Nattvarg : Loups

Black Metal / France
(2005 - Self-Released)
Mehr Infos

Lyrics


LE FLEAU DE BESTEMT

Sous l'éclat de la lune
La nature se dévoile
Pénétrons dans la forêt
Dans l'épaisse obscurité
L'espace d'un instant
Plus rien n'a d'importance
L'extase est si intense
Qu'on ne pourrait la croire source du mal
Mais au plus profond de ses entrailles
Elle nourrit sa mort
Lui accordant tous ses égards
Dans l'ignorance qu'elle est de ce qu'elle porte
De la joie, l'honneur anticipés
L'horreur récoltée
Le fléau de Bestemt
Sera celui de sa meute
Tel une tumeur il se développe en son sein
Mais il ne saurait répandre la mort à dessein
Voyez-moi, j'avance pourtant sans masque
Nul ne saurait être responsable du regard qui lui est porté par autrui
Victime consentante de ce crime vampirique
Elle ne vie que pour le lui satisfaire
L'abandonnement à son bourreau est entier
Elle qui y voit son accomplissement
Lui, l'innocence absolue, ne connaît aucun vice
Son regard porte au loin vers la liberté
Au-delà de la meute où règne la servitude
Lui qui n'est que le fils de ses instincts libertaires
Honneur, fierté
Toi qui m'as crée, qui m'a donné naissance, ne t'en repentis pas
Car de ton sang, de ta chair ont surgis les valeurs, la vraie vertu
Jamais je n'ai demandé à naître en ce lieu, en cette heure
Que chacun prenne ses responsabilités même si cela signifie qu'il meure
Je ne suis en aucun cas responsable du supplice que j'inflige
Car mes victimes viennent au devant de moi, comme pour réclamer le malheur qui leur dû

FRATRICIDE

Fuir, fuir pour me libérer de la meute
De son éteinte fatale
Elle inhibe la volonté
Toute individualité
Blessé Faren n'existe plus qu'en tant que charogne
Vengeurs ses fils s'élancent à la poursuite de leur frère ennemi
Epris de gloire ils s'aveuglent sur leur destin : croient voir l'honneur en place de fatalité
Car en eux l'orgueil a été balayé par la vanité
La vie de la masse ne saurait laisser s'épanouir l'individu
Réellement supérieur et capable de la diriger
Vermines, vous serez toujours dominés tant que vous ne vous serez vous-même crée
De votre sang immérité, je viens signer votre épitaphe
Dans un mouvement des plus imprévus, je bondis à la gorge de Æretørst
Ne lui laissant aucune seconde chance, je goûte ce liquide qui coulait si chaud en lui
Par-dessus ce cadavre égorgé nos regards se pénètrent
Nos grondements ne cessent afin de contenir la rage en nous
Quand celle-ci se libère enfin, seuls parlent nos instincts
Dans un langage de chair et de sang, de crocs et de griffes, de hurlements
La douleur, la haine, l'honneur fusionnent, se braquent
Contre un seul être pour donner la mort
Voici le destin réservé aux esprits grégaires
Souviens-toi et exécute

SUS A L'ENNEMI

Souvenirs de batailles
Où nous combattons pour l'honneur
Notre terre est notre domaine
Nous ne laisserons pas des bâtards en tirer profit
Nous sommes une meute de loups sauvages frappant aveuglément
Nous n'avons pas besoin d'autre raison que punir l'intrusion
Unissons-nous contre les intrus
Sommes-nous réels ou sommes-nous
Les fantômes d'anciens grands combattants
Est-ce réel ou est-ce un rêve ?
Tout fusionne pour enfanter la réalité
Nos terres sont menacées

Par des meutes inférieures
Ils viennent pour nous détruire
Frappez avant qu'ils ne frappent
Tuez, exterminez-les
Aucune pitié dans nos cœurs
Juste une flamme dans nos yeux
Nous faisons bien
La fierté nous guide
Eradiquons le moindre de nos ennemis
Annihilons cette vermine
Mes enfants voici venu votre destin
Soyez prêts à prouver votre bravoure
Le futur de la meute est entre nos mains
Soyons des héros
La pureté de notre sang et de notre culture n'a pas de prix
Si ce doit être une tragédie, ainsi soit-il
Mais mourrons couvert du sang ennemi
Ils vont goûter la profondeur de notre haine
Mort à l'envahisseur
Vive notre gloire et notre honneur

