Kobayes : À Bout de Souffle

Hardcore / France
(2005 - Bivouac Productions)
Saber mais

Letras

1. NOUVEAU MONDE

Nous ne sommes pas de ceux,
Qui fléchissent et subissent,
Qui refont le monde,
Autour de quelques verres et de souvenirs amers.
Nous ne sommes pas de ceux,
Qui attendent que ça se passe,
En espérant que ça arrive,
Car rien n'est écrit, rien n'est prédit,
Tout se négocie.

Nous ne changerons pas le monde.
C'est le monde qui nous change,
Peu importe ce qui nous arrange
Nous ne sauverons pas le monde.
Le monde nous sauvera,
Si l'on y met un peu de soi.

Nous ne sommes pas de ceux,
A penser que demain sera meilleur qu'aujourd'hui,
Et nous sommes prêts a en payer le prix.
Nous ne sommes pas de ceux,
Qui se prétendent donneurs de leçons,
C'est juste une opinion,
Et jamais nous ne l'imposerons


2. SIMPLE COMME UNE BALLE

Froid comme le métal qui traverse ton crâne,
Ta vie se termine sur le macadam.
Mettre fin a tes jours pour mettre a jour ta fin.
Mais tu n'aurais pas du croire que c'était aussi

Simple comme une balle dans la tête
Quand le sang se projette,
Dur comme le vide que ça laisse
Quand le sang durcit et sèche !

Mais qu'est-ce qui peut se passer dans la tête
Quand toutes les envies se mettent a disparaitre,
Quand le gout de vivre tourne a l'amertume,
Passer le reste de sa vie a se demander...

Pourquoi ?
Le sort s'acharne sur moi et je veux passer de vie a trépas
Pourquoi ?
Je n'ai plus besoin de rien et qu'on me laisse enfin
Pourquoi ?
Maintenant les dés sont jetés c'est a la gâchette de décider
Pourquoi ?
Penser que c'est si compliqué sauf que c'était
…Simple comme une balle

As-tu seulement pensé a ceux qui restent,
Qui ont cru en toi, mais que tu délaisses.
Etait-ce la solution de ne penser qu'à soi,
Mais tu n'aurais pas du croire que c'était aussi


3. N'ETRE QUE SOI

Ecouter son coeur plutot que ses peurs,
Réfléchir, réagir au meilleur comme au pire.
L'opinion nous dicte nos choix,
Alors que nos sentiments nous montrent la voie.
Vivre sa vie sans aucun compromis,
Et faire le choix de n'être que soi.

C'est chacun pour soi,
Chacun fait sa loi,
On subit des regles,
Que l'on ne respecte pas !

Nul ne peut dire ce qui est mal ou bien,
Et quoi qu'on en dise personne ne sert a rien.
Etre soi même, sans dilemme, sans gène,
Laisser échapper la haine de nos vies à la chaine
Travailler pour gagner le droit de s'écraser,
De passer son tour a ce putain de jeu de société.
Tricher pour monter et mentir pour assouvir
La soif de réussir qui nous aveugle et nous tire.
Vivre sa vie sans aucun compromis,
Et faire le choix de n'être que soi.
N'être que soi.
A chacun son choix.


4. LE PRIX A PAYER

Ça fait des années
Qu'on est manipulé,
Qu'on est la pour avaler,
Les conneries,
la viande avariée,
Les émissions de télé.
Pour vivre heureux,
C'est le prix a payer.
Le prix a payer.
Dans quelques années
On peut imaginer,
Commander son cercueil a la télé,
Pour tout recommencer,
Etre débarrassé,
C'est le prix a payer.


5. APOKALYPSE

Big bang et tout a commencé
Le berceau de l'humanité vierge de toute cruauté
A vu le jour,
le coeur rempli d'amour
Sans se douter de son destin tout tracé
L'homme a tout voulu controler
Sans compromis, sans pitié
Pour cette terre qui l'a engendré
Personne n'a eu le pouvoir de stopper
Cette machine infernale qui a tout écrasé

Pourquoi la race humaine
Est tant remplie de haine ?
A qui ça peut servir
De tout anéantir ?

Mais qui sommes-nous pour décider de l'avenir
Pour tenter de réécrire notre destin de martyre
Tout tracé,
Impossible a éviter,
Tête la première vers la fatalité
L'homme depuis la nuit des temps
Avide de progres et cupide par exces
A construit pour sa propre survie
Sans jamais se soucier de tout ce qu'il a détruit
La terre brule sur les cendres du passé
La terre brule attisée par la connerie de l'humanité

C'est nos enfants qui vont payer
Et nous payons pour nos ainés C'est main-te-nant


6. CARPE DIEM

Le temps passe et saigne nos espoirs
De voir nos vies s'allonger
Nos rêves se concrétiser
Pourquoi constamment s'accrocher
A son passé, le présent est a nos pieds
Vivre, jouir, partager
Ce qui nous est donné
Vivre, jouir, partager
Et savoir profiter

Mais pourquoi se soucier
Le temps passe
Nous ne sommes pas enterrés
Le temps passe

Les jours passent et soignent les blessures
De nos vies écorchées, et nos peurs cachées
Rien ne s'efface, tout se construit
Au jour le jour, et tout est fini
Vivre, jouir, partager
Ce qui nous est donné
Vivre, jouir, partager
Et savoir profiter


7. DO YOU LIKE MY SEXY SHOES ?

Un concert de plus,
Une déchire est annoncée.
On se coltine une vieille punk
Complètement foncedée.
I don't care
I don't mind,
I see sex in her eyes,
She wants some, so am I.
So let's rock.

