Hell Is Empty and All the Devils Are Here

Liste des groupes Grindcore Anaal Nathrakh Hell Is Empty and All the Devils Are Here
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17/20
Nom du groupe Anaal Nathrakh
Nom de l'album Hell Is Empty and All the Devils Are Here
Type Album
Date de parution 29 Octobre 2007
Labels Feto Records
Style MusicalGrindcore
Membres possèdant cet album197

Tracklist

1. Intro / Solifugae 01:05
2. Der Hölle Rache Kocht in Meinem Herzen 03:39
3. Screaming of the Unborn 02:46
4. Virus Bomb 03:36
5. The Final Absolution 03:55
6. Shatter the Empyrean 03:05
7. Lama Sabachthani 03:48
8. Until the World Stops Turning 02:53
9. Genetic Noose 03:34
10. Sanction Extremis (Kill Them All) 03:33
11. Castigation and Betrayal 04:02
Total playing time 35:57

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Anaal Nathrakh


Chronique @ FkAy

09 Juillet 2008
Ouf.

Ok - je reprends mes esprits, je me concentre et je me repasse cette machine de guerre dans mes tympans.

Je vais commencer par casser tout le suspense : avec un album de cette trempe, Anaal Nathrakh fait passer les trois quarts des groupes de Metal pour des comptines enfantines.

D'abord, pour bien apprécier la musique, il peut être nécessaire de fouiller dans l'idéologie du groupe, donc voici quelques explications :
- les paroles n'ont jamais été publiées, nous ne disposons que d'extraits de quelques titres, allez savoir pourquoi. Ce dont nous sommes sûrs, c'est que le groupe s'inspire de la théorie nihiliste de Nietzsche.
- Les textes du groupe n'épargnent rien ni personne. Tout doit mourir, tout doit disparaitre, d'une seconde à l'autre. Brutalement.

Maintenant que vous savez ceci, vous êtes prêt à écouter la musique d'Anaal Nathrakh… Encore une précision : le titre du groupe n'a rien a voir avec le cul, il s'agit de la formule prononcée par Merlin dans Excalibur, entrainant aussi bien la création que la destruction… Mais pour ce groupe, c'est la deuxième option qui sera choisie.

Alors, que nous a fait "Le Souffle Du Serpent" ici ? (Traduction littérale du nom du groupe)
Hé bien, on commence avec un instrumental pré-apocalyptique. Préparez-vous a mourir !!
Les trois titres suivants donnent le ton : le niveau de violence monte de trente degrés. L'apocalypse a commencé. Ces trois titres sont menés par des riffs très accrocheurs, qui tiennent l'auditeur en haleine. Il faut dire qu'avec l'excellente production dont le groupe dispose, l'ambiance dégagée est vraiment écrasante, saillante, et surtout infernale.
Le son est monstrueusement lourd. Les moments de répit présents dans "Domine…" n'existent plus. La batterie explose les bpm, les guitares sont effrayantes -quoique le son était plus aigu et saccadé dans "Eschaton"-
En ce qui concerne les vocaux, vous aurez droit à tout : des vocaux criards pour la plupart du temps. Vous aurez aussi droit à des vocaux diaboliques, comme dans l'entrainant refrain de "Screaming Of The Unborn". Et -surprise !- vous aurez droit à des parties chantées ..!
Non non non, ne partez pas tous en courant ! Ne vous attendez pas à de la fade variété, loin de là !
Vous y aurez droit à quelques moments, dans le refrain de "Virus Bomb" par exemple. Des parties chantées en voix grave, comme une chorale.

Au niveau des titres, c'est assez séparé : les titres "accessibles" sont placés au debut. Plus vous avancez dans l'album, plus c'est poussé, donc personne ne sera déçu.
Bonne disposition des titres.
Il faut quand même noter quelque chose : le dernier titre… Si vous envisagez de le chanter, assurez-vous d'avoir un tube de Lysopaine à portée de main, on sait jamais. "VI.T.R.I.O.L." hurle (-de douleur ? de rage ?-) de bout en bout de ce titre. La première fois, c'est absolument impressionnant. Im-pres-sion-nant. Le bouquet final. Ce titre marque la fin de cet album de façon spectaculaire.

