Malediction (FRA-1) : Condamnés

Heavy Metal / France
(2001 - Brennus Music)
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Letras


1. PRINCE DES TENEBRES

C'est par une triste nuit,
Que je suis devenu ce que je suis.
Une créature sans image
Qui a oublié son visage,
Une créature sans reflet
Qui a oublié qui elle était.
Pour eux, je ne suis qu'un mythe, un démon
Sorti de leur imagination.

Je suis un être abject et infâme,
Qui, pour toujours, a perdu son âme.

Pourtant, quelle funèbre réalité,
Cette vie que l'on m'a donnée
Pour avoir planté sur la croix,
L'épée qui a mis fin à ma foi.
J'ai enterré tous mes pleurs
Et exhumé toute ma fureur,
Car un jour, ils ont renié
Mon amour qui s'était suicidée.

Je suis un être abject et infâme
Qui, pour toujours, a perdu son âme.

Perdu son âme...

2. LE FILS DE SATAN

Sans pitié, ils t'ont sacrifiée
Pour engendrer l'enfant tant désiré.
Trompée et droguée, abusée,
Ils t'ont abandonnée dans ses griffes acérées.

Ta destinée, ils te l'ont volée.
Toi, le choix, tu ne l'avais pas.
Tu as engendré l'enfant de Satan,
Tu as engendré l'enfant, le fils de Satan.

Ta destinée, ils te l'ont volée.
Toi, le choix, tu ne l'avais pas.
Mais, par cet acte inconsidéré,
Aux ténèbres, à jamais, ils t'ont liée.
Tu as engendré l'enfant de Satan,
Tu as engendré l'enfant, le fils de Satan.

Enfant de la chair et de ton sang,
Progéniture maléfique et sacrée.
Tu es condamnée à l'aimer,
Cet enfant né contre ta volonté.

Ta destinée, ils te l'ont volée.
Toi, le choix, tu ne l'avais pas.
Tu as engendré l'enfant de Satan,
Tu as engendré l'enfant, le fils de Satan.

Tu seras à ses cotés, mais ils vont l'élever.
Car, pour le mal, il doit lutter, à jamais.
Satan est son père, son royaume est l'enfer.
Satan est son père, son royaume est l'enfer.

3. CONDAMNE

Le sablier est déjà à demi écoulé
J'entend le pas lourd et sinistre
De l'homme en noir.
La porte s'ouvre mais
Ce n'est la liberté
C'est la mort qui vient pour me chercher.

Une foule sans visage s'est rassemblée
Autour de l'échafaud encore souillé.
J'entends ses hurlements de joie
Qui me condamne à mort.
Pourtant je ne ressens rien,
Ni peur, ni remords.

Car la vie m'a quitté bien que mon sang
N'ait pas encore coulé
La divine hache est aiguisée
Prête encore à tuer.
Je suis condamné.

Car la vie m'a quitté, bien que mon sang
N'ait pas encore coulé
Le dernier grain de sable est passé
La vie m'a quitté bien que mon sang
N'ait pas encore coulé
Une tête de plus est tombée

4. LE MASQUE DE FER

C'est dans le plus grand des secrets qu'à la Bastille, ils l'ont mené
Le visage à jamais recouvert d'un masque forgé dans le fer.
Dans la pénombre de son cachot, recroquevillé, triste héros,
Il pleure l'horreur de sa situation, emprisonné sans raison.

Nul ne pourrait troubler la sentence
Due à cette divine naissance
Dans ses veines coule le sang bleu
Des représentants de Dieu

La tête déjà enterrée dans ce glacial cercueil d'acier
Il crie la longue agonie qui le plongera dans la folie.

Nul ne pourrait troubler la sentence
Due à cette divine naissance
Dans ses veines coule le sang bleu
Des représentants de Dieu

Seul le dévoué geôlier
Entend ses lamentations déchirées
Enfermé depuis tant d'années,
Il savait qu'il ne retrouverait pas sa liberté

C'est dans le plus grand des secrets qu'à la Bastille, ils l'ont mené
Le visage à jamais recouvert d'un masque forgé dans le fer.

Nul ne pouvait troubler la sentence
Due à cette divine naissance
Dans ses veines coule le sang bleu
Des représentants de Dieu.

5. L'HORLOGE

Horloge! Dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : "Souviens-toi !"
Les vibrantes Douleurs dans ton cœur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible;

Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse;
Chaque instant te dévore un morceau du délice
A chaque homme accordé pour toute sa saison

Trois mille six cents fois par heure la Seconde
Chuchote: Souviens-toi!- Rapide, avec sa voix
D'insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois,
Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde!

Remember! Souviens-toi! Prodigue! Esto memor!
( Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or!

Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup! C'est la loi,
Le jour décroît; la nuit augmente; souviens-toi!
La gouffre a toujours soif; la clepsydre se vide,

Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
Où l'auguste Vertu, ton épouse encore vierge,
Où le Repentir même ( oh! la dernière auberge! ),
Où tout te dira : Meurs vieux lâche! Il est trop tard!

Charles Baudelaire (1821- 1867)

6. l'ANGE NOIR

Ombre plus noire que la nuit, son avenir ils lui ont détruit.
Triste, gris et dur comme l'acier, il a le cœur à jamais brisé.
Il est mort mais il vit encore, dans la solitude il s'est enfoncé.
Désormais il doit se venger pour enfin reposer en paix.

Les ailes pour toujours rougies par le sang de ses ennemis.

Cette nuit il survole la cité mais c'est l'âme triste et tourmentée
Qu'il traque ses assassins, ceux qui ont détruit son destin.
Il leur inspire la terreur et il leur fait ressentir la peur.
Il leur rappelle leurs crimes puis les envoie dans les abîmes.

Les ailes pour toujours rougies par le sang de ses ennemis.

Cette nuit, l'enfer l'a ressuscité, il est l'ange noir pour l'éternité
Cette nuit, l'enfer l'a ressuscité, il est l'ange noir.

Il a mis fin à ses pleurs mais il restera à jamais,
L'ange au visage marqué par la perte de l'être aimé.

Pour une seule et longue nuit, le corbeau lui a redonné la vie.

Cette nuit, l'enfer l'a ressuscité, il est l'ange noir pour l'éternité.
Cette nuit, l'enfer l'a ressuscité, il est l'ange noir.

7. APOCALYPSE

(Instrumental)

8. LES ENFANTS DE L'OMBRE

En l'an de douleur 2153,
Les guerres ont consumé la terre
Dans les décombres ou se battent les rats
Des enfants pleurent des larmes de colère.

Du fond de leur pénombre, ils n'ont qu'une seule idée, la punition
Faire payer à l'homme la vie qu'ils ont gâchée

Dans ces lieux de mort, c'est leur force qui règne
Poursuivant chaque proie dans le silence
Aucun remord, aucun signe de peine
Ne peut troubler le prix des sentences

L'espoir d'un renouveau leur donne les raisons de pourchasser
La race dominatrice qui les a fait prier

Les enfants de l'ombre n'ont ni dieu, ni loi, ni maître
Les enfants de l'ombre ont les marques de souffrance
Les enfants de l'ombre ont l'espoir noyé de vengeance

Brasiers de l'univers, le temps a changé de position
Les hommes sont tombés, leur vie n'est plus un rêve.



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