The X Factor

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15/20
Nom du groupe Iron Maiden (UK-1)
Nom de l'album The X Factor
Type Album
Date de parution 02 Octobre 1995
Enregistré à Barnyard Studios
Style MusicalNWOBHM
Membres possèdant cet album1037

Tracklist

1.
 Sign of the Cross
 11:18
2.
 Lord of the Flies
 05:04
3.
 Man on the Edge
 04:13
4.
 Fortunes of War
 07:24
5.
 Look for the Truth
 05:10
6.
 The Aftermath
 06:21
7.
 Judgement of Heaven
 05:12
8.
 Blood on the World's Hands
 05:58
9.
 The Edge of Darkness
 06:39
10.
 2 A.M.
 05:38
11.
 The Unbeliever
 08:10

Durée totale : 01:11:07

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Iron Maiden (UK-1)


Chronique @ skydreamer

25 Octobre 2009
I- Le contexte : " Le metal, ça existe Encore ?"

1995. Les temps sont durs pour le heavy metal traditionnel. D'ailleurs, comme pour tous les styles prEnant leurs racines dans le rock et ayant eu le vEnt En poupe dans les années 80. Le hard FM, le glam rock ou le hard ne sont pas non plus En odeur de saINTeté. Usées, défraîchies, les anciEnnes stars font pâle figure face aux nouvelles tEndances, style grunge. Le côté Entertainer dans la musique, ce côté "je suis gay et j'assume" n'est plus En vogue. Place aux crises existEntielles de trEntEnaires désabusés nous narrant jusqu'à la nausée leur adolescEnce névrosée.
Des musiciEns adulés hier qui vEndaiEnt des galettes à la brouette En sont réduits à jouer le taxi, faute de contrats discographiques, faute de ne plus être "in". Ceux qui survivEnt rangEnt le perfecto, sortEnt les bermudas, jurEnt ne pas jouer du heavy. Doublé sur sa gauche par le grunge, le metal l'est aussi sur sa droite par l'éclosion commerciale de style plus extrêmes, comme le death ou le power à la Pantera ou Machine Head. DécidémEnt.

Même les locomotives du gEnre sont aux abonnés absEnts. Metallica s'apprête à tEnter l'avEnture du hard rock manucuré (cf. les clichés dans le livret de Load), Judas Priest a perdu sa voix, Rob étant parti tEnter l'avEnture du power musclé des bras (le groupe Fight). Le groupe mettra d'ailleurs un peu de temps à trouver son remplaçant. Quelques années, pour être franc. Quant à Iron Maiden, il partage ironiquemEnt le même sort que Judas. En effet, Bruce Dickinson a lui aussi pris le poudre d'escampette. L'heureux remplaçant est un certain Blaze Bailey, chanteur du nébuleux groupe de heavy Wolfsbane que peu de metalheads connaissaiEnt.

1995. Sale temps pour le metal.

C'est dans ce contexte particulier et plutôt morose que sort le dixième album d'Iron Maiden, le biEn nommé The X-Factor. Jusqu'à ce jour, la Vierge de Fer avait traversé les eighties En vainqueur, sa besace gavée d'albums au succès artistique et commercial indéniables. Quand on parlait metal, on parlait Iron Maiden. Pourtant, les deux derniers disques n'avaiEnt que très moyEnnemEnt convaincus. Trop de déchets, trop inégaux, pas assez d'hymnes. Certains regrettaiEnt de plus En plus l'absEnce d'Adrian Smith, discret guitariste mais compositeur poINTilleux.
Alors, une question récurrEnte hante quelques esprits tourmEntés, dont le miEn : sont-ils aussi En fin de course, nos anglais adorés, comme tant d'autres ? Autant dire que ce X-Factor est attEndu aux tournants.


II- Le contEnu : "noir, c'est noir, il n'y a plus d'espoir"

La pochette du disque très noire, nous montrant un Eddie trépané résonne comme un avertissemEnt. Le chant grégoriEn qui ouvre les hostilités confirme cette impression : l'album sera sombre. Est-ce pour s'acclimater aux effluves musicales de l'époque ? Est-ce par volonté de faire évoluer les torrEnts de décibels maidEniEns ? Ou est-ce le reflet d'un état d'esprit personnel pas forcémEnt jouasse ? Peu importe, The X-Factor n'est pas l'album du "larger than life", de la démesure musicale, des Envolées lyriques, des hymnes taillés pour les stades. Sobriété et morosité à tous les étages, voilà les maîtres mots. Cette évolution artistique constitue une véritable prise de risques.

