The Drug in Me Is You

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16/20
Nom du groupe Falling In Reverse
Nom de l'album The Drug in Me Is You
Type Album
Date de parution 25 Juillet 2011
Style MusicalPost Hardcore
Membres possèdant cet album92

Tracklist

1.
 Raised by Wolves
 03:24
2.
 Tragic Magic
 04:06
3.
 The Drug in Me Is You
 03:38
4.
 I’m Not a Vampire
 03:51
5.
 Good Girls Bad Guys
 03:15
6.
 Pick Up the Phone
 04:37
7.
 Don’t Mess with Ouija Boards
 04:55
8.
 Sink or Swim
 04:45
9.
 Caught Like a Fly
 04:36
10.
 Goodbye Graceful
 04:47
11.
 The Westerner
 03:51

Durée totale : 45:45



2020 Vinyle édition
1.
 You're Something Else
 03:35
2.
 I'm Not a Hero
 03.52

Durée totale : 07:27

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Falling In Reverse


Chronique @ BlackDieRose

18 Novembre 2012

Ronnie est de retour, pour le meilleur... et pour le pire.

From Behind These Walls puis Falling In Reverse est le nouveau groupe de Ronnie Radke, l'ex-leader d'Escape The Fate, fraîchement sorti de prison suite à une sombre affaire de complicité dans une affaire de meurtre. Alors que son ancien groupe penche aujourd'hui vers un Pop Glam Rock de plus en plus mielleux et commercial, Ronnie persiste dans un Post Hardcore des plus classiques teinté de Screamo et même de Pop Punk comme il savait si bien le faire sur Dying Is Your Latest Fashion. Michael "Elvis" Baskette est de nouveau le producteur de Ronnie (il avait produit l’EP et l‘album de 2006), et fait comme cinq ans auparavant, un excellent travail. La production similaire à celle de Dying Is Your Latest Fashion reste de très bonne qualité et rend tous les instruments nets et audibles.

C’est donc vers début juin que sort le single Raised By Wolves qui va en scotcher plus d’un et en émouvoir plus d‘une, ce single envoie du rêve et bien évidemment ne déçoit pas. Dans cette chanson ce sont les membres d'Escape The Fate qui s'en prennent plein la face ("I draw the line with you and me. You’re what I started, now disregarded, one day they’ll see, it was always me.") avec quelques adroites acrobaties lyriques telles que "No way, not now, I won't back down", "I just learned that my fate is something I cannot escape" ou encore le très clair "This war is mine". Pour ce qui est de la musique on reconnaît la touche de Radke avec ses refrains entêtants, catchy, ses délires et sa manie de finir ses phrases comme s'il suffoquait. Début juillet sort également le clip de The Drug in Me Is You, le titre éponyme de l‘album, un morceau intéressant, mais un peu mou et beaucoup moins agressif que le premier single.

On peut classer toutes les pistes de l’opus dans trois catégories : Les Pop Punk, les Post-Hardcore et les délirantes. Débutons alors avec les morceaux Pop Punk qui sont au nombre de cinq. On commence alors avec The Drug in Me Is You, le single qui vendra l’album. Le morceau est globalement bon, mais moins intense que le premier extrait. Il s’ensuit trois autres morceaux Pop Punk, dont I’m not a Vampire qui possède une intelligence remarquable au niveau de la composition (du dynamisme, un refrain accrocheur et un solo qui rentre tout à fait dans son contexte). Les deux suivants sont portés sur le sujet préféré de Radke : les filles. Good Girls Bad Guys sonne alors comme une chanson gentillette, libertine et surtout très attractive, mais vide de tout sens et manquant profondément d’âme. Quant à Pick up the Phone elle donne l’occasion à Ronnie de nous étaler ses talents de vocaliste puisque l’on assiste véritablement à une démonstration de rapidité de diction à deux moments distincts de la piste.