Mais il faut surtout, surtout ! Que je dise une chose : vous aurez compris que ce groupe est ultra-violent, l'un des plus violents que la scene Métal ait connu. Mais depuis le début de sa carrière, Anaal Nathrakh a toujours su déjouer le sale piège qui apparait lorsqu'on produit de la musique à un tel niveau de violence : à défaut d'être violent, nos ptits britanniques ne le font pas n'importe comment et ne se contentent pas de changer de riff toutes les trois secondes, de faire blaster non-stop la batterie et de gueuler sans arrêt sur une prod' cradingue pour enfin dire "Je suis un groupe violent !". Parce que oui, il y en a eu des groupes violents qui ont voulu trop en faire pour finalement produire une musique sans intérêt. A l'instar de The Berzerker, groupe australien qui avait réussi à éviter ce piège pendant très longtemps… Pour finalement se gaufrer. Nan, quand on écoute Anaal Nathrakh, on ressent quelque chose. On ne fait pas qu'écouter.

Bref, un bon album pour succéder à "Eschaton". Si vous découvrez Anaal Nathrakh avec ce "Hell is Empty" et que vous avez bien aimé, je ne peux que vous conseiller de remonter dans leur discographie, dans l'ordre inversement chronologique.

Un groupe difficilement classable, et surprenant.

Consommez ce disque avec mod"ration tout de même, sinon vous allez avoir des envies de brutalité gratuite.

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Eternalis - 08 Novembre 2008: y ont pa de style musical, juste celui qu'ils ont créé! Cet album tue, simplement!
MakraM - 08 Décembre 2008: Mais je suis trop d'accord avec toi.
J'adore ta première phrase: "Anaal Nathrakh fait passer les trois quarts des groupes de Metal pour des comptines enfantines".
T'as trop raison !!! XD
Sans déconner j'ai écouter l'album en allant au bahut ce matin (50 min de trajet, donc j'ai pu l'écouter en entier). En arrivant j'ai crié sur mon pote qui voulait me serrer la main lol, ça créer trop de rage ce ... machin.
Le genre de musique que lorsqu'on écoute on voit un astéroïde percuter la Terre... Surtout avec "Castigation and Betrayal" !! La plus violente, qui donne le plus d'accès violent lol.
Paindepice - 10 Fevrier 2009: Très bonne album, qui ma littéralement coupé le souffle.
Ah! Et "Castigation and Betrayal", "Lama Sabachthani",...
clochard - 01 Juin 2009: Attention à ne pas caricaturer le nihilisme de Friedrich si peu compris en réalité!
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Chronique @ Eternalis

08 Novembre 2008
Le metal est, depuis toujours, un genre soumis aux pires stéréotypes et clichés existants, et ce (probablement) à cause de nombreux incompétents osant prétendre être sincère dans leurs travaux (Marilyn Manson, pour ne citer que lui). Ce monde si particulier voit aujourd’hui l’émergence au premier plan d’un des groupe les plus hallucinants de ces dernières années : Annal Nathrakh.

Si j’avais longtemps imaginé le phénoménal « City » de Strapping Young Lad comme l’album le plus violent de tous les temps, il faudra revoir mon jugement suite à l’écoute de ce maître album en matière de violence. Ecouter « Hell… » n’est plus une distraction (un mot bien désespérant, pourtant trop souvent lié à la musique), non c’est un combat de tous les instants contre cette bande-son apocalyptique.

