellement l'aboutissement de sa volonté qui ne connaîtra sûrement jamais la convalescence.

Haine ! Tu es la seule qui me fasse plier.
Persécutrice de l'amour je te servirais pour toujours.
De part nos destins volontairement liés,
Pour toi j'achèverais ton oeuvre sans rien attendre en retour.
A toutes ces chiennes, je vous éclaterai la chatte au pied de biche.
Hommes de foi, je vous crucifierais puis vous couperais les burnes afin de les carrer dans le cul de Jésus.
Religion, maîtresse des faibles, je t'éjaculerais dans la bouche et te ferait boire mon foutre jusqu'à ce que tu t'étouffes.
Je serais le salvateur, que mon nom sois sanctifié.
Je deviendrais le chirurgien d'une humanité malade, étendue sur le billard.
Pour que sur le bûcher soient étendus six milliards de cadavres.