ADEL

Alors que la tension est à son comble, je sens déjà presque l'odeur
Des cadavres qui jucheront ce sol qui leur appartint
D'ici je vois notre race élevée au plus haut rang
De puissance et de respect, de domination
C'est pourquoi il m'est insupportable
De voir ce lâche battre en retraite
Tous sont si faibles
Ils anéantissent tous mes rêves, reflètent si bien ma grandeur
Je serai le maître de chaque chose, de chaque être
Et créerai enfin la race pure
Tous se soumettront à ma puissance
Et reconnaîtront en moi l'être suprême
Oubliez l'espoir qui entache vos âmes
Esprits grégaires ne pensez que par moi-même
Faites-moi une ovation
Et appelez mon nom : Adel
C'est pourquoi il m'est insupportable
De voir ce lâche battre en retraite
Tous sont si faibles
Ils anéantissent tous mes rêves, reflètent si bien ma grandeur
Suivez-moi Forsagt n'est plus
Je vous mènerai à la victoire, à l'honneur
Ne baissez pas le regard, ne courbez pas l'échine
Vous êtes insensibles aux blessures infligées

SUR D'ONIRIQUES CHEMINS

Enveloppée dans les nappes d'un brouillard épais
La nature essaie de cacher tout ce qu'elle drape
Sa sensibilité est mise à nu alors même qu'elle se cache
Mais sache que tout ne peut être vu
Respect t'est dû, vénéré sois-tu
Bientôt s'associe à ce tableau la lune
Alors les cris chantent les runes
Les arbres hauts, la terre profonde
Les animaux, tous grondent
Cette caco-symphonie s'exécute en silence
Il nous unit dans ce monde immense
Je sens l'ennemi tout proche qui m'épie
Invisible tout lui est possible
Rapidement je suis en proie à la peur
Il faut que je fuis ce lieu de malheur
J'entre dans le bois, là je suis dans mon élément
Rien je ne sens ni ne vois
Qui s'apparente au danger que plus tôt je ressenti
J'y attendrai que la nuit ait tout enveloppé
Mais la nuit m'emporte sur d'oniriques chemins
Tout n'est plus rien et se déroule de la sorte :
De retour dans la plaine, je peux voir mon prédateur
Et n'ait ni peur ni pleur en voyant ceux qui viennent
Les cadavres des miens souffrant mille blessures
S'avancent sûrs d'en finir enfin
Des racines de moi s'enfoncent dans le sol
Contraint d'un arbre jouer le rôle, je subis leur loi
Je ne vois dans leur immobilisme
Q'un certain masochisme
La grandeur apeure, les faibles blesse

ERUDITS DE LA HAINE

Enfantés pour être de ce loup le fatal écueil
Nous vivions dans la douleur et la peine
Fruits de la vengeance et de l'orgueil
Nous sommes les érudits de la haine
A travers la mère nature, de par forêts et montagnes
Nous courrons, nous courrons et cherchons l'insurgé
Long est le chemin et parfois dur, mais nous poursuivrons toujours avec hargne
Car notre destinée nous connaissons et nous l'exécuterons sans pitié
Aux quatre vents nous nous dispersons, prêts à abattre un terrible labeur
Persévérance toujours aboutie quand elle est servie par des êtres forts
De la haine versée en nous nous nous nourrissons, nous buvons à la source de cette brutale fureur
Nous n'aurons de repos tant que de l'ennemi nous n'auront arrêté le sort
Humble nous sommes car à l'aurore nous ne possédons ni gloire ni titre
Et seul le sot se laisse aller à de vaniteuses prétentions
Néanmoins, l'un de nous vaincra et des lors pour lui s'ouvrira un nouveau chapitre
Il sera de rang si haut que nous lui accorderons tous notre soumission
Enfantés pour affronter de la vie les fatals écueils
Nous vivons au cœur de mille plaines
Fruits de l'arrogance et de l'orgueil
Nous les érudits de la haine

QUAND FRAPPE LA LOUVE

Tout le jour j'ai passé à observer la tempête au-dehors
La nature m'a montré la fatalité des destins
Lorsque le mien semble se matérialiser à quelque distance de là
Je suis paralysé et enfin la manque
Toi, louve que je ne connais
Je te nomme ma reine
Ton courage et ton audace
Font de toi ma souveraine
Tu seras la maîtresse
De mes moindres fantasmes
Je l'ai perdu, je suis seul
Aaaaaaah
La rage m'étouffe, m'aveugle
Sans elle je suis imparfait
Aaaaaaah
Aaaaaaah
Elle sera ma quête éternelle
Chaque instant lui sera dédié
Jusqu'au jour où je rencontrerais
Un être dont la beauté provoquera en moi
Une réaction qui ne pourra me tromper
Il s'agira de LA louve
Alors je m'avancerai vers elle
Tête baissée en signe de soumission
Et prendrais la seule chose
Qu'elle voudra me donner volontiers :
La mort


Lyrics geaddet von heresiark - Bearbeite die Lyrics