Belenos : L'Ancien Temps
Las palabras
DISC 1 - NOTRE AMOUR ÉTERNEL
1. LE DÉLUGE
Au milieu du lys
Et du myosotis
Par les sacripants
Et les braves hommes
Que ton règne arrive
Que ta volonté soit faite
J'ai réuni les lampions de la fête
Ne nous condamne pas...
Oh pardonne-nous nos offenses
Comme nous pardonnons
A ceux qui nous enfoncé...
Les présents de Dieu
Il faut bien qu'on les aime
Et de nos esprits animaux
Ainsi soit-il !
Crois-tu que ce soit si facile...
2. NOTRE AMOUR ÉTERNEL
Tu étais la présence enfantine de mes rêves
Tes blanches mains venaient s'épanouir sur mon front
J'allais souvent regarder à la fenêtre
Comme si le bonheur devait entrer par là
J'ai vu par un matin semblable à tous les autres
Le soleil agiter les brins de mimosa
Des fleurs d'argent descendaient la rivière
Les enfants avaient mis des bouquets sur le toit
Aussitôt que je vis tes yeux je te voulu
Soumise mes deux mains tremblantes à mes lèvres
Capable de reprendre à la nuit son butin
De fleurs noires et de vénéneuses caresses
Tout le jour je vis bleu, je ne pensais qu'à toi
Tu ruisselais déjà le long de ma poitrine
Sans rien dire je prie rendez-vous dans le ciel
Avec toi pour des promenades éternelles
3. PRIEZ ENCORE
Où est donc la lumière ?
Dans vos sinistres cathédrales
Il n'y a qu'une triste idole
Reflétant vos désespoirs
Agenouillés sans cesse vous priez
Attendant vos nombreux miracles
Mais vous écoute t-il vraiment ?
Où se cache t-il derrière ses larmes ?
Regardez le pendu sur sa croix
N'a t-il pas l'air misérable ?
Son sang filant entre ses doigts
Dans son ciel, air irrespirable
Des icônes marquent son histoire
Dieu fait l'homme à son image
Alors vivez comme lui pauvres âmes dérisoires
Dans la douleur les cœurs épris de noir
4. RÊVERIES
Griffé par les mains de la vierge
Il avait grandi dans les bras de Satan
Emprisonné dans les flammes noires de l'enfer
Il allait chaque jour plus prêt...
Du néant !
Ses rêves étaient hantés
Par des vierges noires enflammées
Il se voyait
Partir vers un monde encore inexploré
Un jour il s'est endormi
Et bercé par les flammes noires
Encerclé d'étranges lumières
Ses rêves l'ont emmené
5. ÉTRANGE DOUCEUR
Comme un oiseau dans la tête
Le sang s'est mis à chauffer
Des fleurs naissent c'est peut-être
Que mon corps est enchanté
Que je suis lumière et feuilles
Le dormeur des porches bleus
L'églantine que l'on cueille
Les soirs de juin quand il pleut
Dans la chambre un ruisseau coule
Horloge...
On entend le blé roule
Vers les meules du couchant
L'air est plein de pailles fraîches
De houblon et de sommeil
Dans ce ciel un enfant pêche
Les tablettes du soleil
C'est le toit qui se soulève
Semant d'astres la maison
Je me penche sur tes lèvres
6. VISAGE DE LA SOLITUDE
Un jour suffirait une belle journée
Facile à vivre avec de grands yeux étonnés
Passant tranquillement dans le fossé du ciel
Un seul grand jour de vérité avant la chute
Mais moi multiple, moi blessée, moi partagée
Entre toutes ces nuits venus à ma rencontre
Vivrai-je assez longtemps pour vous aimer enfin
Vous qui me tourmentez, visages de moi-même
Il en est un clair regard épouvanté
Qui tourne sans répit dans la fumée des chambres
Et se pose parfois sur un regard éteint
D'autres que j'ai usé dans les salles d'attente
Alors que tous les trains étaient déjà passés
D'autres encore mais parlerai-je des coupables
D'un beau visage aventurier.