L’écoute, malgré ses seulement trente-cinq minutes, se révèle épuisante et l’on ne ressort indiscutablement pas indemne d’un tel disque, et ce en partie grâce (ou à cause comme vous voudrez) à l’aliénant et aliéné vocaliste V.I.T.R.I.O.L dont la prestation dépasse tous ce qui est connu en matière d’apocalypse et de déluge de haine.
Que dire de ces hurlements bestiaux sur le refrain (?) de « Screaming of the unborn » ou de la schizophrénie animant le dantesque « Lama Sabachthani » où deux, trois voire quatre pistes de « chant » se superposent pour former cette folie dévastatrice et haineuse en partie inspirée des travaux du philosophe du nihilisme Frédéric Nietzsche. Comment ne pas frissonner à l’écoute du désespéré « The final absolution » où les vocaux se font dans un premier temps désabusés, et vomis de telles sortes que l’on a le sentiment que les protagonistes baissent les bras, pour finalement ôter leurs camisoles de forces et hurler une véhémence déchirante de sincérité à un monde qui semble les avoir reclus à jamais.

Une misanthropie exacerbée émane de ce disque qui peut se targuer d’être bien plus qu’une simple galette miroir mais bel et bien un acte philosophique et religieux.
Car A.N n’est pas un groupe dont on sera fan ou dont on appréciera la musique futur. Non, A.N impressionne et subjugue mais plus par ce qu’il véhicule que par ce qu’il propose : une totale négativité. Le phénoménal dernier titre, « Castigation and Betrayal », en est la preuve vivante. Étant décrit par le groupe lui-même comme étant « aussi violent que la musique peut l’être », ce titre est une pure explosion de haine à la face d’une humanité en passe de vivre son autodestruction. Une telle hystérie émane de ce morceau qu’il en devient indescriptible et presque indigeste lors des premières écoutes, mais il franchit dans un même temps une nouvelle limite en matière d’agressivité (est-ce réellement le terme ?) sonore.
Un album incroyable dont la portée est si grande que les mots me manque pour en parler sans le dénaturer ; les sons se révélant beaucoup plus intense que ce que n’importe quelles paroles pourraient émettre.


19/20

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ArchEvil - 08 Août 2009: Ben nan, y a pas moyen. j'aurais fait des efforts pourtant... Pourtnat c'est pas cette violence qui me rebute, je crache pas sur un last days of Humanity ou un Revenge, mais là, ça sent le monsieur propre; Et ce brailleur qu'on a tendance à ensencer à crever, j'dois être un extra-terrestre à le trouver inutilement poussif... On a pmême été jusqu'à qualifier ce groupe "d'expérimental". j'ai beau écouter, réécouter ça dans tous les sens possibles, mêmes les différentes sonorités ( qui au final ne s'avèrent pas être placée avec tant de génie - aller boum par là, et puis ben j't'envoie un trémolo bien grincant pour te faire gémir - ) me laissent de marbre. ce groupe n'est pas fait pour moi, faut croire.
Eternalis - 08 Août 2009: C'est marrant que tu laisses un comm maintenant car je suis justement en train de les réécouter cette semaine, et de me dire que le nouveau et Eschaton seront mes prochains achats.

Et oui, c'est pas fait pour toi. Parce que niveau brutalité et schizophrénie, je pense que AN va très loin. Dire que c'est avant-gardiste est faux, ce n'est pas une volonté des anglais et le tout est simplement violent au possible, presque bruitiste parfois. Concernant Vitriol, il sait tout faire pour moi vocalement, ses vocalises claires sont assez exceptionnels et ses déjections vomis et haineuses sont un vrai régal de nihilisme...enfin, ce n'est que mon avis, mais peu de groupes retranscrivent ça.

Après, ce qui me chiffone un peu, c'est comment ce groupe fait pour avoir une telle médiatisation avec une telle musique, certains étant beaucoup moins brutaux mais paradoxalement plus délaissés. AN ne fait pourtant aucun compromis...
ArchEvil - 08 Août 2009: Ben j'ai plutôt remarqué que leur but était de jouer plus violemment possible. Mais bon des groupes de ce genre là, j'en ai entendu quelques uns, mais AN ne m'impressionne pas, il lui manque probablement ce petit truc qui me ferait entendre une bande de détraqués délivrant une musique exutoire tout simplement inhumaine, là ça ne prend tout simplement pas.

