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SATAN – Into the Future (Steamhammer ’86) : Satan a cumulé toute une série de turbulences depuis la sortie de son premier album Court in the Act en 1983 chez Roadrunner, disque ayant pourtant eu un immense succès dans son pays d’origine, l’Angleterre. Le groupe perd en effet son chanteur et son batteur dès 1984, partis fonder leur propre groupe Blitzkrieg. L’année suivante, il se rebaptise Blind Fury pour un temps, puis récupère son batteur et change de nouveau de chanteur. Le petit dernier se nomme Michael Jackson et enregsitre avec le groupe enfin stable le mini-LP quatre titres ici présent. Into the Future devrait enfin faire bouger les choses et faire parler de lui, surtout quand on voit le look plus que ravageur des membres de Satan.
Yack, Metal Action fanzine n°06.
SATAN – Into the Future (Steamhammer ‘86) : Encore un nouveau chef-d’œuvre. Ce mini-LP ne contient que quatre morceaux, mais tous mettent sur les genoux. Après l’expérience Blind Fury, les musiciens de Satan sont revenus à leur style originel, un heavy metal speedé et mélodique, avec un nouveau chanteur. Into the Future s’inscrit dans la lignée de Court in the Act, mais est bien plus élaboré, en particulier au niveau de ses rythmiques, sans occulter un chant et des guitares absolument géniaux. J’ai littéralement craqué sur Into the Future, que je classe aussi haut dans mon estime que Walls of Jericho d'Helloween.
Steph, Troubadour fanzine n°02
SATAN – Into the Future (Steamhammer ‘86) : Satan refait surface après son premier album Court in the Act paru trois années auparavant. Le groupe est parvenu à ranimer la flamme après son excellent premier LP et bien des déboires, alors qu’on le voyait déjà comme l’un des nouveaux chefs de file du hard d’outre-Manche aux côtés de Tokyo Blade. Le problème majeur de Satan a été de dénicher un chanteur stable après le départ de Brian Ross, parti afin de réaliser son projet solo Blitzkrieg, ainsi que celui de Lou Taylor qui officiait au sein du groupe Blind Fury. Le nouveau chanteur se nomme Michael Jackson, sans lien avec son homonyme outre-Atlantique (heureusement !). Sa voix râpeuse rappelle celle de Moore Fin (Morphine pour les intimes), ex-membre de Waysted. Quant à Into the Future, il renferme quatre morceaux, disons quatre joyaux, qui ne s’illustrent pas forcément par leur originalité mais bien par leur concision. Si Satan n’invente rien et si la rythmique d’Into the Future est hésitante, mais paradoxalement très efficace, chaque solo est travaillé et l’ensemble excelle dans l’art de la mélodie, loin du trash-rillettes. De Key to Oblivion à Hear Evil, rien n’est à jeter et on en redemande.
Thierry – L’ame de Fond fanzine n°06 – avril/mai 1987.
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RAVAGE – Wreaking Ball (Roadrunner ‘86) : Groupe avec gentil album, très heavy et parfois speed, avec chanteur hurleur et guitares tueuses, très propre et sans pédigrée, cherches gentils hardos pour les recueillir, ses maitres précédents l’ayant abandonné au bout de cinq écoutes pour cause de lassitude. Enfer Magazine n°47, avril 1987.

HELLOWEEN – Judas (Noise '86) : Le morceau inédit Judas, qui circulait déjà sur des versions pirates, est l’un des titres les plus forts du répertoire d’Helloween, et le voilà enfin pressé sur vinyl. Dans la droite lignée des compositions habituelles du groupe, le morceau est speed et mélodique, et possède un son énorme, en particulier au niveau de la batterie. Un vrai classique. La seconde face permet quant à elle de découvrir le groupe en concert, à coups de Ride the Sky et Guardians avec un son écrasant. Le seul défaut du disque réside uniquement dans sa courte durée !
Steph, Troubadour fanzine n°02.
HELLOWEEN – Judas (Noise '86) : Dernier opus d’Helloween avec Kai Hansen au chant, nanti d’un morceau inédit particulièrent réussi, enregistré en juillet '86. Le tempo est rapide, la rythmique est d’acier, la basse est fluide et nerveuse, et les guitares offrent un festival constant, le tout formant un Speed Metal de classe internationale. La face B regroupe quant à elle deux titres capturés en live à Cologne (en juin 1986), joués à la vitesse du son et devant une foule en délire.
Dominique, Metalorgie fanzine n°08, 1987.
Fabien dit :![]()
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DARK ANGEL – Darkness Descends (NEW Musidisc '86) : fulmination dans le bureau du grand mamamouchi en chef : « Palsambleu, c’est vous qui avez passé le dernier Dark Angel durant ma pause sieste !? Eh bien vous êtes viré, mon vieux ! ».
Mathieu Wintrebert – Enfer Magazine n°47, avril 1987.
C'est surtout le chroniqueur qu'il faut virer.
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GRAVESTONE – Creating a Monster (Scratchcore / GAMA ’86, distr. Just’In) : Avec les allemands de Gravestone, pas d’équivoque: soit vous savez apprécier les timbres de voix assez particuliers, dans la veine de Jon Anderson ou Pavlov’s Dog, soit ces interventions suraiguës vous hérisseront le poil. Le groupe est en tout cas doté d’un son décoiffant et maîtrise bien la vitesse (Danger, Masters of the Earth), tout comme le swing (Dirty City) et la tension progressive (You Can’t Take with You). Avec des musiciens sans reproche et un chanteur qui ne laisse pas indifférent, c’est haine ou passion, sans demi-mesure ! Dominique Dujean, Hard Rock Magazine mai 1987.
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STEELER - Strike Back (Steamhammer / SPV ‘86, Import) : Vous rêvez de savoir imiter Pretty Maids à la perfection : Steeler, groupe allemand de bon niveau peut vous aider. Commandez sa méthode Strike Back, où tous les plans y figurent en détail. Satisfait ou remboursé. Enfer Magazine n°47, avril 1987.