La production et le mixage sont au diapason de l'atmosphère. Pour l'occasion, c'est Steve Harris, épaulé par Nigel GreEn, qui tourne les boutons avec une obsession En tête : à fond sur les graves et les fréquEnces basses, sus aux aigus. Si l'EnregistremEnt restitue biEn le climat voulu, il n'est pas pour autant sans reproches. Les guitares rythmiques sont quelquefois sous-mixées et un chouia brouillonnes par momEnt, le son de la caisse claire est biEn mise En avant mais présEnte un son sec, presque rêche et pas des plus agréables. Par contre, riEn à dire sur la basse galopante de l'ami Steve. Au final, production et mixage se révèlEnt moyEns sans être un ratage complet. Mais voilà, Iron Maiden peut-il se contEnter d'être moyEn ?

Le climat ténébreux est aussi rEnforcé par le chant de Blaze Bailey qui officie dans un registre beaucoup plus grave que son illustre et talEntueux prédécesseur. L'évolution est notable. Pas de souci : elle sera remarquée, commEntée, disséquée, analysée dans les grandes largeurs. Certains esprits chagrins affirmeront même que Blaze chante faux sur la galette, ce qu'il faudrait démontrer. Néanmoins, ce chant grave et puissant ne satisfera pas forcémEnt les die-fans de Bruce Dickinson, plus lyrique, et beaucoup n'adhéreront pas. Pourtant, Blaze apporte sur un plateau la tonalité souhaitée par le boss et qui se marie biEn avec la recette concoctée. Il s'En sort même avec les honneurs.

Je rassure les inquiets : Iron Maiden n'a pas non plus totalemEnt viré sa cuti. Il s'agit biEn de heavy metal pur jus On reconnaît Entre mille la basse agitée de Steve Harris, le jeu de batterie tout personnel de Nicko McBrain, les riffs incisifs, les soli de guitares toujours aussi bons avec force dialogues, twin guitars et autres joyeusetés délivrées par la paire Gers/Murray. On peut même admirer certains "oh oh oh" si caractéristiques des Anglais. Le tout est par contre souvEnt plus lEnt qu'à l'accoutumée. Mis à part l'énervé "Man on the Edge", il y a peu de morceaux speed à se mettre sous la dEnt : l'accEnt est mis sur la puissance. Par contre, les morceaux possèdEnt souvEnt des variations de tempi biEnvEnues permettant de laisser l'auditeur éveillé et d'Enrichir les titres. Il y a donc un petit côté plus complexe, limite prog, pas nouveau chez les potes d'Eddie mais pas déplaisant.

D'une manière générale, mis à part deux ou trois chansons poussives comme "The Aftermath" ou biEn "JudgemEnt Of HeavEn", les compositions sont de grande qualité. A ce niveau, l'œuvre me semble biEn supérieure aux deux précédEnts essais discographiques. Par contre, il faut oser commEncer par le morceau-fleuve de 11 minutes " Sign Of The Cross", titre géniallisime digne d'un MaidEn au sommet de sa forme, pour terminer le skeud par le très original et invEntif "The Unbeliever". Non pas que ce dernier soit foncièremEnt mauvais, loin de là, mais sa position dans le final est un peu curieuse. Entre ces deux extrémités, il y a quelques trésors à découvrir pour peu que l'on accepte l'oriEntation proposée par cette légEnde du metal.

L'atmosphère ténébreuse portée par un chant grave et dessinée par une production malheureusemEnt souffreteuse apporte à ce skeud une coloration très particulière. Mieux même, elle lui donne une âme. Une âme biEn trempée qui ne peut pas plaire à tout le monde. L'album est véritablemEnt à part dans la discographie déjà riche du combo. Mais cela n'En fait pas pour autant un mauvais disque. BiEn au contraire. Cette âme est peut-être triste mais elle n'En est pas moins belle. Malgré ses défauts. Ou grâce à eux.


III- Les conséquEnces : « C'est plus ce que c'était ! »

Les vEntes ne furEnt pas des plus exaltantes. Environ 1,1 million d'exemplaires contre 2,5 pour Fear of the Dark. Pire : les avis des courageux ayant acquis le bidule sont très partagés. Il suffit de parcourir les notes sur Spirit of Metal pour s'En rEndre compte. L'album En a En déçu un paquet. Cela ne s'arrangea pas vraimEnt sur scène où Blaze Bayley donna des prestations à des années-lumière de celles du frontman Dickinson. De plus, il ne parvINT jamais à faire oublier son prédécesseur sur les anciEns titres. C'est le moins que l'on puisse dire. Là, pour le coup, le chant n'était pas toujours très juste.

