Bernie Bonvoisin : En Avoir Ou Pas

Hard Rock / France
(1991 - Celluloid Records)
Learn more

Lyrics

1. DU NOIR DU BLANC DU BLUES

Je m’arrache du comptoir
Cerveau bloqué déjà trois heures moins l’quart
Ambiance moite bière en boîte
La brune pulpeuse quitte pas ses yeux d’mon cuir noir
Dehors tout est flasque
J’emboite la couenne d’un dealer de femmes
Je m’étouffe sous mon masque
Je reviendrai demain soulager mon âme

Du noir du blanc du blues
Du noir du blanc du blues

J’aime les bars j’aime la nuit
Tous ceux qui portent en eux la même folie
Je rencontre des rodeurs
Qui comme moi se débattent dans ce qu’ils croient
Etre un juste équilibre
Une question de foi
J’bougerais pas du comptoir
Même pour la brune qui m’parait chaude ce soir

Du noir du blanc du blues

Je m’arrache du comptoir
Cerveau bloqué déjà trois heures moins l’quart
Ambiance moite bière en boîte
La brune pulpeuse quitte pas ses yeux d’mon cuir noir

Du noir du blanc du blues
Du noir du blanc du blues


2. PLUS D'ESPOIR

Ses doigts s’esquintent sur un accord de guitare
Ma tête évite de peu une perte de mémoire
Perte de mémoire
Quand y’a d’la gêne y’a pas de délire
Je me fais plaisir
La seule façon que j’ai d’en sortir
Tout ce que j’ai en moi
L’amour la haine dosés quelques fois
Une sorte de star qui s’allume dans les bars
Et qui respecte la musique
Et qui blêmit au sourire de certains
Toujours à propos de musique

Y’a le blues et ses seigneurs
Le rock n’roll et ses promoteurs
Il n’y a plus d’espoir
A 40 ans c’est déjà trop tard

Y’en a qui pensent
Qu’en portant un cuir noir
Apporte virilité à leur féminité
Je vends de l’espoir
Et des billets pour le show d’Hallyday
Qui fait blêmir les sceptiques
Toujours à propos de la musique

Y’a le blues et ses seigneurs
Le rock n’roll et ses promoteurs
Il n’y a plus d’espoir
A 40 ans c’est déjà trop tard
Acheter du feeling
Le Rock N’roll se fait sans lifting
Il n’y a plus d’espoir
A 40 ans c’est déjà trop tard

J’ai vu ce type qui venait de Woodstock
Qui v’nait de découvrir Twenty Flight Rock
Et la magie de ceux
Qui créèrent le choc
Jerry Lee, Elvis, Little Richard
Le rock se fait regardé

Blues
Rock n’roll
Cherche l’espoir
40 ans c’est déjà trop tard
Pour le blues et ses seigneurs
Le Rock N’roll et ses promoteurs
Il n’y a plus d’espoir
A 40 ans c’est déjà trop tard


3. ENVIE DE HURLER

Je me tiens toujours sur mes gardes
Quand une personne
Vient vers moi me parler
Je me sens toujours un pillé un peu envié
Détesté
Je fais toujours don de ma personne
A des âmes lacérées
Par l’épreuve de leur vie
Qui jouissent de mon envie

Envie de hurler
Envie de hurler

Regarde ça, comment ça bouge
A chaque mouvement
Je vire dans le rouge
Détaille l’aisance de la démarche
Je devise, je déguste et je crache
Je ne demande rien à personne
Je n’attends rien je dispose de mes goûts
Si ma lucidité vous étonne
Quelque-soit mon état je resterai debout à hurler

Envie de hurler

Je me tiens toujours sur mes gardes
Quand une personne
Vient vers moi me parler
Je me sens toujours un pillé un peu envié
Détesté
Je ne demande rien à personne
Je n’attends rien je dispose de mes goûts
Si ma lucidité vous étonne
Quelque-soit mon état je resterai debout à hurler

Envie de hurler
Envie de hurler
Envie de hurler


4. JE TE SUIVRAI

Elle serre son image dans le creux de ses mains
Son corps à demi-mort enfanté du destin
De celui retenu enchaîné comme un chien
Celui qu’on attend plus cette espèce de frangin

Je te suivrai

Tous ces jours à attendre ont creusés son visage
Toutes ces nuits à maudire quant au loin tonne l’orage
La compassion futile sentiments mis à nu
Toutes ces aides offertes qui n’ont jamais tenues