Visages de ma solitude je vous vois
Et c'est toujours ainsi que je vous ai voulu
Perché toujours, perché sur l'ombre et regardant
Tout au fond de la vie cette femme qui remue
Accueillez-moi comme on accueille un pauvre
Visages de ma solitude je vous vois
Et c'est toujours ainsi que je vous ai voulu
7. ADORABLE MÉPRIS
Les hauts murs de ma vie ne sont pas des visages
Que le premier venu peut flatter de la main
Croyez-vous que je puisse habiter une cage
Où l'on vienne en pitié me jeter quelques grains
Quelques déchets d'un ciel dont la plus grosse part
Pourrait contenter mon appétit humain
Ceux qui frôlent ma vie ne se demandent guère
La vivante raison que j'aurais d'exister
Si coupée pour toujours du reste de la terre
Il m'arrivait entre ces murs de demeurer
Je saurais vous trouver la place insupportable
... Que depuis si longtemps vous occupez en moi
Vivant plus indécis que les châteaux de sable
Que le seul bruit du sang dans la poitrine effraie
Et je vous parlerai comme si vous de même
Rien ne subsistait qu'un regard discret
DISC 2 - TRISTE PENSÉE
1. DERNIÈRE RENCONTRE
Il est un homme
Au bord du monde
Qui chancelle
Un pauvre corps
Sans étincelles
Tout au fond de la vie
Un grand remous à la surface
Et puis des cris
Un doigt crispé
Qui me fait signe
Dans le courant
Un cœur qui saigne
Cependant je n'ose aller
Vers cet homme
Qui me ressemble
Qui bat des mains
Qui me supplie
De l'achever
D'un seul regard
Nous ne pouvons
Mourir ensemble
2. MÉLANCOLIE
Je pense à cette petite chambre de terre
Qui est mienne qui me convient exactement
Où j'ai loué de bizarres affiches
Qui recouvrent partout les murs nus de ma vie
J'ai laissé le loisir à son propriétaire
D'y déposer l'hiver sa semence de blé
Tant que je n'y suis pas le blé ne gagne guère
Mais il espère un peu en mon cœur nourricier
Quand je serai remuante comme un ventre de femme
Que l'amour d'un enfant à neuf mois tenaillé
C'est bien le Diable si mes entrailles
Ne s'auréolent pas d'un miracle de blé
Je n'ai pas cet orgueil de croire que mon âme
Doit forcément passer dans la fleur du froment
Je puis laisser mes os traîner au raz du sol
Afin qu'un chien galeux vienne s'y blanchir les dents
3. PENSÉE
Les enfants rêvent près des hommes
La nuit quand l'horloge arrêtée
Met un disque de lune atroce
Sous les pavillons du laurier
On entend les chiens qui traînent
Les pianos dans le hangar
Un train roule c'est peut-être
Que le monde est en retard
Qu'on a retrouvé la trace
Que là-bas dans une case avec le navigateur
On l'a marie elle est blanche
Comme le carreau de l'évier
Cependant les vieilles planches
Dans la nuit dans le grenier
Crient trop fort l'enfant s'éveille
Il a peur on n'entend plus
Qu'un oiseau qui vole en rêve
Dans un ciel où il a plu
4. TRISTESSE
La joie qui brille dans mes yeux
Comme un bouquet de fleurs mouillées
Serait-elle faite de chagrin ?
Trop ancien pour être oublié
A chaque plus tendre caresse
Quand tu m'avives de tes mains
Pourquoi me sembles-tu soudain
Tout environné de tristesse ?
A chaque plus tendre caresse
Quand tu m'avives de tes mains
Pourquoi me sembles-tu soudain
Tout environné de tristesse ?
Suis-je moins pure d'être femme ?
Et te veux tu ange déchu
Pour avoir parcouru pieds nus
La tristesse étendue de mon âme ?
5. SACRILÈGE
D'un rite sacramental Satan s'est réveillé
Car ses anges rebelles l'avaient appelé
Il voulait lui offrir le plus beau des sacrifices
La belle et sainte vierge en était la victime
Satan doucement s'est approché.
Et d'un sourire sardonique, la séduisait
Et de son esprit sauvage, la pénétrait
Il lui donna un fulgureux baiser
Dans une effusion de sang
Le sablier du temps s'est envolé
Et la belle et sainte et vierge disparue
Pour avoir accepté son baiser
Sacrilège
6. LASSITUDE
Sous le soleil et sous les pierres
Sous la main qui tremble et se tait
L'est la mort qui roucoule
Le silence de craie
A peine si tu vis
Que déjà tu t'égares
Parmi l'ombre
Le gel et les racines nues
Rien ne peut t'arrêter
Dans ta marche profonde
Pas même cette femme
Un instant dévêtue
Tu portes loin de toi
Ton poids de terre et d'eau
7. FUNESTE ET HIVERNAL
A la frontière des ténèbres
Là où l'aube n'est que le crépuscule
Loin de tout fracas humain
Proche des fjords gelés
Miroirs des rares lueurs
J'admire le froid soleil
En continuelle perdition
Aux abords de cette geôle
Givrée, illimitée
Là où les crevasses et les ronces
Sont ensevelies
D'une majestueuse nappe blanche
8. TERRE DE BRUME
En ces lieux chargés d'étranges mystères
En ces temps lointains
Où s'affrontent calme et tempêtes
La quête de la pureté oubliée
Est belle et bien commencée
Et semble ici illimitée
Sur cette terre de brume
Où les Celtes règnent en maître
Hissant vers les cieux
Leurs dolmens immortels
1. LE DÉLUGE
Au milieu du lys
Et du myosotis
Par les sacripants
Et les braves hommes
Que ton règne arrive
Que ta volonté soit faite
J'ai réuni les lampions de la fête
Ne nous condamne pas...
