Tagada Jones : Descente aux Enfers

Hardcore / France
(2011 - Enragé Production)
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Lyrics

1. NEC'HED MAD

Et de un, à la santé des prêts américains,
Et de deux, au mur de la honte israélien
Et de trois, aux poseurs de bombes, aux attentats,
A la justice qui n'existe pas !

Et de quatre, à la santé d'un dictateur élu,
Et de cinq, à celle de notre petit trou du cul,
Et de six, à l'augmentation de nos impôts,
Et surtout au chômage qui n'a jamais été si haut!

Et de sept, à la santé des banquiers malhonnêtes,
Et de huit, à celui du réchauffement de la planète,
Et de neuf, aux libertés des femmes emprisonnées,
Spéciale dédicace à toutes les femmes voilées !

Putain qu'est ce que ça fait du bien de s'ennivrer,
De s'foutre la gueule à l'envers et puis d'oublier,
Et même si je dois finir complètement bourré,
Je ne serais jamais aussi minable que la société !

Et de dix, à la santé d'la jeunesse UMP,
Et de onze, à tous les fanatiques de croix gammées,
Et de douze, à tous les politiques qui nous font chier,
Qui s'acharnent à réduire nos libertés !


2. ZERO DE CONDUITE

Ce matin je ne sais pas pourquoi,
Je me réveille encore une fois,
Avec une putain de gueule de bois,
Et comme si cela ne suffisait pas,
Ils passent en boucle à la radio
Pleins de connards et d'intellos,
Manquerait plus qu'une interview d'militaire
En désir de carrière!

Non, je ne fais pas parti
De la France qui se lève tôt.
Je n'ai aucune envie de passer ma vie au boulot,
A croire que tout le monde se passe le mot,
Le travail, c'est l'avenir des marmots.

J'ai bien l'intention de faire ce qu'il faut,
Pour m’assurer une vie sans trop d’accrocs,
J'ai bien l'intention de faire ce qu'il faut,
Et quoi qu'il en soit, j'aurais le dernier mot.

Je voudrais juste qu'on me foute la paix,
Enfin faire ce qu'il me plaît,
En retour à toutes vos belles réussites,
Je vous offre un zéro de conduite.
Je rêve de soleil, de soirées et de fêtes,
Alors que vous voulez m'en mettre plein la tête,
Cette vie n'est pas pour moi, société tu ne m'auras pas.
Pour toutes ces conneries,
Ce n'est pas la peine de compter sur moi !

Je ne veux pas être flic, ni trader, ni banquier,
Encore moins avocat, ou pire: douanier,
Toutes vos carrières ne me font pas rêver,
J'ai pas vraiment envie de devenir un enculé !

Je voudrais juste qu'on me foute la paix,
Enfin faire ce qu'il me plaît,
En retour à toutes vos belles réussites,
Je vous offre un zéro de conduite.
Je rêve de soleil, de soirées et de fêtes,
Alors que vous voulez m'en mettre plein la tête,
Cette vie n'est pas pour moi, société tu ne m'auras pas.
Pour toutes ces conneries,
Ce n'est pas la peine de compter sur moi !

Tu sais, j'ai déjà fait mon choix,
Tu sais, le capitalisme, c'est pas pour moi,
Tu sais, non tu ne le sais pas,
Tu sais, tout ça c'est pas fait pour moi,
Pas fait pour moi.

Je préfère vivre libre que de bosser pour toi !


3. LE MOINS QUE RIEN

Hey ! Je suis bien décidé à tout laisser tomber,
A piétiner tous les points de vue,
Les idées reçues,
A réduire en cendre, les mythes et les légendes,
Je ne vais faire qu'une bouchée,
De tous les préjugés.
Hey !
J'éclate une télé, contre un 4x4 mal garé,
C'connard endimanché venait
Tout juste de m'énerver,
J'enfourche mon vélo, et je pars à l'assaut,
J'ai rencard avec la société,
Qui est censée m'aider.

Monsieur, ce n'est pas la peine d'y compter,
Vous n'avez pas encore assez travaillé
La société n'a plus les moyens,
Les vacances de l'autre blaireau
Ont bouffé tous les impôts.

Ici personne ne veut t'aider,
Ici personne ne veut jamais se mouiller,
Ici personne ne veut jamais te donner la main,
T'aider à trouver ton chemin.
Ici personne n'aide les étrangers,
Ici personne n'aide non plus les mal logés,
Ici personne n'aime mes idées,
Du pognon y en a plein, mais jamais pour "les moins que rien" !