SDI – Satans Defloration Incorporated (Gama ’86, distr. Just’In) : Voici trois dangereux maniaques allemands qui veulent nous envahir avec leur speed-trash-hard-core. Ça démarre tellement vite avec Quasimodo qu’on a l’impression que le disque défile en 45t. On ne souffle pas une seconde à l’écoute de cette galette chargée à l’ammoniaque, véritable détergent pour les oreilles. Treize morceaux menés tambour-battant durant trente-cinq minutes, qui accélèrent le rythme cardiaque, avec en prime quelques intros de guitare acoustique ou des déclarations over-speedées et très directes adressées à la gent féminine (I Wanna Fuck You). Dans son style musical, SDI se débrouille plutôt bien et fait parfois même preuve d’un certain sens de la mélodie (Take Off your Hands, Bloodsucker). Ces cousins germains sont toutefois loin de donner dans la dentelle, musicalement et textuellement (Panic in Wehrmacht, Chainsaw), leur metal étant plutôt du genre incendiaire (Young Blood, I Don’t Care). Le speed-trash n’étant pas ma tasse de thé, j’avoue que SDI fait malgré tout partie de la crème du genre. Georges Amann, Hard Rock Magazine mai 1987.

CLOWN ALLEY – Circus of Chaos (Alchemy ‘86) : Encore du speedmetal me direz-vous, et c’est vrai que l’intrusion du métal dans le Hardcore a tendance à se généraliser ces temps-ci. Toujours est-il que les américains de Clown Alley sont 80% Speed Metal, même plus speed que metal, tellement certains titres dégagent ! Le tout est entrecoupé des traditionnels breaks lents tandis que certains morceaux témoignent d’un peu plus de recherche et d’originalité. Un bon disque pour les amateurs de Metalcore, avec un seul regret : le son un peu juste. Alienation n°20, avril/mai 1987.
CLOWN ALLEY – Circus of Chaos (Alchemy ’86) : Clown Alley n’est pas purement Hardcore car plusieurs de ses riffs sont metal. Certains morceaux sont très bons et le reste est juste moyen. Écoutez pour vous faire un avis. 5/10. Ramses, Decibel of Death n°08, second semestre 1987.
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WARFARE : Mayhem Fuckin’ Mayhem (Neat / Roadrunner ’86) : Si Warfare était parvenu à me convaincre musicalement, je ne croyais pas à sa réussite après la sortie de Metal Anarchy, tant son style restait figé et si britannique, aux rythmes lourds et au chant rageur. Son nouveau disque me détrompe radicalement car, nanti d’un nouveau bassiste en la personne de Zlaughter, le groupe d’Evo nous emène dans des contrées où thrash & fun se mèlent pour notre plus grand plaisir, sans que la qualité des morceaux, leur vitesse, mais aussi leur esprit rageur et destructeur, n’en pâtissent (Atomic Slut, Projectile Vomit, Murder on Melrose). Warfare est peut-être la réponse britannique face à l’invasion du thrash américain. Dominique, Metalorgie n°08, 1987.
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MEFISTO – Megalomania / The Puzzle (demos '86) : Mefisto est un trio suédois de death/black/speed/thrash metal, comme il se plait à l’évoquer. Enregistrées à six mois d’intervalle, ces deux demos diffèrent peu et présentent huit morceaux de très bon speed influencé par Slayer. Plusieurs titres possèdent d’excellentes intros, parfois à la guitare sèche, suivies de passages très rapides et farcis de nombreux breaks. Ronan, Troubadour n°03.

VULCANO – Bloody Vengeance (Cogumelo ’86) : Un putain de heavy Death Metal en provenance de Sao Paolo, qui pisse à la raie de Sepultura, à l’image du morceau Dominions of Death, un violent mélange de Death et Bathory. Je suis complètement dingue à l’écoute du titre éponyme, pas si rapide mais sacrément lourd. Un disque à mettre dans les mains de tous les thrashers. Note : 9,5/10. Domino, Decibel of Death n°07, second semestre 1987.

RATOS DE PORAO – Descanse De Paz (Baratos Afins ’86) : Encore un groupe de Hardcore brésilien à la Lobotomia et Armagedom, mais avec de meilleures idées. Certains morceaux aux riffs métalliques sont écoutables et le reste est à jeter. Note : 3/10. Ramses, Decibel of Death n°09, second semestre 1987.