Je te suivrai

J’me souviendrai toujours du jour où je l’ai vue
Elle est entrée chez moi la honte ne me quitte plus
J’voudrais tout pouvoir faire pour la revoir sourire
J’voudrais revoir mon frère l’entendre rire et me dire

Je te suivrai


5. TU RETOURNERAS MARCHER

Souviens-toi de ces endroits où vous marchiez
Ces grands parcs blanchis par le froid où vous vous cachiez
Il est parti sans rien te dire comment te dire
Regarde et n’oublie pas qui tu es
Rappelle toi pour eux tu es l’enfant
Tu partiras tu resteras l’enfant
L’unique ancrage
De tous leurs délires
Leur unique chance d’avenir
Tu resteras le sang

Elle est restée sans rien dire comment te dire
Qu’on peut s’être aimé que ça peut finir sans se haïr
Qu’il peut s’en aller qu’ils peuvent se quitter sans te trahir
Et que tous les deux t’aiment pour ce que tu es

Rappelle toi pour eux tu es l’enfant
Tu partiras tu resteras l’enfant
L’unique ancrage
De tous leurs délires
Leur unique chance d’avenir
Tu resteras le sang
L’unique ancrage
De tous leurs délires
Leur unique chance d’avenir
Tu resteras le sang

Tu grandiras à ton tour de connaître l’amour
D’avoir un enfant de partir tout en sachant qu’un jour
Tu retourneras marcher dans ces grands parcs blanchis par le froid
En attendant n’oublie pas qui tu es toi
Rappelle toi pour eux tu es l’enfant
Tu partiras tu resteras l’enfant
L’unique ancrage
De tous leurs délires
Leur unique chance d’avenir
Tu resteras le sang


6. PLUS RIEN NE M'ETONNE

Chaque mouvement que tu esquisses
Se fige dans le temps
De ton univers complice
Tu attends tout des autres
Femme ou homme jamais tu ne donnes
Quand dans leur vie tu te vautres
Chaque aventure te rend plus femme te rend plus dure

Tu as pour seul bagage
La séduction de ton age
Plus rien ne m’étonne
Chaque fois que tu t’abandonnes

Tu es partie fugueuse
Tu avais l’esprit large
Comme une mer d’images
Qui se déchire haineuse
Tu as traversé toutes les villes
Fréquenté tous les milieux
Tous ces bras qui t’ont serré
Toutes ces nuits à crier

Tu as pour seul bagage
La séduction de ton age
Plus rien ne m’étonne
Chaque fois que tu t’abandonnes
Tu as pour seul bagage
La séduction de ton age
Plus rien ne m’étonne
Chaque fois que tu t’abandonnes

Chaque mouvement que tu esquisses
Se fige dans le temps
De ton univers complice

Tu as pour seul bagage
La séduction de ton age
Plus rien ne m’étonne
Chaque fois que tu t’abandonnes


7. SANS FAIRE D'HISTOIRE

Blonde platine
Black limousine
Foules en délire
Seul devant ma glace
Ma guitare dédicace
Ma façon de fuir
Chaque accord qui sonne
Colore ma vie
Je n’suis là pour personne

Je paierai cash pour vos regards
Je vous donnerai sans faire d’histoire
Je répondrai a vos appels
Avec mes armées de rebelles

La blonde était brune
La limo factice
Une scène sous la brume
Rêve d’actrice
J’ai brisé ma glace
Effacé les traces
Aucune envie de fuir
Mes ennuis mes désirs
Chaque accord qui sonne
Devient un sursis
Je n’ai peur de personne

Je paierai cash pour vos regards
Je vous donnerai sans faire d’histoire
Je répondrai a vos appels
Avec mes armées de rebelles
Je paierai cash pour vos regards
Je vous donnerai sans faire d’histoire

Blonde platine
Black limousine
Seul devant ma glace
Ma façon de fuir

J’ai paye cash pour vos regards
J’ai donne j’ai pris


8. L'INDIFFERENCE

Elle me caresse du bout de sa voix
Au bord du lit enfile ses bas
Soleil clandestin
Un après-midi incertain
Puis elle pénètre la lumière du jour
Avant de partir elle fait un détour
Se laver les mains
A la clarté du destin

Ou se situe l’indifférence
Dans tes silences
Dans ton langage
Dans tes silences
Dans ton image
Ou se situe l’indifférence
Je suis un damne de la terre
Qui attends qui espère

Je reste là odeur fétide de tabac
Prise au bonheur se débat
Chambre paradisiaque
Univers insomniaque
J’étais perdu parmi tout ce monde
Blondes veloutées pétillantes dans l’immonde
Mannequins de boutique
Attirance mélancolique