Oh pardonne-nous nos offenses
Comme nous pardonnons
A ceux qui nous enfoncé...
Les présents de Dieu
Il faut bien qu'on les aime
Et de nos esprits animaux
Ainsi soit-il !
Crois-tu que ce soit si facile...
2. NOTRE AMOUR ÉTERNEL
Tu étais la présence enfantine de mes rêves
Tes blanches mains venaient s'épanouir sur mon front
J'allais souvent regarder à la fenêtre
Comme si le bonheur devait entrer par là
J'ai vu par un matin semblable à tous les autres
Le soleil agiter les brins de mimosa
Des fleurs d'argent descendaient la rivière
Les enfants avaient mis des bouquets sur le toit
Aussitôt que je vis tes yeux je te voulu
Soumise mes deux mains tremblantes à mes lèvres
Capable de reprendre à la nuit son butin
De fleurs noires et de vénéneuses caresses
Tout le jour je vis bleu, je ne pensais qu'à toi
Tu ruisselais déjà le long de ma poitrine
Sans rien dire je prie rendez-vous dans le ciel
Avec toi pour des promenades éternelles
3. PRIEZ ENCORE
Où est donc la lumière ?
Dans vos sinistres cathédrales
Il n'y a qu'une triste idole
Reflétant vos désespoirs
Agenouillés sans cesse vous priez
Attendant vos nombreux miracles
Mais vous écoute t-il vraiment ?
Où se cache t-il derrière ses larmes ?
Regardez le pendu sur sa croix
N'a t-il pas l'air misérable ?
Son sang filant entre ses doigts
Dans son ciel, air irrespirable
Des icônes marquent son histoire
Dieu fait l'homme à son image
Alors vivez comme lui pauvres âmes dérisoires
Dans la douleur les cœurs épris de noir
4. RÊVERIES
Griffé par les mains de la vierge
Il avait grandi dans les bras de Satan
Emprisonné dans les flammes noires de l'enfer
Il allait chaque jour plus prêt...
Du néant !
Ses rêves étaient hantés
Par des vierges noires enflammées
Il se voyait
Partir vers un monde encore inexploré
Un jour il s'est endormi
Et bercé par les flammes noires
Encerclé d'étranges lumières
Ses rêves l'ont emmené
5. ÉTRANGE DOUCEUR
Comme un oiseau dans la tête
Le sang s'est mis à chauffer
Des fleurs naissent c'est peut-être
Que mon corps est enchanté
Que je suis lumière et feuilles
Le dormeur des porches bleus
L'églantine que l'on cueille
Les soirs de juin quand il pleut
Dans la chambre un ruisseau coule
Horloge...
On entend le blé roule
Vers les meules du couchant
L'air est plein de pailles fraîches
De houblon et de sommeil
Dans ce ciel un enfant pêche
Les tablettes du soleil
C'est le toit qui se soulève
Semant d'astres la maison
Je me penche sur tes lèvres
6. VISAGE DE LA SOLITUDE
Un jour suffirait une belle journée
Facile à vivre avec de grands yeux étonnés
Passant tranquillement dans le fossé du ciel
Un seul grand jour de vérité avant la chute
Mais moi multiple, moi blessée, moi partagée
Entre toutes ces nuits venus à ma rencontre
Vivrai-je assez longtemps pour vous aimer enfin
Vous qui me tourmentez, visages de moi-même
Il en est un clair regard épouvanté
Qui tourne sans répit dans la fumée des chambres
Et se pose parfois sur un regard éteint
D'autres que j'ai usé dans les salles d'attente
Alors que tous les trains étaient déjà passés
D'autres encore mais parlerai-je des coupables
D'un beau visage aventurier.