Une chose En Entraînant une autre, la fréquEntation des concerts chuta. Finito les gigantesques tournées des stades. On se la joue modeste dans le clan Iron Maiden. En tout cas, la réputation de groupe était biEn Entachée. La deuxième division se profilait à l'horizon. « Iron Maiden, c'est plus ce que c'était ! Ils sont finis ! » pronostiquaiEnt les Madame Irma du metal. Pour beaucoup, la faute En reviEnt tout Entière à Blaze Bayley, ce qui est un brin exagéré.

L'album suivant, Virtual XI, n'aida pas le groupe à reprEndre du poil de la bête. Au contraire, la chute devINT vertigineuse (700 000 exemplaires écoulées Environ). Du coup, Blaze fut prié d'aller voir ailleurs. Alors, Bruce Dickinson et Adrian Smith réINTégrèrEnt les rangs En vainqueurs. Le retour des fils prodiges Entraîna immédiatemEnt un regain d'INTérêt. La suite est connue.

Pourtant, Steve Harris ne rEniera jamais cette période. Ni ce disque. Aujourd'hui Encore, le p'tit dernier, A Matter of Life and Death, prEnd ses racines dans The X-Factor, Entre autres. Une sorte de fils spirituel : récurrEnce des thèmes, similitude des INTros acoustiques, travail comparable sur les ambiances, résurgEnce de ce côté sombre même s'il est moins prononcé. The X-Factor n'est donc pas à sous-estimer. Peut-être est-il temps de réhabiliter ce mal-aimé. Il ne mérite pas tant de morgue.

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clairvoyant - 03 Mai 2014: très bonne chronique !!! excéllent album malgrés que je sois fan de Bruce avant tout, Blaze a fait un très bon travail sur cet album...injustement dénigré par certains fans du groupe.
blackiss - 08 Août 2019:

Après avoir vu le dernier spectacle de Maiden lundi dernier, j'ai été très impressionnée par la chansons (Sign of the Cross) aussitôt, j'ai courue acheté la galette chez mon disquaire, et franchement ce disque est vraiment bon, à l'époque je ne jurais que par Dickinson et Di Anno. Comme quoi les goûts change avec le temps. Même si par moment la voix de Bayley est limite (Borderline) cela apporte un certain charme. En passant, bravo pour la chro.

MAIDEN26 - 08 Août 2019:

elle est bien sympa ta chronique,surtout elle est juste !! on ne peut que saluer le travail pas évident de Blase !!!UP THE IRONS  !!

Goneo - 08 Août 2019:

Belle chronique!!! Un album que j'ai beaucoup écouté, bien au dessus des 2 précédents pour moi, une pochette vraiment marquante. J'ai adoré cet opus.

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Chronique @ AGrangeret

29 Décembre 2009

Un album "dépressif" avec de bonnes intentions, mais gaché par une production anémique

X-Factor sonne toujours deux fois… trop mou !

