Naastrand (FRA-2) : Chants d'Europe

Folk Metal / France
(2006 - Sabbath's Fire Records)
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Las palabras

1. LES CHACALS

I. Les chacals craignent pour leur peau, heia oho
Car l'heure des comptes viendra bientôt, heia oho oh oh oh oh oh !

Au clocher nous mettrons
Claquant dans le vent notre fanion.

II. Les tambours battent le rappel, heia oho
Et pour l'Europe c'est le réveil, heia oho oh oh oh oh oh !

[Chorus]

III. Les régimistes nous les chasserons, heia oho
Et les marxistes nous les pendrons, heia oho oh oh oh oh oh !

[Chorus]

IV. Des camarades sont tombés, heia oho
Et nous vaincrons pour les venger, heia oho oh oh oh oh oh !

[Chorus]

V. Dans la nuit partent nos commandos, heia oho
Déjà paraît l'Ordre Nouveau, heia oho oh oh oh oh oh !

[Chorus]


2. LA BLANCHE HERMINE

1- J'ai rencontré ce matin, devant la haie de mon champ
Une troupe de marins d'ouvriers, de paysans.
Où aller vous camarades avec vos fusils chargés?
Nous tendrons des embuscades, viens rejoindre notre armée.

La voilà la blanche hermine,
Vive la mouette et l'ajonc.
La voilà la blanche hermine,
Vive Fougère et Clisson.

2- Où aller vous camarades avec vos fusils chargés?
Nous tendrons des embuscades, viens rejoindre notre armée.
Ma mie dit que c'est folie d'aller faire la guerre au front,
Moi je dis que c'est folie d'être enchaîné plus longtemps.

[Chorus]

3- Ma mie dit que c'est folie d'aller faire la guerre au front,
Moi je dis que c'est folie d'être enchaîné plus longtemps.
Elle aura bien de la peine pour élever les enfants,
Elle aura bien de la peine car je m'en vais pour longtemps.
[Chorus]

4- Elle aura bien de la peine pour élever les enfants,
Elle aura bien de la peine car je m'en vais pour longtemps.
Je viendrai à la nuit noire, tant que la guerre durera,
Comme les femmes en noire, triste et seule elle m'attendra.

[Chorus]

5- Je viendrai à la nuit noire, tant que la guerre durera,
Comme les femmes en noire, triste et seule elle m'attendra.
C'est sans doute pense-t-elle que je suis en déraison,
De la voir mon coeur se serre, là-bas devant la maison.

[Chorus]

6- C'est sans doute pense-t-elle que je suis en déraison,
De la voir mon coeur se serre, là-bas devant la maison.
Et si je meurs à la guerre, pourra-t-elle me pardonner,
D'avoir préféré ma terre à l'amour qu'elle me donnait?

[Chorus]

7- Et si je meurs à la guerre, pourra-t-elle me pardonner,
D'avoir préféré ma terre à l'amour qu'elle me donnait?
J'ai rencontré ce matin, devant la haie de mon champ
Une troupe de marins, d'ouvriers, de paysans.


3. LE VIN GAULOIS

Vive le vieux vin de vigne,
le vieux vin gaulois!

Tan, tan, terre et ciel
Chêne feu rouge et soleil
Tan, tan, glaive clair
Un flot de sang vermeil

Mieux que bière ou vin de pomme
mieux vaut vin gaulois!

C'est le sang gaulois qui coule
c'est le sang gaulois!

Sang et vin mêlés ruissellent
sang et vin gaulois!

Glaive maître des batailles
glaive honneur à toi!

Chant du glaive bleu qui frappe
chant du glaive roi!

Qu'au soleil le fer flamboie
comme l'arc en ciel !


4. CHANT DE FIDÉLITÉ

Des hommes à l'âme vile
Portant le sceptre et la croix
Ont imposé dans nos villes
Le reniement de la loi.
Mais pour que toujours sur terre
Reste un point de ralliement
D'âge en âge sont fidèles
Les hommes de notre sang.

