Red for Fire: An Icelandic Odyssey: Pt. I

Liste des groupes Black Progressif Solefald Red for Fire: An Icelandic Odyssey: Pt. I
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15/20
Nom du groupe Solefald
Nom de l'album Red for Fire: An Icelandic Odyssey: Pt. I
Type Album
Date de parution 18 Octobre 2005
Enregistré à Toproom Studio
Style MusicalBlack Progressif
Membres possèdant cet album70

Tracklist

1. Sun I Call
2. Survival of the Outlaw
3. Where Birds Have Never Been
4. Bragi
5. White Frost Queen
6. There Is Need
7. Prayer of a Son (Poem)
8. Crater of the Valkyries
9. Sea I Called
10. Lokasenna

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Solefald


Chronique @ leclavierlugubre

03 Octobre 2008
Voyant l'absence de chronique sur cet album je vais tenter de parler de Red For Fire.

Pour situer le contexte, j'ai entendu parler de Solefald à une période où je n'écoutais pas ce qu'on appelle de viking metal.

J'ai beaucoup aimé.

L'album s'ouvre sur une pièce intitulée "Sun I call", introduite par un ... saxophone!!! - c'est assez rare pour être souligné - et écouter un saxophone jouer des mélodies épiques et typiquement nordiques est assez intéressant, vous en conviendrez.

Passée cette surprise, ce morceau est un pur bijou de black metal progressif, dans la structure - typique prog formé sur une sorte de canon ( un ajout progressif d'instruments pour arriver à une mélodie où tous les instruments se mêlent), dans les mélodies qui - pour le néophyte de viking que je suis -m'ont directement inspirées un paysage brumeux et scandinave.
Et cette impression ne m'a plus quitté.

Concept album introduit textuellement dans le livret de ce disque, il parle de la quête initiatique et tragique d'un barde nordique - skald - accusé du meurtre de sa dulcinée, la musique suit parfaitement et c'est un régal de profiter de l'album le livret de l'album sous les yeux.

Je retiendrais le second titre : "Survival Of The Outlaw" pour ses riffs black mêlant modernité et tradition ( black 90's norvégien), "There is Need" presque death et bien oppressant et malsain avec un riff simpliste et répété, ainsi qu'un chant très très old school, entrecoupé de touchantes mélodies vocales et instrumentales assurées par Cornelius Von Jackelln ( les voix extrêmes étant assurées par Lazare, la deuxième tête de cette hydre nordique) et le poème " Prayer of the son " rappelant Elend par sa structure voix déclamée et déprimée sur orchestrations, vraiment superbe.

Malgré tout il y a toujours des défauts à signaler tel que certains riffs trop simples qui tranchent avec la structure bien progressive sur certains morceaux, ou la prod trop propre, mais cela reste subjectif.

Un beau voyage.

15/20

2 Commentaires

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rikkit - 29 Mars 2011: Je voudrais souligner que le saxophone n'est pas si incongrue pour jouer des melodies folkloriques, il suffit d'écouter Allan Stivel pour s'en convaincre.
leclavierlugubre - 31 Mars 2011: tout à fait vrai, mais, à moins que je ne me trompe, à l'époque je n'avais jamais entendu cet instrument dans une musique pagan metal...
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Chronique @ AmonAbbath

14 Juillet 2009
Si le concept album est déjà un bien audacieux projet, le présenter sous forme d'un diptyque demande une bonne réserve d'idées permettant de justifier ce choix. Solefald, qui il y a peu de temps encore n'était connu que par une toute petite élite (dont je ne faisais pas partie), a décidé de tenter l'expérience. Instrumentations surprenantes, voix variées, riffs bien entendu, histoire typiquement nordique : sur le papier, on peut dire que tout y est. Mais voyons comment tous ces éléments résistent à l'épreuve de l'étalement sur deux albums.

Le destin cruel du héros, un barde (comme l'explique leclavierlugubre dans sa chronique) peut donc se mettre en marche. Sun I Call débarque avec sa démarche progressive (le même thème repris à la chaîne, auquel s'ajoutent chaque fois des voix ou des instruments différents) ponctuée de nappes de violons et de touches de saxophone, un instrument si rare et qui pourtant apporte tant à une chanson (il y a ici un bon lot d'émotions et le saxophone y est pour beaucoup, les musiciens ont en plus la bonne idée de nous en offrir un solo juste avant la montée en puissance finale du morceau). Red For Fire, première partie de la saga, est bien lancé.

Les deux chansons suivantes ne laisseront pas la tension retomber. Survival Of The Outlaw enchaîne de suite sur un rythme death-black, toujours accompagné de violons et finissant sur un fantastique passage mélodique et épique, suivi de Where Birds Have Never Been, titre le plus black de l'album, classique mais les orchestrations sont bien placées, donnent un aspect inquiétant. Il faudrait que tout cela dure, malheureusement la suite fait place à quelques égarements...

Il y a encore du bon (Bragi, White Frost* Queen - à laquelle s'additionne la voix cristalline d'Aggie Frost* Petersen - , deux chansons calmes mais envoûtantes) voire du très bon (Crater Of The Valkyries qui, du haut de ses huit minutes passées, demande plusieurs écoutes pour être apprécié à sa juste valeur). Mais on s'ennuie vite aussi avec There Is Need dont le riff répété à tue-tête finit par énerver, Prayer Of A Son, poème peu utile sur fond instrumental (cet aspect du concept est mieux géré par la suite, sur l'album Black For Death), et Sea I Called qui reprend exactement le même thème que Sun I Call (thème qu'ils avaient déjà suggéré une seconde fois à la fin de There Is Need!), ce qui enlève un peu du sublime qu'il peut avoir à la première écoute.

Il y a donc certaines longueurs, des répétitions et autres reprises de thèmes qui, sans tout gâcher, n'apportent strictement rien. La première moitié du cd est tout de même bien ficelée (quel euphémisme), et on est en droit d'attendre de Black For Death un album qui conclura la saga avec la même classe.

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