Sex, drugs and rock'n'roll.
The choice is up to you, and think about,
It' cause you know life can be rock'n'roll.

She doesn't look that's ok (but),
Five drinks will make my way.
She talks about, I talk about,
Our date rape.
Le baiseur est-il le baisé.
Peu importe tant que vit le rock'n'roll.


8. KDS

KDS,
C'est le kobayes dance style.
KDS,
Montres-moi ton style.
Pas de règles, pas de trêve, marche ou crêve.
Flamber, frapper, saigner.
Dans le respect et l'amitié.
Toi et moi, on n'est pas la pour s'achever.
Un coup de chaleur envahit le pit,
Ici faut que tu bouges sinon tu risques,
Un mauvais coup une sortie de piste,
Joue pas des coudes, on sait que tu existes.
2nd round, coup de tête, balayette.
Je te fume, je t'éclate comme un pét.
J'attends que tu saignes pour m'arrêter,
Attends que je saigne pour te calmer et faire la paix
KDS.


9. LEVER LES YEUX

Nous sommes lâches devant la souffrance
De nos frères qui crêvent dans l'indifférence
On fait le choix de ne pas croire de ne pas voir
Ceux que le monde remet a plus tard
On a tous baissé les yeux au lieu de tendre la main
Tous étaient peureux face a son propre destin
Pas besoin d'être envieux ni même des moins que rien
Plus besoin d'être vieux pour aider notre prochain

Lever les yeux, pour affronter la réalité
Lever les yeux, pour enfin accepter

Nous sommes caché derrière notre ignorance
En sécurité, loin de la décadence
Sans voir qu'à nos portes on meurt de faim
Dans le mépris de chacun
En laissant crever des hommes comme des chiens


10. KOBFEAT

(Instrumental)


11. MONSTER

J'emmerde votre putain de société
C'est elle qui t'a engendré
J'encule vos regles et vos idées
Notre systeme va te casser
Ne croyez pas me controler m'attacher,
Grandir dans une cité pourrie.
Avenir, un concept a bannir.
Survivre a n'importe quel prix.
Les regles du jeu d'une enfance prise a partie.
Une société qui ne comprend pas les attentes de sa population est condamnée a l'échec.
tu es le cobaye qu'on a formaté
Tu es le cobaye, ta vie est toute tracée sans liberté
Sans le droit de penser
Arrête de te prendre pour un boss de l'embrouille,
Un caid de l'esbroufe.
Tu joues parfaitement le role que le systeme t'a donné,
Que les médias t'ont attribués.
De rebelle, tu n'as que les idées,
Ton Lacoste est la pour le prouver.
Tu t'es fait avaler, tu t'es fait aspirer,
Par ce monde que tu as tant voulu renier.
Je suis le monstre que vous créez.
Personne ne t'a vraiment forcé.
Ma violence vous est destinée.
Arrêter, juger, pas de pitié, condamner.
A passer sa vie entre deal de shit et scooter volé,
A tout essayer pour s'intégrer,
On finit par ne plus compter,
Et a ne plus croire qu'en soi.
Une société qui ne comprend pas les attentes de sa population est condamnée a l'échec.
Réfléchis et constate que tes idoles te font miroiter un monde que tu ne pourras toucher ou acheter
avec l'argent racketté a la sortie du lycée.
Au mieux tu finiras ouvrier, tu finiras maqué avec tes gosses et ta télé, et la boucle est bouclée.
Tu regarderas tes enfants, impuissant s'enfoncer, S'enfoncer, s'enfoncer, s'enfoncer, s'enfoncer.


12. A BOUT DE SOUFFLE

A force de penser que,
L'ennemi n'est pas toujours celui qu'on croit,
On se fatigue a se battre contre celui qui ne l'est pas.
Refuser, résister, se priver pour des idées.
Etre a bout de souffle s'être battu a en crever.

Déplacer des montagnes,
Souffler contre les vents.
Mais qu'est-ce qu'on y gagne, à être les perdants

On crie bien haut qu'on veut tout faire changer,
Scander, accuser avec des Vans aux pieds.
Imaginer sa vie dans un monde d'égalité,
Et refaire le monde en matant la télé.

L'ennemi n'est pas toujours celui que l'on croit.
L'ami n'est pas toujours celui a qui l'on doit.

A bout de souffle.
Mon combat ne cessera que quand j'aurai trouvé ma voie.

Choisir son camp, s'investir et lutter,
Une noble cause qu'il ne faut pas oublier.
Défendre ses idées avec intégrité.
Accepter la différence sans jamais la condamner.
A bout de souffle






Ledras adicionadas por fuel - Modificar estas letras