J'm'en fous, j'vais quand même essayer,
D'avancer,
De casser toutes les portes fermées,
Hey ! Vous ! bandes de vieux cons,
Faites bien attention,
J' vais foutre le feu à toutes vos actions !

Ici personne ne veut t'aider,
Ici personne ne veut jamais se mouiller,
Ici personne ne veut jamais te donner la main,
T'aider, à trouver ton chemin
Ici personne n'aide les étrangers,
Ici personne n'aide non plus les mal logés,
Ici personne n'aime mes idées,
Du pognon y en a bien,
Mais on n'le file pas aux "moins que rien" !

Et même si personne ne veut m'aider,
Et même si personne ne veut se mouiller,
Un jour, moi le moins que rien,
Avec ou sans vous, j'y arriverais bien !


4. LES CONNARDS

On a tous un brin de conscience qui nous chagrine,
Mais cette histoire me turlupine.
Certes, j'ai payé ma dette envers la société,
Mais j'ai pas l'intention de lui pardonner !

J'ai les nerfs en pelote, j'dois me calmer.

D'un coup, d'un seul, au détour d'une rue,
Je tombe nez à nez avec ce trou-du-cul,
Qui a le toupet de me parler de respect,
Avec un sourire en coin et une lame dans la main.

Trop de connards, trop de tarés, lèvent le bras juste pour s'marrer,
Y a trop de milices, trop d'intégristes, qui f'raient bien mieux de nous lâcher,
Trop d'abrutis, de supporters, qui frappent juste pour exister !

J'ai la triste impression de les attirer,
Entouré je dois les aimanter
A force de me faire chier,
A force de m'emmerder,
A force de me pousser à bout,
Ils vont me faire devenir fou, ils vont me faire devenir fou !

Trop de connards, trop de tarés, lèvent le bras juste pour s'marrer,
Y a trop de milices, trop d'intégristes, qui f'raient bien mieux de nous lâcher,
Trop d'abrutis, de supporters, qui frappent juste pour exister !
On pourrait p't'être leur proposer de s'entretuer,
Pour voir lequel pourrait gagner ?
Au moins pendant c'temps là, on pourra vivre en paix !


5. LES CHARS D'ASSAUT

Aux quatres coins du monde on continue de fabriquer,
Des stocks d'armes à tout faire péter,
Qui, apparemment ne seraient destinés,
Qu'à dissuader et maintenir la paix.

Bien sûr il y a quelques bavures,
Les pertes sont colossales,
Mais elles sont inégales,
Il y a l'armée, équipée de la tête aux pieds,
Et puis les autres qui se font massacrer !

C'est pas toujours
Comme dans les films Hollywoodiens,
Le mal triomphe trop souvent du bien !

Alors on envoie de nouveau les chars d'assaut
Les bateaux, les bombes et les hélicos,
Des hommes il y en a plein,
On en perdra certains,
Apparemment leurs vies ne valent rien,
Ou en tout cas sûrement bien moins,
Qu'un simple missile,
Sur le marché américain.

Rien de tel qu'une putain de guerre,
Pour oublier scandales ou crack boursier,
Les lobbies savent bien remettre le navire à flot.
Alors tans pis pour les dommages collatéraux.

Alors on envoie de nouveau les chars d'assaut
Les bateaux, les bombes et les hélicos,
Des hommes il y en a plein,
On en perdra certains,
Apparemment leurs vies ne valent rien,
Ou en tout cas sûrement bien moins,
Qu'un simple missile,
Sur le marché américain.

On envoie de nouveau les chars d'assaut,
Une vie de vaut rien, une vie ne vaut plus rien,
On envoie de nouveau les chars d'assaut,
Une vie de vaut rien, une vie ne vaut plus rien.


6. ALERTE ! ALERTE !

Des machines de guerre continuent toujours
De tout déforester,
L’Amazonie et tous ses alentours
Continuent de trinquer,
Quand les produits chimiques,
Les fumées toxiques continuent de brûler,
Les scientifiques, tous pessimistes,
Sont de plus en plus dépassés,
Un programme bug dans le monde entier.