Fidèles aux voix de l'âme
Des bois du roc et du sang
Fidèles à la vraie flamme
Fidèles à leurs enfants.
Lorsqu'a chanté la chouette
A l'ombre de nos halliers,
Ils sont entrés pour la fête
Du Glaive et du Chevalier.

Nous veillerons sous l'étoile
Qui veille sur nos destins
Nous ferons gonfler la voile
Vers les rivages lointains.
Nous payerons d'âge en âge
Le tribut de notre sang
Afin que l'or de l'Aurore
Réponde à l'or du couchant.


5. SEIGNEUR BARBARE

Le diable s'agite et t'attire dans le noir,
Rebelle au tonnage et la fierté dans l'âme
Tu gisais enfermé dans un cachot humide,
Libre de t'imposer ces lois qui te suicident
Maintenant tu es libre dans la cité de fer,
Cherchant la voie à suivre pour oublier l'enfer.

Seigneur barbare ! Seigneur barbare !

Au rivage des villes et des siècles impériaux,
Tes passions réunies t'ouvrent des temps nouveaux
Des voix poussent au loin et sortent dans l'arène
Sous leurs casques d'airain et leur masque de haine,
Fier de rendre hommage aux valeurs ancestrales,
Préférant leur courage et leur noble idéal

Seigneur barbare ! Seigneur barbare !

Poussé vers le lointain sur les rives du Styx,
En toi les surhumains tous les remords subissent
Tu maudits la morale car tu es libre et fort,
Car tu combats le mal et tu défies la mort,
Car tu maîtrises en toi ces deux extrémités,
Car tu puises ta foi dans le feu et l'acier

Seigneur barbare ! Seigneur barbare !


6. LES LANSQUENETS

1. Ce monde vétuste et sans joie, faïlala,
Croulera demain devant notre foi, faïlala,
{Et nos marches guerrières feront frémir la terre
Au rythme des hauts tambours des lansquenets (bis)

2. Que nous font insultes et horions, faïlala,
Le jour viendra où les traîtres paieront, faïlala,
{Qu'ils freinent donc s'ils l'osent, notre ascension grandiose
Que rythment les hauts tambours des Lansquenets. (bis)

3. Nous luttons pour notre idéal, faïlala,
Pour un ordre nouveau et impérial, faïlala,
{Et à notre heure dernière, nous quitterons la terre
Au rythme des hauts tambours des Lansquenets. (bis)


7. LES HUSSARDS DE BERCHENY

Pour libérer le pays qu'on enchaîne,
Briser ses liens et massacrer ses ennemis,
Il faut des gars endurcis à la peine
Chacun pour tous et tous pour un réunis.

Voyez, bonnes gens, largués sur vos plaines
Tombant du ciel et rampant seuls dans la nuit,
Ne craignant rien, ni la peur, ni la haine,
Voyez, ce sont les Hussards de Bercheny.

Autour de nous, attendant l'esclavage,
Les libéraux se vautrent dans leur veulerie
Pour eux la paix, mais pour nous le courage
De risquer tout pour secourir la Patrie.

O parachutiste, voilà l'orage,
Montrons nous fiers de nos anciens d'Algérie,
Rien n'est trop dur pour un gars de notre âge,
S'il est Para de Bercheny Cavalerie.


8. HONNEUR ET FIDÉLITÉ

1-
Par les routes inondées de lumière
Nous marchons dans le jour nouveau
Dans le matin claquent nos bannières
Notre foi vit dans nos drapeaux

Honneur et fidélité

2-
Hier, amis, c'était l'aventure
La guerre, les routes, les combats sanglants
Nous avons acquis une âme dure !
Amis, la France nous attend !

Honneur, fidélité (bis)
Sauront nous donner des jours plus beaux

3-
Partout la misère nous tenaille
Notre peuple souffre mille maux
Mais nos coeurs tous prêts à la bataille
Feront naître des temps nouveaux !