'fin la médiatisation du groupe n'est pas si énorme que ça, puis ça reste quelque chose de plus ou moins abordable, le gars qui veut mettre un truc qui lui saute indubitablement à la gueule, il ne crachera pas sur un album d'AN, le groupe semble même plutôt apprécié.
Brutal_Kinetic - 21 Décembre 2009: après avoir lu vos chroniques (toutes en écoutant les titre d'anaal nathrakh proposés), j'ai juste envie de fermer ma gueule et de me faire tout petit, on ce sent incroyablement misérable...
Excellent chronique
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Chronique @ Loki_Gates

28 Août 2010
Anaal Nathrakh est à l’heure actuelle le combo de metal extrême le plus bourrin à souhait au XXème siècle.

Petite présentation des choses : A.N. sont deux, un chanteur V.I.T.R.O.L. aka Dave Hunt et de Irrumator aka Mickael Kenney qui est aux instruments. Le groupe tire son nom d’une formule magique prononcée par Merlin l’enchanteur dans le film Excalibur.

Leur style est caractérisé de Metal Apocalyptique ; en effet il n’y a pas plus torturé que la musique et le chant de ce groupe. Pourtant, pour certains ce groupe reste très difficilement classable et ils diront donc: "c'est du bruit gratuit". Le pire c'est que j'aime ça !

Petite présentation terminée, je vais à présent vous présenter l’album Hell is Empty, but All Devils are Here.
La boîte à rythme est programmée, Nick Barker est aux cymbales uniquement, le son est monté au plus haut point, c’est parti…

Après une petite intro bien lente et grinçante pour se mettre en bouche, on entre dans le vif du sujet. "Der Hölle Rache Kocht in Meinem Herzen" démarre avec un très bon riff made in Kenney, ça blaste non stop et sans effort, le chanteur pousse des cris plus qu’immondes. On l’imagine en train de se tenir la tête avec les mains comme s’il était pris d’un mal inexpliqué. Ça arrache les oreilles et on continue à en prendre plein la face tellement c’est bon et tellement on est maso d’écouter un tel groupe.

L’intensité ne baisse pas, "Screaming of the Unborn" enchaîne la tuerie et la formule est la même, la violence est sans limite, les cris sont toujours présents, les grognements sont aussi de la partie. Bien sûr, des paroles existent mais elles ne prennent pas souvent le dessus. La formule est la même musicalement, ça blaste les oreilles, les riffs sont parfaits, c’est du bonheur !

On continue et on arrive au premier titre où la voix claire du chanteur fait son apparition, "Virus Bomb". En effet, les couplets sont hurlés, massacrés, torturés, bref excellents et nous, nous sommes là et reprenons en cœur le refrain très simple «VIIIIIIIIRUUUUS BOMB». A noter que lorsque vous prononcez BOMB, c’est comme un coup de massue en travers de la tronche puissance dix.

"The Final Absolution" est mon titre préféré, il est aussi le plus long de l’album. Du haut de ses 03:56, il offre une structure un peu plus abordable pour les personnes qui seraient sur le point d’appuyer sur le bouton EJECT de leur chaîne hi-fi (si cela n’est pas déjà fait). En effet, on n’oublie pas le blast, mais il est un peu moins présent, il laisse place à quelque chose de plus «calme» (même si le mot calme n’est pas vraiment approprié pour ce groupe et cet album). On retrouve aussi, la voix claire de Mister Hunt sur le refrain, car en effet, il chante aussi même si ce n’est pas ce que l’auditeur non confirmé pourra dire à la première écoute.