La deuxième catégorie regroupe les trois morceaux Post Hardcore/Metalcore présents ici. Don’t Mess with Ouija Boards d’abord éclate littéralement les tympans, avec un cri puissant, puis est suivi par un refrain très émotionnel magnifiquement réussi. Ensuite, c’est peut-être celle des trois que j’aime le moins, mais elle relève tout de même le niveau global de l’album grâce à un style que je pensais ne jamais retrouver ; Goodbye Graceful entre donc en jeu, et c’est un peu l’apocalypse avant la rédemption ; très violente, elle alterne parfaitement two-steps et breaks. Goodbye Graceful se détachera vraiment du reste de l‘album, avec son riff Metal qui sépare la piste en deux, avant de laisser apparaître le solo.

Enfin, la dernière catégorie regroupe les inclassables, ceux dont on se demande vraiment ce qu’ils font là tellement il n’y a aucun rapport avec les autres pistes. Une fois de plus, Ronnie nous a enseveli sous un amas de styles musicaux qui n’ont pas souvent de lien logique entre eux, il crée de ce fait un album inégal et contrasté par des chansons qui s’alterneront sans réelle cohérence. Et tandis que Magic Train sert à jeter le blâme sur son rival Craig Mabitt, Ronnie aborde, par la suite, son incarcération dans Caught Like A Fly, piste assez hermétique à l‘écoute, avec son intro dans une ambiance de cirque faussement joyeuse. Le dernier morceau, The Westerner, aurait pu s’appeler The Life of Ronnie puisque ce n’est décidément ni plus ni moins qu’une autobiographie. Une belle manière de finir cet album comme l'avait été The Day I Left The Womb sur Dying Is Your Latest Fashion. Un titre autobiographique dans lequel chaque couplet traite des choses qui ont marquées sa vie : son abandon par sa mère, son adolescence, sa prise de drogues et une fois encore reviennent les trahisons, la prison... Il clôt cet album par "Cause I know that I'm better in the end", une façon d'adresser un dernier regard à son passé avant de tourner la page.

Finalement ce premier opus, rongé par la haine, la trahison et la vengeance, est très inégal. Peut-être, était-il trop pressé de revenir sur scène et de régler vite fait ses comptes avec Escape The Fate, le groupe a parfois oublié l‘essentiel et les chansons se font concurrence au lieu de s‘unir pour former un ensemble cohérent. Il y a aussi beaucoup de solos impressionnants, mais ils ne servent pas à grand-chose car ils sont injustement placés. Le groupe doit évoluer et gagner davantage en maturité, autant dans les paroles que dans le positionnement des morceaux. À mon sens la troisième catégorie de morceaux n’avait pas lieu d’être.

6 Commentaires

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exorciste - 24 Novembre 2012: Bonne chronicle, tous est bien dis des imperfections remarqués connaissant ETF mais détestant; FIR est beaucoup mieux même si on se rapproche légérement de l'emo, sa passe ! Attendont que leur tournée s'achéve pour un deuxième album !
deathisalive - 25 Novembre 2012: un album bâclé et 17/20?
BlackDieRose - 25 Novembre 2012: Bâclé dans le sens que le projet initial annoncé n'a pas été réalisé. Comme je l'ai dit à la base, il devait y avoir un album en 2 Cds, comme ce n'a pas été le cas, je trouve qu'ils ont agi sur un coup de tête d'où le terme bâclé. Ensuite cet album est très bon malgré des imperfection j'ai enlevé 2 point pour les morceaux incohérents qui serve de remplissage ici, 0.5 points à cause de la précipitation et 0.5 à cause de The Drug In Me Is You qui est un morceau que subjectivement je n'ai pas apprécié.
On peut faire les choses vites et biens...
deathisalive - 28 Novembre 2012: Excellente capacité d'analyse, d'autant plus que je partage grosso merdo ton opinion... ah lala si seulement des gens comme toi pouvaient corriger les copies du bac...
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