Visages de ma solitude je vous vois
Et c'est toujours ainsi que je vous ai voulu
Perché toujours, perché sur l'ombre et regardant
Tout au fond de la vie cette femme qui remue
Accueillez-moi comme on accueille un pauvre
Visages de ma solitude je vous vois
Et c'est toujours ainsi que je vous ai voulu
7. ADORABLE MÉPRIS
Les hauts murs de ma vie ne sont pas des visages
Que le premier venu peut flatter de la main
Croyez-vous que je puisse habiter une cage
Où l'on vienne en pitié me jeter quelques grains
Quelques déchets d'un ciel dont la plus grosse part
Pourrait contenter mon appétit humain
Ceux qui frôlent ma vie ne se demandent guère
La vivante raison que j'aurais d'exister
Si coupée pour toujours du reste de la terre
Il m'arrivait entre ces murs de demeurer
Je saurais vous trouver la place insupportable
... Que depuis si longtemps vous occupez en moi
Vivant plus indécis que les châteaux de sable
Que le seul bruit du sang dans la poitrine effraie
Et je vous parlerai comme si vous de même
Rien ne subsistait qu'un regard discret
DISC 2 - TRISTE PENSÉE
1. DERNIÈRE RENCONTRE
Il est un homme
Au bord du monde
Qui chancelle
Un pauvre corps
Sans étincelles
Tout au fond de la vie
Un grand remous à la surface
Et puis des cris
Un doigt crispé
Qui me fait signe
Dans le courant
Un cœur qui saigne
Cependant je n'ose aller
Vers cet homme
Qui me ressemble
Qui bat des mains
Qui me supplie
De l'achever
D'un seul regard
Nous ne pouvons
Mourir ensemble
2. MÉLANCOLIE
Je pense à cette petite chambre de terre
Qui est mienne qui me convient exactement
Où j'ai loué de bizarres affiches
Qui recouvrent partout les murs nus de ma vie
J'ai laissé le loisir à son propriétaire
D'y déposer l'hiver sa semence de blé
Tant que je n'y suis pas le blé ne gagne guère
Mais il espère un peu en mon cœur nourricier
Quand je serai remuante comme un ventre de femme
Que l'amour d'un enfant à neuf mois tenaillé
C'est bien le Diable si mes entrailles
Ne s'auréolent pas d'un miracle de blé
Je n'ai pas cet orgueil de croire que mon âme
Doit forcément passer dans la fleur du froment
Je puis laisser mes os traîner au raz du sol
Afin qu'un chien galeux vienne s'y blanchir les dents
3. PENSÉE
Les enfants rêvent près des hommes
La nuit quand l'horloge arrêtée
Met un disque de lune atroce
Sous les pavillons du laurier
On entend les chiens qui traînent
Les pianos dans le hangar
Un train roule c'est peut-être
Que le monde est en retard
Qu'on a retrouvé la trace
Que là-bas dans une case avec le navigateur
On l'a marie elle est blanche
Comme le carreau de l'évier
Cependant les vieilles planches
Dans la nuit dans le grenier
Crient trop fort l'enfant s'éveille
Il a peur on n'entend plus
Qu'un oiseau qui vole en rêve
Dans un ciel où il a plu
4. TRISTESSE
La joie qui brille dans mes yeux
Comme un bouquet de fleurs mouillées
Serait-elle faite de chagrin ?
Trop ancien pour être oublié
A chaque plus tendre caresse
Quand tu m'avives de tes mains
Pourquoi me sembles-tu soudain
Tout environné de tristesse ?
A chaque plus tendre caresse
Quand tu m'avives de tes mains
Pourquoi me sembles-tu soudain
Tout environné de tristesse ?
Suis-je moins pure d'être femme ?
Et te veux tu ange déchu
Pour avoir parcouru pieds nus
La tristesse étendue de mon âme ?
5. SACRILÈGE
D'un rite sacramental Satan s'est réveillé
Car ses anges rebelles l'avaient appelé
Il voulait lui offrir le plus beau des sacrifices
La belle et sainte vierge en était la victime
Satan doucement s'est approché.
Et d'un sourire sardonique, la séduisait
Et de son esprit sauvage, la pénétrait
Il lui donna un fulgureux baiser
Dans une effusion de sang
Le sablier du temps s'est envolé
Et la belle et sainte et vierge disparue
Pour avoir accepté son baiser
Sacrilège
6. LASSITUDE
Sous le soleil et sous les pierres
Sous la main qui tremble et se tait
L'est la mort qui roucoule
Le silence de craie
A peine si tu vis
Que déjà tu t'égares
Parmi l'ombre
Le gel et les racines nues
Rien ne peut t'arrêter
Dans ta marche profonde
Pas même cette femme
Un instant dévêtue
Tu portes loin de toi
Ton poids de terre et d'eau
7. FUNESTE ET HIVERNAL
A la frontière des ténèbres
Là où l'aube n'est que le crépuscule
Loin de tout fracas humain
Proche des fjords gelés
Miroirs des rares lueurs
J'admire le froid soleil
En continuelle perdition
Aux abords de cette geôle
Givrée, illimitée
Là où les crevasses et les ronces
Sont ensevelies
D'une majestueuse nappe blanche
8. TERRE DE BRUME
En ces lieux chargés d'étranges mystères
En ces temps lointains
Où s'affrontent calme et tempêtes
La quête de la pureté oubliée
Est belle et bien commencée
Et semble ici illimitée
Sur cette terre de brume
Où les Celtes règnent en maître
Hissant vers les cieux
Leurs dolmens immortels
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