Alerte ! Alerte ! La terre est au plus mal,
Alerte ! Alerte ! La crise est mondiale,
Alerte ! Alerte ! Les industries continuent,
De déverser leurs merdes à chaque coin de rue.
Alerte ! Alerte ! Les Etats s'en branlent,
Alerte ! Alerte ! Mais le système plante,
Alerte ! Alerte ! Un virus bien connu,
Envahit la matrice qui ne se défend plus.

Les gouvernements et tous leurs pantins
Ensemble se défoncent,
pour qu'les écolos, l'environnement
Et les grenelles s'enfoncent,
Cernés par les lobbies et les industries
Qui protègent les profits,
Qu'une riche tranche de la population,
Devra acheter sous forme d'actions.

Il faudrait p't'être leur filer rencard,
Leur dire franchement qu'on en a marre,
Il faudrait p't'être leur filer rencard,
Les mettre dans l'arène des connards.

Alerte ! Alerte ! La terre est au plus mal,
Alerte ! Alerte ! La crise est mondiale,
Alerte ! Alerte ! Les industries continuent,
De déverser leurs merdes à chaque coin de rue.
Alerte ! Alerte ! Les Etats s'en branlent,
Alerte ! Alerte ! Mais le système plante,
Alerte ! Alerte ! Un virus bien connu,
Envahit la matrice qui ne se défend plus.

Il faudrait p't'être leur filer rencard,
Leur dire franchement qu'on en a marre,
Il faudrait p't'être leur filer rencard,
Les mettre dans l'arène des connards.

Alerte ! Alerte ! La terre est au plus mal,
Alerte ! Alerte ! La crise est mondiale,
Alerte ! Alerte ! Les industries continuent,
De déverser leurs merdes à chaque coin de rue.
Alerte ! Alerte ! Les Etats s'en branlent,
Alerte ! Alerte ! Mais le système plante,
Alerte ! Alerte ! Un virus bien connu,
Envahit la matrice qui ne se défend plus.


7. LA RAISON

Je dois apprendre à me calmer,
A me taire, à me maîtriser,
Entre nous, je peux vous avouer,
Que j'ai bien du mal à me contrôler,
Ma petite amie tente de me raisonner,
De me masquer, de me faire oublier,
Ce monde pourri dans lequel je suis né,
Qui transpire la honte et l'inégalité !

Et croyez-moi, ça n'est pas gagné.

Et elle me dit toujours, qu'il nous reste l'amour,
Qu'on a qu'à tout laisser couler,
Partir ensemble et s'évader.
Et elle me dit toujours, qu'il nous reste l'amour,
Que les hommes se trompent tout le temps,
Aveuglés par la puissance et l'argent !

Malheureusement ou heureusement,
J'ai plutôt tendance à voir le mal avant.

Souvent je me mets à penser,
Qu'on devrait p't'être plus en profiter,
Et je me dis qu'elle a bien raison,
De vivre à fond sa vie et ses passions,
Mais j'ai bien du mal à m'imaginer,
Partir en vacances et regarder,
Tous ces gens qui n'ont rien, qui crèvent de faim,
Et puis les autres qui ne donnent jamais la main !

Et elle me dit toujours, qu'il nous reste l'amour,
Qu'on a qu'à tout laisser couler,
Partir ensemble et s'évader,
Et elle me dit toujours, qu'il nous reste l'amour,
Que les femmes ne se trompent pas souvent,
Et qu'on f'rait bien d'en faire autant

Et elle me dit toujours, qu'il nous reste l'amour,
Qu'on a qu'à tout laisser couler,
Partir ensemble et s'évader,
Et elle me dit toujours, qu'il nous reste l'amour,
Que les hommes se trompent tout le temps,
Aveuglés par la puissance et l'argent !

Les hommes se trompent tout le temps, aveuglés par la gloire, la puissance et l'argent!


8. DESCENTE AUX ENFERS

Le rêve était trop beau pour devenir réalité,
J'ai pas su me contrôler,
Je voulais juste essayer,
Elle ne s'était pas trompée,
Je me suis accoutumé.

Triste spirale, entre le bien et le mal,
Je redeviens animal,
Je ferais n'importe quoi,
Pour calmer ma psychose,
Pour me trouver une dose.

C'est le début d'une longue descente aux enfers,
Qui devient mon univers,
J'aimerais tant faire machine arrière,
Retrouver des repères,
Amère découverte d'un fruit défendu,
Dont je ne me passe plus,
Le mal prend le dessus,
Il a fait de moi une ombre,
Je creuse ma propre tombe.