Le début des 90’s fut pour Maiden, particulièrement difficile. Après 2 albums franchement dispensables ("No Prayer for the Dying" et « Fear of the dark »), cette nouvelle décennie dominée par la queue de la comète grunge, voire par un métal plus radical (le carton Metallica ou Pantera) ou cross-over (la rage contre la machine), s’annonçait assez mal pour « la vierge de fer ». On n’avait encore rien vu !
Dickinson parti sous d’autres cieux pour nous imposer une laborieuse carrière solo, l’arrivée de Bayley allait provoquer un rejet quasi unanime des fans, et ceci dès la sortie de cet album.
Comparée aux grands classiques des années 80, cette galette de 1995 est une (sombre) daube. Mais concernant les 90’s, X-Factor est sans doute le meilleur album de Maiden. Tout est dit ! Son gros problème : une production ratée et franchement molle du genou qui peut rapidement agir comme un méchant soporifique.
Explications...
Ce qui caractérise le mieux cet opus, c’est sans doute sa noirceur et son retour à une certaine humilité. Après un album précédent ("Fear of the Dark") fourre-tout, clinquant, passablement cheap et superficiel, Maiden revient aux fondamentaux (comme dirait si bien Bernard Laporte). Bon d’accord, on a connu plus humble que l’ouverture de l’album.
« Sign of the Cross » reste néanmoins, avec le morceau « Fear of the Dark » (pas l’album !), l’un des trop rares sommets du groupe durant la période 1990-1998. Intro glaçante, belle montée en puissance, « Sign of the Cross » avec sa rythmique martiale et son break envoûtant offre une belle entrée en matière au bizut Blaze Bayley. Sa voix plus grave (mais moins virtuose que celle de Dickie) s’accorde bien aux climats sombres et introspectifs de cet album (beaucoup moins grandiloquent par la suite).
Cela tombe bien, X factor n’est pas franchement une grosse partie de rigolade.
En cela, cette ambiance mortifère est sans doute l’une des réussites de l’album. Après, on adhère ou pas… et surtout, à la décharge des détracteurs du disque, on peut être introspectif et « noir » sans être obligatoirement léthargique !
Pour revenir dans le côté positif, Bayley maîtrise aussi parfaitement un « Fortunes of War » moins « pompier » et plutôt honorable dans le genre mid-tempo sous trungstène. C’est déjà moins bon avec un « Look for the Truth » saccadé, au « ohohohos » évitables, dont l’intro acoustique sera ré-utilisé sans vergogne sur l’album suivant (« Como estais amigos »). A noter dans ce « Look for the Truth » (premier gros bémol de l’album) un break de guitare rigolard qui fait penser à… Mike Oldfield (3 minutes 30 du morceau). Fallait oser !
Maintenant, il est temps de passer au cas d'école "The Aftermath".
Ce morceau aurait pu être la bonne surprise de l'album. Le matériau de base était bon. Seulement Harris l'a à mon goût, mal utilisé. le début du morceau est catastrophique avec sa rythmique balourde et sa ligne de chant beaucoup trop scolaire. Il faut attendre 2:50 pour que le morceau commence vraiment...et là, c'est vraiment pas mal. Probléme: la prod' est misérablement aigrelette, le son tout pourri et ce titre qui aurait du exploser dans un orage de folie furieuse retombe alors comme un soufflé. Testez-le, vous verrez c'est vraiment flagrant ! Il faut donc désormais interdire à Steve Harris de produire ses disques...
Sinon pour en revenir au contenu général, « Man of the edge » est un single efficace au refrain un peu facile, « Lord of the Flies » et son intro « à la Who » fonctionne bien avec un Blaze hargneux et accrocheur. Étonnant final du disque, "The Unbeliever" reste pour moi une assez bonne surprise. Un joli défi avec un vrai refrain à l’arrache et des expérimentations audacieuses et ludiques (un peu ambiance Red Hot des débuts ou Faith no More) qui méritent une ré-écoute… Si, si ! Par ailleurs, je recommande vraiment de ré-écouter ses titres un par un de temps en temps et non pas d'une seule louchée en s'ingurgitant l'album intégral.
Vous retrouverez dans cet album, une certaine cohérence, une ambiance générale qui nous évite l’auberge espagnole, le pot-pourri sans queue ni tête de l’album précédent (voir ma chronique sur « Fear of the Dark »). Vous pouvez aussi dénicher deux ou trois compositions largement supérieures au tout-venant regrettable de « No Prayer ». C’est en cela, qu’il est certainement l’album le plus intéressant du groupe durant cette décennie bien tristounette… Soyons clair, c’était pas non plus un grand challenge à relever…
Passons donc aux choses moins réussies !
"The Edge of Darkness" et "Judgement of Heaven" sont sans doute un peu en dessous (ne pas oublier non plus l’intro de basse assommante de "Blood On The Worlds Hands"). Sans être mauvais, ils sont surtout redondants...Autant l'album précédent partait dans tous les sens, autant celui-ci est très linéaire et utilise souvent les mêmes recettes. Ce qui déprécie sans doute la qualité des morceaux à l'écoute intégrale du skeud.
Ce X-factor ne serait-il un peu le père caché de "A Matter of Life and Death" (2006), lui aussi très monobloc (la guerre est aussi le thème central de l'album)?
Pour résumer l’affaire, en 1995 Maiden a tenté "quelque chose" pour sortir de l’ornière d’une décennie déjà bien mal débutée… Mais une production anémique (Harris himself), les limites vocales de Blaze (bon sur le côté sombre-tel le Dark Vador du métal-ou les tempos lents, il a beaucoup de mal à délivrer une vraie énergie sans être lourdaud et poussif) ainsi qu’un parti-pris progressif mollasson (certains passages donnent vraiment l'impression absurde d'avoir été mixé au ralenti!), pénalisent sérieusement les bonnes intentions de cette galette.
Une nouvelle voie (ou voix ?) plus expérimentale et plus sombre qui va en dérouter plus d’un : Crises de bâillements, états léthargiques, comas prolongés… les contre-indications restent d’actualité pour cet album plus que ronronnant qui est, pour rappel, fortement déconseillé au volant!