9. LES COMMANDOS

I. Les commandos partent pour l'aventure,
Soleil couchant les salue.
Chez l'ennemi la nuit sera très dure,
Pour ceux qui pillent et qui tuent.

France, O ma France très belle,
Pour toi je ferai bataille,
Je quitterai père et mère,
Sans espoir de les revoir jamais.
Lalalala, lala, lala, lala, lala, lala, lala, lalalala
Lalalala, lala, lala, lala, lala, lala

II. Loin du biffin qui toujours les envie,
Un Dakota les dépose.
Loin de la fille qui pour eux toujours prie,
Dans leur pépin ils reposent.

III. En pagayant sur la mer toujours belle,
Ils songeront à leur vie.
Demain peut-être ils seront éternels
Ils tomberont dans l'oubli.

[Chorus]

IV. Si d'aventure la mort les refuse,
Ils rentreront dans leur port.
Et ils boiront le champagne qui fuse
A la santé de leurs morts.


10. PLAINE MA PLAINE

Plaine, ma plaine,
Plaine, ô mon immense plaine
Où traîne encore le cri des loups,
Grande steppe blanche de chez nous.

Plaine, ma plaine,
Dans l'immensité de neige,
Entends-tu le pas des chevaux?
Entends-tu le bruit de leurs galops?

Plaine, ma plaine,
Entends-tu ces voix lointaines?
Les cavaliers qui vers les champs reviennent
Sous le ciel chevauchant en chantant?

Plaine, ma plaine,
Sous l'épais manteau de neige
La terre enferme dans sa main la graine
Qui fait la récolte de demain

Plaine, ma plaine
Va-t-en dire aux autres
Que reviennent le soleil et les étés
Pour tous ceux qui savent espérer

Plaine, ma plaine,
Ô doux vent de ma plaine
Tu peux gémir avec les loups
L'espoir est plus fort que tout !

Plaine, ma plaine,
Mon immense plaine
Où traîne encore le cri des loups,
Grande steppe blanche de chez nous.


11. LA BUTTE ROUGE

Sur c'te butte là, y avait pas d'gigolette,
Pas de marlous, ni de beaux muscalins.
Ah, c'était loin du moulin d'la galette,
Et de Paname, qu'est le roi des patelins.

C'qu'elle en a bu, du beau sang, cette terre,
Sang d'ouvrier et sang de paysan,
Car les bandits, qui sont cause des guerres,
N'en meurent jamais, on ne tue que les innocents.

La Butte Rouge, c'est son nom, l'baptème s'fit un matin
Où tous ceux qui grimpèrent, roulèrent dans le ravin.
Aujourd'hui y a des vignes, il y pousse du raisin,
Qui boira d'ce vin là, boira l'sang des copains.

Sur c'te butte là, on n'y f'sait pas la noce,
Comme à Montmartre, où le champagne coule à flôts.
Mais les pauv' gars qu'avaient laissé des gosses,
Y f'saient entendre de pénibles sanglots.

C'qu'elle en a bu, des larmes, cette terre,
Larmes d'ouvrier et larmes de paysan,
Car les bandits, qui sont cause des guerres,
Ne pleurent jamais, car ce sont des tyrans.

Sur c'te butte là, on y r'fait des vendanges,
On y entend des rire et des chansons.
Filles et gars, doucement, y échangent,
Des mots d'amour qui donnent le frisson.

Peuvent-ils songer dans leurs folles étreintes,
Qu'à cet endroit où s'échangent leurs baisers,
J'ai entendu, la nuit, monter des plaintes,
Et j'y ai vu des gars au crâne brisé.

La Butte Rouge, c'est son nom , l'baptème s'fit un matin
Où tous ceux qui grimpèrent, roulèrent dans le ravin
Aujourd'hui y a des vignes, il y pousse du raisin
Mais moi j'y vois des croix portant le nom des copains.


