1. ENFANTS MARTYRS

Assis tout seul dans l'ombre, je pense à ces gamins
Que des parents infâmes s'amusent à torturer
Délivrant un sadisme d'une violence sans fin
Pour voir leur propre chair souffrir à en crever

Je crache au visage de ces bêtes sauvages
Assassins en puissance agissant par plaisir
Et me demande encore ce qu'elle peut bien trouver
La connerie humaine dans le besoin de tuer

Enfant martyr, enfant martyr, c'est un vent de folie qui s'abat sur ta vie
Enfant martyr, enfant martyr, horreur névrosée d'un amour en délire

Tu ne deviens qu'un corps dans les mains d'un bourreau
Défoulant par pulsions ce qu'il porte en fardeau
Ce sress d'une vie ratée faite de banalité
Où il se sent piégé face à la société

Par ma voix je t'arrache à l'emprise des satires
Dénonçant en ton nom ces êtres aux actes immondes
Pour te rendre aujourd'hui cette force de survivre
Et que brille dans tes yeux tout le bonheur du monde

Enfant martyr, enfant martyr, c'est un vent de folie qui s'abat sur ta vie
Enfant martyr, enfant martyr, horreur névrosée d'un amour en délire

Tu connaitras demain enfin la délivrance
Ce combat n'est pas vain et le cauchemar s'estompe
Cette main que je te tend aujourd'hui vers la tienne
Ne connait que l'amour et a banni la haine

Enfant martyr, enfant martyr, c'est un vent de folie qui s'abat sur ta vie
Enfant martyr, enfant martyr, horreur névrosée d'un amour en délire

Enfant martyr, enfant martyr, l'enfant
Enfant martyr, enfant martyr, martyr


2. JEREMY CLOD'

Un noel comme un autre dans les rues froides et sombres
D'une cité banale en plein coeur de ce monde
Il est seul comme un chien errant sur le pavé
Ce soir pour lui n'est rien qu'une journée de moins

Etre humain solitaire qui arpente la vie
Seul dans son univers, ni parent, ni ami
Son nom sonne dans la nuit en cri de désespoir
Mais Jérémy s'en fout, il n'est jamais trop tard

Jérémy Clod', sans boulot, sans souci
Jérémy Clod', sans frontière ni patrie
Jérémy Clod', sans boulot, sans souci
Jérémy Clod', sans frontière ni patrie

Tu te fous du bourgeois qui te traine dans la boue
De ceux pour qui l'argent coule à flot de partout
La misère des ruelles sous les ponts où tu gèles
T'offre à chaque matin une aurore nouvelle

Egaré dans la vie sans peur du lendemain
Clodo dans le mépris mais sûr de son destin
Solitude exemplaire, d'une âme qui vacille
Entre la raison d'être, la mort et l'avenir

Jérémy Clod', sans boulot, sans souci
Jérémy Clod', sans frontière ni patrie
Jérémy Clod', sans boulot, sans souci
Jérémy Clod', sans frontière ni patrie


3. LIBERTE

Un tiers de la planète, un milliard cent mille hommes
Portant sur leurs épaules le destin d'une patrie
Pour aller de l'avant, la chine se révolte
Vivre enfin aujourd'hui comme l'on vit ici

Des manifs d'étudiants, par milliers dans les rues
Face à l'armée de l'ordre, du pouvoir absolu
Marchent d'une seule voix, bravant la destinée
Refus d'une vérité, désir de liberté

Liberté, l'étendard sanglant élevé
La Chine pleure, ses enfants se font massacrer
Liberté, l'espoir enfin de vivre en paix
Pour un peuple enchainé depuis tant d'années

Liberté, liberté
Liberté, liberté

La révolte engagée se change en boucherie
La purge par les armes dénonçant la folie
D'un système dépassé par des hommes affamés
Qui hurlent au monde entier leur soif de liberté

S'il est de par ce monde d'injustices aussi folles
Où la vie et le mort se monnaient par les armes
A chacun d'entre nous de bien tenir son rôle
De judas dénonçant des actes aussi barbares

Liberté, l'étendard sanglant élevé
La Chine pleure, ses enfants se font massacrer
Liberté, l'espoir enfin de vivre en paix
Pour un peuple enchainé depuis tant d'années

Liberté, liberté
Liberté, liberté

Si les chars font la loi, les étudiants les cibles
Le tyran peut gagner
Si les chars font la loi, les étudiants les cibles
Le tyran peut gagner; à toi de l'arrêter

Liberté, l'étendard sanglant élevé
La Chine pleure, ses enfants se font massacrer
Liberté, l'espoir enfin de vivre en paix
Pour un peuple enchainé depuis tant d'années

Liberté, liberté
Liberté, liberté