Elle s'acharne à détruire
Tout c'que j'avais construit,
A démonter une à une les pierres de ma vie

Seul dans la bulle,
Rien d'autre ne compte aujourd'hui,
Dans ma cellule, je ne vois ni le jour, ni la nuit,
Je ne vois ni le jour, ni la nuit,
Ni le jour, ni la nuit.

C'est le début d'une longue descente aux enfers,
Qui devient mon univers,
J'aimerais tant faire machine arrière,
Retrouver des repères,
Amère découverte d'un fruit défendu,
Dont je ne me passe plus,
Le mal prend la dessus,
Il a fait de moi une ombre,
Je creuse ma propre tombe.
Je creuse ma propre tombe.

Le mal prend la dessus,
Il a fait de moi une ombre,
Je creuse ma propre tombe.


9. LUTTER !

J'ai vraiment le cul entre deux chaises, une position qui me rend mal à l'aise,
D'un côté, une vie rangée, une croix sur mes idées,
Et de l'autre un chemin de lutte, de rejet.

La raison me pousse à me ranger, mais la passion me dit de tout casser.
Comment éteindre ce feu qui brûle en moi,
Cet incendie qui progresse pas à pas.

Pas question de se défiler,
Je vais assumer, lutter pour mes idées,
Peu importe si je dois perdre ou gagner,
Je vais faire face et ne jamais me débiner !
Lutter pour mes idées !

Pas question d'ignorer mes convictions, je dois faire un choix, des concessions.
Je suis ni un numéros ni un mouton, la réalité va vous ramener à la raison,

Pas question de se défiler,
Je vais assumer, lutter pour mes idées,
Peu importe si je dois perdre ou gagner,
Je vais faire face et ne jamais me débiner !
Gardez vos critiques et vos menaces,
Car je tiendrais toujours pas place.
J'vois vraiment pas ce qui pourrait m’empêcher,
D'lutter pour mes idées !
Hey, hey, hey, lutter, lutter pour mes idées !

Gardez vos critiques et vos menaces,
Je garderais toujours ma place.


10. LES NERFS A VIF

Come on ! Come on ! (X3)

Aujourd'hui la France est dans la rue,
A protester, à défendre son point de vue
Revendiquer, scander haut et fort,
Crier sa rage, hurler son désaccord.

C'est la crise, on a plus rien à perdre !
Non rien à perdre !
Grève générale,
Les syndicats veulent nous manipuler,
On est tous bien motivé,
L'énorme rouleau compresseur est lancé !

Come on ! Come on !
Plus question de reculer, on va les faire plier,
On va les faire plier, plier !

On est bien décidés à frapper fort,
A casser la machine, dans son effort,
Inverser la vapeur,
Plus rien ne peut nous faire peur !
La révolution est en route,
Ça ne fait plus aucun doute,
Ça n'est plus qu'une question de temps,
Il va falloir être patient.

La tension monte, ça va bientôt dégénérer,
Dégénérer !

Les chiens de garde commencent à charger,
Les syndicats se sont défilés,
Facile de partir négocier,
Pendant que nous, on fait face aux condés,
On fait face aux condés !

On est bien décidé à frapper fort,
A casser la machine, dans son effort,
Inverser la vapeur,
Plus rien ne peut nous faire peur !
La révolution est en route,
Ça ne fait plus aucun doute,
Ça n'est plus qu'une question de temps,
Il va falloir être patient.

La révolution est en route,
Mais il va falloir être patient !


11. L'OTAGE

C'est pas la peine de m'supplier,
La page est tournée !
C'est pas la peine de m'supplier,
La page est tournée !

Assez ! De me traiter comme un chien en laisse,
Assez ! De me rabaisser sans cesse,
Je suis ton esclave et tu me regardes à peine,
Tu me crache à la face
Et moi, je crache à la tienne !
Et moi, je crache à la tienne !

Tel un vautour, tu me tournes autour,
Au premier faux pas, tu te jettes sur moi,
Toujours aux aboies, en quête d'une proie.

Tu vis à crédit dans les beaux quartiers,
Tu dépenses, tu jettes,
Tu profites toujours sans compter,
Tu détestes tout ce qui ne cadre pas,
Avec ta morale, ton éthique ou ta foi.
Lorsque je regarde autour de moi,
Je vois tant de choses que tu ne vois pas.
Tu hais ma vie, moi je hais la tienne,
Tu me connais à peine, tu restes le même !