Ou se situe l’indifférence
Dans tes silences dans ton langage
Dans tes silences dans ton image
Ou se situe l’indifférence
Je suis un damne de la terre
Qui attend qui espère

J’ai toujours cueilli dans ces vitrines
Ce manque de tendresse
Cette chaleur féline
Cet esprit volage
Ce mutisme aux parfums sauvages

Ou se situe l’indifférence
Dans tes silences dans ton langage
Dans tes silences dans ton image
Ou se situe l’indifférence
Je suis un damne de la terre
Qui attend qui espère

Elle me caresse du bout de sa voix
Au bord du lit enfile ses bas
Soleil clandestin
Un après-midi incertain


9. AUTOPSIE D'UN JEU

Vieillard satisfait dans son confort
Doué d’un goût énorme pour l’irrespect
Ais-je raison ou tort
Propre maître de son esprit
Changement d’attitude quand venait la nuit
Le vieux beau dans son costume serré
A culbuté une jeune naïveté
Une talentueuse femme du monde
Tête solide formes rondes

Tu peux attendre
Des jours et des semaines
Des années si tu veux
Autopsie d’un jeu

Cet homme connaissait tout le monde
Personne ne savait qui il était
Elle l’avait charme par sa détresse
Histoire de femme en manque de tendresse

Qui peux attendre
Des jours et des semaines
Des années si tu veux
Autopsie d’un jeu
Tu n’as plus que tes heures à compter
Celles à rêver celles à pleurer
Ton regard qui se meurt
Ton regard qui se meurt

Depuis il est là seul dans sa chaise
L’œil habité d’un séduisant malaise
Elle te laisse avec cette gangrène
Qui te ronge le cœur que tu aimes
Quand son regard se meurt
Son regard se meurt


10. DESCENDU EN FLAMMES

Je roulais vite la nuit dernière
Comme jamais auparavant
Toujours à flirter la ligne rouge
La ligne rouge du temps
Tes yeux se ferment en silence
Juste un break de trop
Tu es mort seul insolence
Insolence des héros

Descendu en flammes
Descendu en flammes

Tu es parti un peu tôt
Mais c’est ainsi que meurent les héros
Ce malaise qui était en toi
Toutes ces stars qui ne te ressemblent pas
Beaucoup sont devenues des clichés
Des posters devant lesquels se tester
Le monde est fait de fanatiques
Le christ était aussi un rebelle authentique

Descendu en flammes

Et l’on vous vend comme on vend des fripes
Beaucoup de monnaie pour payer vos cachets
L’adulation vous tient par les tripes
Les conservateur sont aux aguets
Etre une idole de la vie du rock n’ roll
Demande toujours un peu de faiblesse
Crucifiée sur les murs de ma jeunesse
De ma détresse
De ma tendresse
Descendu
Je roulais vite la nuit dernière
Comme jamais auparavant
Toujours à flirter la ligne rouge
La ligne rouge du temps
Tes yeux se ferment en silence
Juste un break de trop
Tu es mort seul insolence
Insolence des héros

Descendu en flammes
Descendu en flammes
Descendu en flammes


11. JAMAIS ASSEZ

Vous avez le don de me faire
Devenir animal
Vous avez le don de me dire
Que tout paraît normal
Au-delà des mots j’admire
Qu’elles se comportent comme elles désirent
Je me console de mon sort
Des mouvements de leur corps

Blondes ou brunes créatures
Excitent ma curiosité
Chaque ride chaque aventure
Dénude ma sensibilité
Je n’en ai jamais assez
Vous fardez tous nos rêves
De plaisir sans trêve
Vous redoutez votre ombre
Qui hante tant de décombres
La soie qui recouvre vos jambes
Respire et n’en peut plus d’attendre
La main qui saura se brûler
Aux vagues de chaleur qu’elle va provoquer

Blondes ou brunes créatures
Excitent ma curiosité
Chaque ride chaque aventure
Dénude ma sensibilité
Je n’en ai jamais assez
Je n’en ai jamais assez
J’ai croisé des regards
Sans âme sans espoir
De défier la peur
D’un échec d’une erreur
Je vous dédie ces mots
Qui comme les hommes
Quelques fois vous étonne
Quelques phrases qui se meurent
Phrases qui se meurent
Qui se meurent
Se meurent pour vous

Je n’en ai jamais assez
Assez Assez


lyrics added by ironie - Modify this lyrics