1. LE MIROIR

Le miroir m'effraie. Il m'inspire du dégoût
Suis-je l'ennemi ?
L'image reflétée incarne l'hypocrisie
Mon essence est le paradoxe, le conflit perpétuel
Ma folie est une citadelle, une forteresse imprenable
Un combat quotidien avec un adversaire invisible
Mon aliénation est ce sentiment
L'abnégation de ma réflexion
Mon aliénation est ce sentiment
La célébration de mon égoïsme
Une lutte fratricide, un déchirement
Une rupture entre l'idéal de moi
Et ce que je suis l'ennemi ?
C'est moi . Je suis mon pire ennemi.

"Tout ce que je n'ai pas dit au bon moment. Toutes les personnes que je n'ai pas écouté alors qu'il le fallait. Toutes les paroles qui ont blessées des gens dans leur âme. Toutes ces actions me font souffrir car j'ai été en désaccord avec mon idéal. Toutes ces erreurs font que j'ai du mal à me regarder dans un miroir. Avant de vouloir changer le monde il faut d'abord penser à se remettre en cause."


2. CONDAMNÉ À VIVRE

Condamné à vivre / Condamné à mourir
La frustration de la naissance / La solitude de l'existence
Je suis condamné à vivre
Des spasmes douloureux rythment mon agonie
Étouffé / Étranglé
Par cette vie imposée
Condamné à vivre / Condamné à mourir
L'absolue sérénité de l'enfance
Masque la future décadence
D'un être confronté aux supplices du genre humain
La naissance est un sacrifice
Où l'enfant est mis à mort
Sur l'autel de l'éducation
La vie est un calvaire de désillusions
Menant au gouffre de la servitude

"Pourquoi s'évertuer à donner naissance dans un tel monde ? Donner la vie mérite réflexion. J'ai peur de donner la vie à quelqu'un qui pourra me le reprocher.
J'ai peur de condamner à vivre quelqu'un dans la souffrance et le malheur. J'ai peur de l'éducation que je vais pouvoir donner. En voulant donner la liberté je risque de me transformer en bourreau."


3. CICATRICES

Histoire souillée / Peuple bafoué
Mensonge blanc / Génocide noir
Notre passé est un marécage
Le champ de bataille d'une guerre sans fin
Où les cadavres s'amoncellent
Dans la brume d'un futur incertain
Honteux d'une couleur
Honteux de mes ancêtres
Suis-je vraiment coupable d'une histoire, d'un passé
Je n'étais même pas né et pourtant j'ai honte
Sous la couleur de peau se cache la culpabilité
Les plaies guérissent mais laissent des cicatrices.

"L'histoire est un fardeau surtout quand celle-ci est pleine de souffrance et de haine. Des époques anciennes continuent d'influencer nos relations quotidiennes et je pense que c'est notamment le cas pour l'esclavagisme, Lorsque je pense à cette période, savoir que mes ancêtres ont pu participer à cette folie me fait souffrir. Je pense que les relations entre blancs et noirs sont toujours teintées de racisme et de relents de colonialisme. Les génocides d'hier sont les névroses des peuples d'aujourd'hui."


4. HISTOIRE ORDINAIRE

Crier / Pleurer / D'amour / D'effroi
Sept ans inerte dans la neige
A pleurer mon désespoir / A fuir l'alcool
La souffrance d'un enfant prisonnier de son amour
A entendre ses cris / Je voulais mourir
Une cage de désespoir / Un cachot sans lumière
Ma vie est une tombe s'il revient ce soir
Crier / Pleurer / D'amour / D'effroi
Mon enfance est un champ de ruine
Mes souvenirs / Une désolation / Une destruction
L'espoir de te voir stopper l'alcool

«L'alcool n'est pas un produit banal, il fait parti intégrante de la culture et des traditions françaises. Cependant ses effets sont néfastes tant au niveau de la santé, mentalement ou encore socialement. Cette « Histoire ordinaire » est celle que des milliers d'enfants vivaient, vivent et vivront si personne n'est capable de dénoncer l'alcool en tant que facteur de misère sociale. Cette « Histoire ordinaire » est celle des enfants qui voient leur famille s'enfoncer chaque jour un peu plus dans le gouffre plutôt que de réclamer ce qui leur est dû.


Cette « Histoire Ordinaire » est celle que personnes n'osent dénoncer même si elle a court juste à coté de chez soi. L'alcool cause plus de problème qu'il n'apporte de solution.»


5. L'ESPOIR (D'UN GRAIN DE SABLE)

Au crépuscule de l'ignorance
La sauvagerie célèbre sa sinistre victoire
Au crépuscule de l'ignorance
La compassion est une insulte
Sur des cimetières de souffrance
Se dresse le temple de la barbarie
Une armée d'ombre pleure ses désillusions
Face à des siècles d'exploitation
A l'aube d'une nouvelle hécatombe
Le capitalisme achève de composer,
S'inspirant des racles d'une humanité agonisante,
Sa Symphonie Mortuaire
Maudite soit une société où la souffrance est légitime
Maudite soit cette société où la mort est une valeur

"Le système capitaliste est un système archaïque, le cautionner est une insulte à la capacité de réflexion de l'esprit humain et au sentiment de compassion que l'homme peut éprouver. Ce système est le symbole de la destruction et de l'aliénation de millions d'individus, de la mort cruelle de milliard d'animaux et du pillage des ressources naturelles de notre planète. Il faut savoir que tout ce qui est né doit mourir et ce système comme toute chose disparaîtra, la société croit que son système économique basé sur l'exploitation est éternel.

C'est faux ! Sa fin risque d'entraîner la chute de l'humanité et de la planète dans son sillage. Je ne cautionne pas cette économie dans ma réflexion même si mes actes sont parfois contradictoires. Elle existe, nous devons développer des alternatives aux systèmes barbares, le temps presse !"


6. SYMPHONIE MORTUAIRE

Au crépuscule de l'ignorance
La sauvagerie célèbre sa sinistre victoire
Au crépuscule de l'ignorance
La compassion est une insulte
Sur des cimetières de souffrance
Se dresse le temple de la barbarie
Une armée d'ombre pleure ses désillusions
Face à des siècles d'exploitation
A l'aube d'une nouvelle hécatombe
Le capitalisme achève de composer,
S'inspirant des racles d'une humanité agonisante,
Sa Symphonie Mortuaire
Maudite soit une société où la souffrance est légitime
Maudite soit cette société où la mort est une valeur

"Le système capitaliste est un système archaïque, le cautionner est une insulte à la capacité de réflexion de l'esprit humain et au sentiment de compassion que l'homme peut éprouver. Ce système est le symbole de la destruction et de l'aliénation de millions d'individus, de la mort cruelle de milliard d'animaux et du pillage des ressources naturelles de notre planète. Il faut savoir que tout ce qui est né doit mourir et ce système comme toute chose disparaîtra,
la société croit que son système économique basé sur l'exploitation est éternel.

C'est faux ! Sa fin risque d'entraîner la chute de l'humanité et de la planète dans son sillage. Je ne cautionne pas cette économie dans ma réflexion même si mes actes sont parfois contradictoires. Elle existe, nous devons développer des alternatives aux systèmes barbare, le temps presse !"