S’apercevant très vite que ses cauchemars expérimentaux du moment ennuyaient passablement son public et vidaient les salles, Iron Maiden change de cap. Steve Harris ayant soigner sa dépression (divorce, décès paternel), le groupe décide de revenir 3 ans plus tard à plus de gaieté, de « pouet-pouet camion » et d’entrain avec un album d’un goût douteux nommé Virtual XI.
Qu’ont-ils voulu vraiment faire lors de cette belle année 1998 ?
Un objet très étrange, une grande énigme de l’histoire qui ferait (presque) passer ce X-Factor pour un chef d’œuvre universel.

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Commentaire @ Durango

04 Juin 2008
Autant le dire tout de suite, The X-Factor est une perle. Noire, d'accord, mais fameusemEnt énorme quand même.

MaINTEnant que Bruce "Air Raid SirEn" Dickinson est revEnu, depuis quelques année maINTEnant d'ailleurs, j'ose espérer que les esprits chagrins réfractaire à toute forme de changemEnt vont se pEncher sur cet album. Méconnu ou injustemEnt lynché, il vaut pourtant son pesant d'or. J'ai mis quelques écoutes avant de l'apprécier pleinemEnt, mais il s'est hissé parmi mes albums préférés de La vierge de fer.

Remplis de mélancolie, de riffs lourds dépressifs et prEnants, les membres de MaidEn ont prouvé une nouvelle fois qu'ils peuvEnt offrir la musique qu'ils ont Envie de faire tout En conservant la griffe typique du groupe.

MagistralemEnt ouvert par un Sign Of The Cross dépeignant brillammEnt la sourde angoisse d'une victime de l'Inquisition, le ton est donné. Cet album sera lourd puissant et prEnant. Fortunes of War prouve que Blaze Bayley a une voix terriblemEnt mélodique, avant que la basse d'un Steve Harris implacable (sans rire, il a des doigts supra-sonique, ou quoi ?) emballe le morceau. The Edge of Darkness, 2 A.M., The Aftermath, Look For The Truth, JudgemEnt Of HeavEn... Non, je ne vois aucun morceau à jeter sur cet album, même les B-Side composées qui ne sont pas rEntrées sur la galette, faute de place, sont excellEntes. Un "Blood on the World's Hands" INTelligEnt aux paroles percutantes, un "Man on the Edge" terriblemEnt Entrainant...

Pourquoi bouder son plaisir ? Parce que Blaze remplace Dickinson ? Il aurait certes pu offrir un côté énergique à certains morceaux, une voix En acier trempé haut perchée sur d'autre, mais l'ambiance générale de l'album colle admirablemEnt biEn au timbre de voix de Blaze, qui donne une profondeur à certains morceaux que Bruce n'aurait peut-être pas atteINT. Alors, grandissons un peu, et admettons que cet album est une franche réussite.

MEntion spéciale toutefois à "The Unbeliever" qui m'INTrigue toujours après tout ce temps, c'est sans doute le morceau de l'album le moins bon (En tout cas, celui que j'apprécie le moins) et pourtant, mon opinion change à chaque écoute.

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Bark_at_The_Moon - 14 Novembre 2012: Bravo pour cette chronique. J'ai ressenti exactement la même chose au sujet de ce disque, injustement décrié. À l'époque de sa sortie, les puristes de la Vierge de Fer hurlaient à l'hérésie. C'est vrai que la pochette, qui n'était pas dans le ton habituel, avait de quoi refroidir. Et pourtant ! Objectivement, ce disque tenait la route. Il a même très bien vieilli.
samolice - 25 Décembre 2012: Merci pour la chro.
Découvert l'album seulement ces jours-ci. Excellent à mon goût.
Bien meilleur que je ne l'espérais.