Je fais une ellipse sur les titres suivants pour vous dire que si vous n’êtes pas en état de fracasser le disque au milieu de votre écoute, c’est que ce groupe est fait pour vous. Le metal extrême a quasiment franchi les limites de l’audible et de la brutalité gratuite avec cet album et il est sans doute une des références du genre Black Grind.
On a souvent l’habitude de citer Cradle of Filth ou Napalm Death en référence de Metal Extreme en Grande Bretagne et surtout en Angleterre. Désormais, il n’est plus possible de mettre de côté Anaal Nathrakh, pas après un monstre pareil.
Je ne fais donc ici que de mes titres favoris, mais il faut savoir que aucun titre n’est à jeter sur cette galette et qu’elle s’écoute non stop.
Pour conclure, je dirais que 36 min n’est pas assez pour faire saigner nos tympans, l’oreille collée aux enceintes notre chaîne hi-fi, ou même home-cinema, (soyons fous !!!).

LES MOTS MANQUENT POUR DÉCRIRE LES CHOSES SUR CET ALBUM, DÉCOUVREZ PAR VOUS-MÊMES.

Amateurs de l’apocalypse, à vos portefeuilles !!! Cet album est indispensable !!!

Ci-joint une vidéo de l'album suivant, mais étant donné que la méthode ne change pas entre les deux albums, vous pourrez vous faire une première idée avec cette chanson.

LG

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blackangeladaria - 10 Septembre 2010: Wow je vien juste de l'écouter et j'en redemande encore :) "the final absolution" est fort bien et un des plus audible pour certain et très bien placé dans l'album. Que dire de plus apart que j'accroche grave et te remercie de m'avoir fait découvrir ce petit bijou :)
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Commentaire @ amonamarth78

04 Janvier 2008
Faites gaffe à vos tympans, Anaal Nathrakh sont déjà de retour ! Et ils ne sont pas contents du tout ! Après une intro absolument apocalyptique, nous arrivons sur la première piste. Autant dire que c'est jouissif ! Riffs Thrash superbement orchestrés, prod en béton armé, passages emperoriens à faire verser une larme, les grognements de V.I.T.R.I.O.L sont tout bonnement magistraux, il varie avec tout type de voix : Claire, Death, Black, Grind il y en a pour tous les goûts.

On a encore le droit à des samples d'explosions ou même d'armes à feu, si vous cherchez la B.O de l'Apocalypse, ne cherchez plus ! Courrez acheter l'album !
Tous les titres ne sont pas gratifiés de chants clairs, certains se contentent d'avoir un feeling Thrash ou Grind tout en déversant une haine sans précédent.
Alors bien sûr le point fort d'un tel album, c'est qu'il est très orchestré et que tout est correctement mis en place. Ce n'est plus le foutoir comme sur Eschaton !
Tout est maîtrisé, Anaal Nathrakh est au sommet de son art.
Sachez que ça reste tout de même du Anaal Nathrakh, au bout d'un moment vous avez la cervelle désintégrée ou alors vous sortez de chez vous et vous agressez tous les gens que vous croisez. C'est évidemment à consommer avec modération, car la haine beaucoup mieux canalisée est beaucoup plus incisive.

Mention spéciale à "The Final Absolution" qui est pour moi, la plus Apocalyptique de l'album !
N'attendez pas, jetez-vous dessus !

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radicalmat - 08 Janvier 2008: Ce nouvel opus est parfaitement maitrisé, des petites touche par ci et là rappellent meme quelques fois feux emperor (je parle des choeurs opera entre autre...).
Une sensation de puissance et de haine se degage de cette oeuvre qui pour moi est une des bonnes surprises de fin 2007.
radicalmat - 08 Janvier 2008: Ce nouvel opus est parfaitement maitrisé, des petites touche par ci et là rappellent meme quelques fois feux emperor (je parle des choeurs opera entre autre...).
Une sensation de puissance et de haine se degage de cette oeuvre qui pour moi est une des bonnes surprises de fin 2007.
mayhem666 - 21 Fevrier 2008: bonne chronique qui refléte bien l'album en un mot: èxellent
Paindepice - 10 Fevrier 2009: Très bonne albums pour ma part.
A couper le souffle.
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Commentaire @ Skorzeny