C'est pas la peine de m'supplier,
La page est tournée !

Tu vis à crédit dans les beaux quartiers,
Tu dépenses, tu jettes,
Tu profites toujours sans compter,
Tu détestes tout ce qui ne cadre pas,
Avec ta morale, ton éthique ou ta foi.
Lorsque je regarde autour de moi,
Je vois tant de choses que tu ne vois pas.
Tu hais ma vie, moi je hais la tienne,
Tu me connais à peine, tu restes le même !
Tu restes le même, tu restes le même !
Tu me connais à peine !

C'est fini !
C'est pas la peine de m'supplier,
Il est trop tard pour reculer,
Quand j'étais au fond du trou,
Il fallait m'achever !
Aujourd'hui, tu vas payer... tu vas payer...
Tu vas payer !


12. LA TRAQUE

Seul, sans personne sur qui compter,
Même pas l'ombre d'une âme de charité,
J'ère, je me terre, je galère,
En quête, à la recherche d'un repère.
Perdu dans cette jungle urbaine,
Traqué, pris au piège, encerclé,
Sans aucune issue pour s'échapper.

Bienvenue dans ce monde moderne, terne,
Qui n'a plus d'odeur, ni de couleur,
Insipide et sordide,
Monsieur joue les candides,
Perdu dans cette jungle urbaine,
Je profite encore un peu d'liberté,
Avant de tomber, au nom des insurgés.

Scander ! Une dernière fois avant de tomber
Scander ! Crier ma rage envers la société,
Scander ! Les nerfs à vif, j'vais rien lâcher,
Scander ! Coûte que coûte,
J'vais m'battre pour mes idées !

Un dernier baroud d'honneur,
Ne me fait pas peur.
J'en ai marre de me cacher,
Ras le bol de la fermer.

J'emmerde les religions !
J'emmerde la mondialisation !
J'emmerde le pouvoir et la loi !
Et je pisse sur les emblèmes de l'Etat !

Scander ! Une dernière fois avant de tomber
Scander ! Crier ma rage envers la société,
Scander ! Les nerfs à vif, j'vais rien lâcher,
Scander ! Coûte que coûte,
J'vais m'battre pour mes idées ! (X3)

Scander ! J'emmerde les religions !
Scander ! J'emmerde la mondialisation !
Scander ! J'emmerde le pouvoir et la loi !
Scander ! Et je pisse sur les emblèmes de l'Etat !


13. DE RETOUR A LA RÉALITÉ

De retour, de retour, de retour à la réalité !

Me voici de retour à la réalité,
Remplie de douleurs et de difficultés,
Je suis à la fois triste, à la fois soulagé,
Je ne sais plus trop à qui je dois me fier,
Je me suis perdu.
Dans cette voie sans issue,
Dois-je lutter ou tout abandonner ?
Me révolter ou me laisser manipuler ?

Si tu joues les mesquines,
Autant taper l'esquive,
Par ici rien n'est garanti.
Les blondes sur des moleskines
Sont derrière les vitrines
Les portes sont toujours blindées.
Tout le monde a son mot pour dire
Quelle est ta place aujourd'hui
Quand tu dois te taire ou parler,
Y a que la merde qui claque,
Dans la bouche de ceux qui jactent
Sur ton avenir.

De retour à la réalité !
De retour à la réalité !

Est-ce que je dois continuer,
A me prendre la tête ?
Est-ce que je dois agir,
Ou rester sans rien dire ?
Est-ce que je dois accepter
De subir sans broncher ?
Ou simplement me lever,
Tout envoyer bouler !
Pas la peine de tergiverser,
Mon choix est déjà fait.
Trop tard pour s'interroger.
J'veux pas crever sans lutter.
Pas la peine de s'endormir,
Y a plus le temps, faut agir !
J'ai pas envie d'regretter,
J'veux pas crever sans lutter !

Si tu écoutes à tord les redresseurs de tord
Tu peux déjà t'allonger.
La vie est une putain de gajeure
Faite de biens et de douleur,
Il va falloir en chier !
Tout le monde a le mot pour te dire
Quelle est ta place aujourd'hui,
C'est toi qui dois m'inventer.
Alors suis tous tes désirs
Car il y a toutes ces vitrines,
Toutes ces portes à défoncer

De retour à la réalité !
De retour à la réalité !



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