le Dimanche 03 Avril 2005, Pratteln

Glenn Hughes

Glen Hughes /The Lizards, 07 mars 2005, Z7, Pratteln
Voila une date que je ne voulais rater sous aucun prétexte ! Le concert que Glen Hughes nous avait offert il y a quelques mois lors de la tournée « htp 2 » en compagnie de Joe Lynn Turner m’avait complètement conquis, et je voulais profiter d’un set où lui seul aurait la parole. Et je n’ai pas été déçu !
C’est The Lizards qui ouvrent le show. Je n’avais aucune information sur ce groupe, et en glanant des news à droite et à gauche, j’apprends que ce combos au look très… hum… seventies est composé d’ex membres de Blue Oyster Cult, Rainbow et Riot. Rien que ça ! Le concert commence bien, avec un blues rock vraiment typé années soixante-dix, mais le problème , c’est que ces gars sont complètement bloqués dans cette époque… D’où morceaux à rallonge, solos de clavier, et tout le bordel. Yves a adoré, moi je me suis fait chier, sans doute une question de génération ? Objectivement c’était joué de façon nickelle, mais moi j’attendais trop le maître Glen pour pouvoir supporter ces titres interminables.
Et ce fut à lui d’entrer sur scène. Un seul mot lui convient : la classe. Très à l’aise, on voit que le mec a passé les deux tiers de sa vie sur scène, et il peut donner la leçon à quasiment tout le monde. Le set est ouvert avec le premier titre de son nouvel album « Soul mover ». Il sera d’ailleurs beaucoup question de ce disque dont beaucoup de perles seront jouées, donnant une teinte parfois limite funk au concert, avec « She moves ghostly », « Let it go », « Don’t let me bleed », « Land of the livin’ » etc. Les classiques sont bien entendu au rendez vous, avec « Mistreated » de Purple, qui nous propose un solo central vocaux/clavier de plusieurs minutes, à foutre la chair de poule tellement c’est beau (Glen expliquera après cette démonstration vocale qu’il ne « s’agit pas de technique, mais de feeling »… La grande classe !), un vieux titre de Black sabbath (« Seventh star »), des morceaux de son répertoire solo, etc. Visiblement ravi de jouer, son charisme fou est renforcé par l’équipe qui l’entoure : l’excellent et incontournable J.J. Marsh à la gratte qui nous fait une vraie leçon de guitare bourrée de feeling, et un batteur (j’ai oublié son nom) complètement ahurissant. Le set s’achèvera en rappel avec le classique « Burn » de Deep Purple. Un excellent concert, en toute simplicité proposé par un mec qui n’a plus rien à prouver, qui joue juste par amour du rock. Vivement la prochaine fois !
Stench