Belenos : Notre Amour Éternel

Pagan Black / France
(1996 - Self-Released)
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1. LE DÉLUGE

Au milieu du lys
Et du myosotis
Par les sacripants
Et les braves hommes
Que ton règne arrive
Que ta volonté soit faite
J'ai réuni les lampions de la fête

Ne nous condamne pas...
Oh pardonne-nous nos offenses
Comme nous pardonnons
A ceux qui nous enfoncé...

Les présents de Dieu
Il faut bien qu'on les aime
Et de nos esprits animaux
Ainsi soit-il !
Crois-tu que ce soit si facile...


2. NOTRE AMOUR ÉTERNEL

Tu étais la présence enfantine de mes rêves
Tes blanches mains venaient s'épanouir sur mon front
J'allais souvent regarder à la fenêtre
Comme si le bonheur devait entrer par là

J'ai vu par un matin semblable à tous les autres
Le soleil agiter les brins de mimosa
Des fleurs d'argent descendaient la rivière
Les enfants avaient mis des bouquets sur le toit

Aussitôt que je vis tes yeux je te voulu
Soumise mes deux mains tremblantes à mes lèvres
Capable de reprendre à la nuit son butin
De fleurs noires et de vénéneuses caresses

Tout le jour je vis bleu, je ne pensais qu'à toi
Tu ruisselais déjà le long de ma poitrine
Sans rien dire je prie rendez-vous dans le ciel
Avec toi pour des promenades éternelles


3. PRIEZ ENCORE

Où est donc la lumière ?
Dans vos sinistres cathédrales
Il n'y a qu'une triste idole
Reflétant vos désespoirs
Agenouillés sans cesse vous priez
Attendant vos nombreux miracles
Mais vous écoute t-il vraiment ?
Où se cache t-il derrière ses larmes ?

Regardez le pendu sur sa croix
N'a t-il pas l'air misérable ?

Son sang filant entre ses doigts
Dans son ciel, air irrespirable
Des icônes marquent son histoire
Dieu fait l'homme à son image

Alors vivez comme lui pauvres âmes dérisoires
Dans la douleur les coeurs éprits de noir


4. RÊVERIES

Griffé par les mains de la vierge
Il avait grandi dans les bras de Satan
Emprisonné dans les flammes noires de l'enfer
Il allait chaque jour plus prêt...
Du néant !

Ses rêves étaient hantés
Par des vierges noires enflammées
Il se voyait
Partir vers un monde encore inexploré

Un jour il s'est endormi
Et bercé par les flammes noires
Encerclé d'étranges lumières
Ses rêves l'ont emmené


5. ÉTRANGE DOUCEUR

Comme un oiseau dans la tête
Le sang s'est mis à chauffer
Des fleurs naissent c'est peut-être
Que mon corps est enchanté

Que je suis lumière et feuilles
Le dormeur des porches bleus
L'églantine que l'on cueille
Les soirs de juin quand il pleut

Dans la chambre un ruisseau coule
Horloge...
On entend le blé roule
Vers les meules du couchant

L'air est plein de pailles fraîches
De houblon et de sommeil
Dans ce ciel un enfant pêche
Les tablettes du soleil

C'est le toit qui se soulève
Semant d'astres la maison
Je me penche sur tes lèvres


6. VISAGE DE LA SOLITUDE

Un jour suffirait une belle journée
Facile à vivre avec de grands yeux étonnés
Passant tranquillement dans le fossé du ciel
Un seul grand jour de vérité avant la chute

Mais moi multiple, moi blessée, moi partagée
Entre toutes ces nuits venus à ma rencontre

Vivrai-je assez longtemps pour vous aimer enfin
Vous qui me tourmentez, visages de moi-même
Il en est un clair regard épouvanté
Qui tourne sans répit dans la fumée des chambres

Et se pose parfois sur un regard éteint
D'autres que j'ai usé dans les salles d'attente

Alors que tous les trains étaient déjà passés
D'autres encore mais parlerai-je des coupables

D'un beau visage aventurier.

Visages de ma solitude je vous vois
Et c'est toujours ainsi que je vous ai voulu

Perché toujours, perché sur l'ombre et regardant
Tout au fond de la vie cette femme qui remue

Accueillez-moi comme on accueille un pauvre
Visages de ma solitude je vous vois
Et c'est toujours ainsi que je vous ai voulu


7. ADORABLE MÉPRIS

Les hauts murs de ma vie ne sont pas des visages
Que le premier venu peut flatter de la main
Croyez-vous que je puisse habiter une cage
Où l'on vienne en pitié me jeter quelques grains

Quelques déchêts d'un ciel dont la plus grosse part
Pourrait contenter mon appétit humain
Ceux qui frôlent ma vie ne se demandent guère
La vivante raison que j'aurais d'exister

Si coupée pour toujours du reste de la terre
Il m'arrivait entre ces murs de demeurer

Je saurais vous trouver la place insupportable
... Que depuis si longtemps vous occupez en moi

Vivant plus indécis que les châteaux de sable
Que le seul bruit du sang dans la poitrine effraie
Et je vous parlerai comme si vous de même
Rien ne subsistait qu'un regard discret

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