24 Mars 2010
Avec Anaal Nathrakh c'est l'apocalypse assuré, la démence et l'hystérie collective de masse, le chaos supra brutal... Mais à partir du moment où tu as survécu à tous ça, que tu n'es pas devenu trop idiot, alors là tu peux commencer à comprendre l'objectif de ce groupe…

Et oui, car derrière ce mur de violence de prime abord infranchissable, se cache une musique intelligente particulièrement travaillée, bourrée d'éléments divers et d'arrangements pertinents. Ce groupe pratique une musique variée aux multiples consonnances, alors que certains riffs sonneront plus rock'n'roll, d'autres seront issu du Death pur et d'autres encore seront plus mélodique. Les rythmiques sont elles aussi très diverses : blasts, syncopes, parfois heavy voir "groovy", entraînantes ou tout simplement rentre dedans!

Le son est énorme, un peu comme le godet d'une pelleteuse prise en pleine gueule. Mais le problème de cette album (pour moi) est cependant le même que la plupart des productions Metal actuelles c'est à dire un son numérisé, dont bien sûr la batterie, bien que très puissante, est la première à en pâtir. La grosse caisse ressemble à un "cliquetis" intempestif, les cymbales sont pour ainsi dire inexistantes, seule la caisse claire semble tirer sont épingle du jeu. La basse quant à elle, a tendance à disparaître puisque les guitares sont une fois de plus les grandes "chouchoutes".

Les points positifs de cet album sont surtout à aller chercher dans la démarche du groupe qui consiste à innover et à sortir du lot par des touches originales, en particulier au niveau des voix que l'on peut apprécier sous forme de Death et de Black avec de nombreuses modulations et parfois sous forme de chants clairs "théâtralisés".
En conclusion si vous aimez les grosses productions "bulldozer" actuelles, originales, variées et très intellectuelles, cet album pourrait bien vous convenir mais si vous êtes plutôt de la "old school" et que vous ne jurer que par Pestilence, Entombed ou Death cet album pourrait franchement vous ennuyer.

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Commentaire @ Scoss

27 Avril 2009
Anaal Nathrakh est très certainement l'un des groupes de Metal extrême les plus originaux et singuliers de ces dernières années. Voilà quelques temps que j'entendais parler de ce groupe et que je me disais "encore un groupe de Black Metal comme les autres"... Puis en 2006 est arrivé Eschaton et son "single" imparable Between Shit and Piss We Are Born, au programme : violence et ultraviolence, Black Metal et Grindcore agrémentés de passages mélodiques du meilleur effet, bref je venais d'être contaminé. Et voilà qu'un an à peine après cette monstrueuse claque le groupe récidive avec Hell is Empty, All The Devils Are Here...

Si Eschaton avait été une méchante claque, HIEATDAH (pour faire court) est un véritable passage à tabac d'une rare violence. Le groupe reprend là où Eschaton s'était arrêté mais radicalise encore sa musique, les partis violentes sont encore plus violentes, les parties mélodiques plus mélodiques. Le groupe diversifie encore sa musique lui donnant tour à tour une dimension épique, martiale, chaotique le tout dans un climat de bestialité rare.

Essayez d'imaginer Emperor et Napalm Death en train de copuler sous un réacteur de Boeing pendant que Ministry et Strapping Young Lad viennent se b***ler par dessus et vous aurez un aperçu de cet album absolument unique en son genre. Le pire est que ce joyeux bordel est d'une cohérence rare, rien n'est laissé au hasard comme si Mick Kenney et VITRIOL avaient savamment orchestré cette folie pour la rendre encore plus destructrice. La brutalité de cet album n'a d'égal que son inventivité.

Alternant tour à tour Black Metal, Grindcore, Death Metal, Indus, passages épiques, riffs Black'N Roll et brutalité sans précédent (Castigation and Betrayal est à ce titre inhumain de violence), HIEATDAH impose Anaal Nathrakh comme les fers de lance d'un Metal Extrême original et sans concession qui laboure les sentiers battus à grands coups de bulldozers. Tout simplement énorme!!!

A écouter en priorité :

Tout l'album


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