12. LES DRAGONS DE NOAILLES

Ils ont décoré Paris
Les fiers dragons de Noailles
Avec les drapeaux ennemis
Ils ont décoré Paris.

Lon lon la, laissez-les passer
Les Français reprennent la Lorraine.
Lon lon la, laissez-les passer
Ils ont eu du mal assez.

Ils ont traversé le Rhin
Avec Monsieur de Turenne
Au son des fifres et tambourins
Ils ont traversé le Rhin.

[Chorus]

Ils ont incedié Coblence
Les fiers Dragons de Noailles
Et pillé le Palatinat
Ils ont incendié Coblence.

[Chorus]


13. LE CHANT DES MARAIS

Loin dans l'infini s'étendent
Les grands prés marécageux.
Pas un seul oiseau ne chante
Dans les arbres secs et creux.

Dans ce camp morne et sauvage
Entouré de murs de fer
Il nous semble vivre en cage
Au millieu d'un grand désert.
Bruit des pas et bruit des armes,
Sentinelles jour et nuit,
Et des cris, du sang, des larmes,
La mort pour celui qui fuit.

Ô terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher, piocher ! (bis)

Tous les jours, la cloche rassemble
Alors nous parlons ensemble
Des choses que l'on ne voit plus.

Mais un jour, dans notre vie,
Le printemps refleurira.
Liberté, liberté chérie
Je te dirai : tu es à moi !

Ô terre d'allégresse
Où nous pourrons sans cesse
Aimer, aimer ! (bis)


14. LE COMBAT DE DEMAIN

1. Etait noir la nuit, était rouge le feu
C'était le moment du grand assaut
Coude à coude en marchant ils chantaient par lambeaux
Le refrain de l'hymne des adieux.

Les héros d'autrefois nous convient à leur foi :
Camarades, groupons-nous en avant !
Les héros d'autrefois nous convient à leur loi :
Camarades, tous ensemble à l'assaut !

2. Tous sont morts et leurs casques rouillés dans le vent
Veillent sur mille tombes fleuries
Sur la route au lointain, nos chars rythment en grondant
Le refrain de la grande Patrie.

[Chorus]

3. Le cri de notre histoire et la terre et les morts
Nous appellent au combat de demain.
Nous jurons d'être unis, nous jurons d'être forts,
Europe, ton avenir est le mien.

[Chorus]

4. Avec nos camarades ouvriers et paysans
Nous marcherons la main dans la main.
Une seule jeunesse, une jeune nation
Pour l'Europe et la Révolution.

[Chorus]

5. Etait noire la nuit, était rouge le feu,
La nation semblait à l'agonie,
Plus de chefs, plus de foi, un destin malheureux
S'abattait sur la chère Patrie.


15. LE VERGER DU ROI LOUIS

Sur ses larges bras étendus,
La forêt où s'éveille Flore,
A des chapelets de pendus
Que le matin caresse et dore.
Ce bois sombre, où le chêne arbore
Des grappes de fruits inouïs
Même chez le Turc et le Maure,
C'est le verger du roi Louis.

Tous ces pauvres gens morfondus,
Roulant des pensées qu'on ignore,
Dans des tourbillons éperdus
Voltigent, palpitants encore.
Le soleil levant les dévore.
Regardez-les, cieux éblouis,
Danser dans les feux de l'aurore.
C'est le verger du roi Louis.

Ces pendus, du diable entendus,
Appellent des pendus encore.
Tandis qu'aux cieux d'azur tendus,
Où semble luire un météore,
La rosée en l'air s'évapore,
Un essaim d'oiseaux réjouis
Par-dessus leur tête picore.
C'est le verger du roi Louis.

Prince, il est un bois que décore
Un tas de pendus enfouis
Dans le doux feuillage sonore.
C'est le verger du roi Louis !

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