Blaze assure grave même si j'ai toujours un peu l'impression d'entendre un tribute album à Maiden (Dickinson est revenu depuis un bon moment,et j'avais zappé la période sans lui).
samolice - 06 Fevrier 2013: En revanche, la prod est pas top quand même, surtout le son de batterie qui fatigue un peu à la longue.
rikkit - 02 Avril 2014: Tin, plus j'écoute cet album, plus je l'aime. Ouais, de loin le meilleur des 90's, FOTD est sacrément pas top, et je mettrais NPFTD au meme niveau que Virtual XI. En revanche, je reste persuadé que dans Maiden, tout est bon, ou du moins, il y a toujours quelque chose à en tirer, cet album le prouve et les toutes dernières sorties ( et je pense bien sur, n'en déplaise aux détracteurs, à The Final Frontier que j'ai adoré) aussi. Je suis aussi d'accord pour dire que Bayley est bon et a apporté quelque chose au son Maiden, quelque chose qui n'a pas été compris au début, mais qui se découvre et s'apprécie au fur et a mesure. Maiden est grand, très grand
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Commentaire @ clairvoyant

03 Mai 2014

Blaze : the after-Bruce

Je vais surement prendre un risque pour ma (courte) 1ère chronique, mais je me disais que chroniquer un disque qui a fait couler pas mal d'encre (surtout sur le dos de Blaze), serait un bon début pour moi...(çà passe ou çà casse !!!)
Découvrant et plongeant corps et ame dans ce groupe en 91-92, Bruce reste et restera pour moi, LE chanteur de Maiden...
Mais à cette période là, Bruce décide de partir...vint Blaze...
Et The X Factor déboule... ( le fait qu'il soit le 1er album attendu pour moi...les autres étant déjà sur le marché à l'époque où j'ai découvert le groupe en fera surement un album particulier à mes yeux...)
Et là, la pochette annonce la couleur : Maiden is back...in black.
Un Eddie particulièrement réel...trop éfrayant pour certains (reste la pochette alternative pour eux)mais tellement incroyable pour moi...
Le 1er titre confirme le ton donné par la couverture : c'est effectivement sombre, lent et inhabituelement long pour un titre débutant l'album...
Cependant, on attend impatiemment les 1eres paroles qui vont sortir de la bouche du p'tit nouveau...
Certes ce n'est pas Bruce, mais Blaze semble à l'aise ( blaise ) avec ses nouveaux compères...
La voix est plus grave, ce qui s'allie bien avec l'ambiance de l'album et il faudra plusieurs écoutes avant de s'adapter à sa voix, qui au final ( contrairement à tout ce que l'on peut entendre )n'est pas mauvaise !!!
Je ne m'attarderai pas sur chaque compos de l'album (qui sont pour moi, d'une très bonne qualité en soit) mais plus sur le fait que Blaze a fait un très bon travail sur cet album, sa voix collant parfaitement avec l'ambience de l'album...
Une fois de plus, c'est vrai, ce n'est pas Bruce. Mais Maiden aura eu son ère Blaze...comme le groupe a eu son ère Di'Anno, ce qui ne doit pas tomber aux oubliettes.
Je conseille donc vivement à toutes celles et tous ceux qui sont malheureusement passé à coté de cet album, de lui donner une seconde chance, ainsi qu'à Blaze...de se dire ( ou pas !! )que celà aura été une erreur de bouder cet album, qui restera pour moi un de leurs meilleurs...

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Bolverkrheathenlord - 07 Mai 2014: Bon début Dude, le récit de ton ressenti et de ton vécu quand à cette album et à l’arrivée de Blaze Bailey est intéressant, mais c'est dommage que tu saute une "description" personnelle des titres et ce dès la deuxième chanson, ça laisse pas l'occasion au lecteurs qui seraient passé à côté de ce disque comme tu dis de se faire une idée assez claire de divers contenus musicaux et qualités des compos de l'album... Après comme tu le dis c'est un disque qui aura déjà fait couler de l'ancre et ton avis, celui d'un amoureux de longue date en fait, est toujours bon à prendre... Autre point essaies de mettre un peu moins de parenthèse et d'en remplacer quelques une par des ponctuations, des points-virgules par exemple.
A part ça je suis content d'avoir pue lire un bref avis venant de toi d'un disque de la Vierge de Fer...
Aller la prochaine fois ponds nous un papier digne d'un expert en la matière, et d'un Killers, Powerslave, Somewhere in Time? et Up the Irons!!!
clairvoyant - 07 Mai 2014: merci pour les reproches/conseils, qui venant de toi, sont toujours bon à prendre ! ;-)
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