Atrophy (FRA) : Dédales

Brutal Death / France
(2004 - Self-Released)
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1. DYSFONCTION

Au confinement des temps, entre déluge et dérèglement
Rampent les êtres de pierre, lents mais immortels
Sous la clarté des astres, leurs yeux sont pâles et translucides
Ils foulent la poussière dans un silence abyssal

La procession de ces mastodontes
Forment une ligne qui est interminable
Artère du cosmos, ils incarnent le temps (bis)

L'ordonnance de leur mouvement
Est réglée par une géométrie sans logique

Sur le sol qui tremble sous leurs pas,
Des ombres sinistres surgissent soudain
Voilà les reptiles volants, qui fondent sur la procession
Ces volatiles stupides
Convoitent les yeux des faiseurs de temps
Incommensurable erreur qu'engendre la cupidité

Sous l'assaut de cette nuée,
Les rocs sont privés de leur vision
Aveuglés se dispersant, dans le désert du temps
Et le temps s'égare dans l'espace

[SOLO: Mathieu]


2. SEPTICEMIE

Septikos, Bactérie qui provoque l'invasion
Dans le sang déchaînée, c'est inné…
Etranger dans ce corps, c'est ta vie qui bascule
Armes aux poings, il est prêt à décapiter.

Tu te nourris d'un corps malade
Impose ton règne afin de survivre
De corps en corps - Septicémie

Les faibles sont tes seules proies
Pénétrant en cheval de Troie
De corps en corps - Septicémie

Septikos, Bactérie qui provoque l'invasion
Dans le sang déchaînée, c'est inné…
Etranger dans ce corps, c'est ta vie qui bascule
Armes aux poings, il est prêt à décapiter.

Fatigué, maltraité il en a assez
Il va donc te faire payer ce que tu as semé
Mastiqué dans ce corps, ta mort est signée
Corde au cou, à genoux, septikos vaincu.


3. MYTHE

Les faucons se mettent à penser, nos choix sont décidés
Planqué dans l'obscurité, notre avenir est planifié.
S'écroule la démocratie, Les institutions s'effondrent
Le civisme annihilé, toutes ces valeurs seront éparpillées
Je n'ose pas respirer !

Nous voilà tous prisonniers de leur empire
Nos vies sont contrôlées sans plus aucune liberté de penser
Constamment observés…

Il faudra un jour se révolter contre toutes ces idées
Drainées par tous ces prêtres ou ces barbus
On l'aura tous dans le cul !

Je suis énervé contrarié, j'ai envie de tout exploser
Je ne supporte pas d'être fixé, je ne veux pas avoir a être jugé
Me sentant bâillonné, étouffé, comme un pauvre prisonnier
Maintenant les heures sont comptées, il faut que je trouve le moyen de m'échapper

Toutes ces croyances les pires de tous les virus,
Enrôlés, aveuglés
Comme ça me fait hurler d'entendre « destinée »
Ma vie n'est pas tracée

Si ce destin s'avère un jour exister,
Le seul chemin à suivre
Serait alors d'avoir à le contrôler,
Pour vivre en homme libre

Souviens-toi le sang qui a coulé
Souviens-toi la science contrôlée
Souviens-toi la médecine freinée
Souviens-toi ces vies déchirées
Ils mériteraient tous d'être brûlés

[SOLO: Mathieu]

Sous une lune ou sous une grande croix
Qui ne font que gonfler leur foi
Espérant une vie meilleure
Mais ne semant que la terreur

J'aperçois à peine le chemin
J'y arriverais de mes propres mains
Je me battrais avec décence
Et guiderais ma descendance…


4. DU CYANURE POUR L'HUMANITE

[Narrateur:]
A l'intérieur d'une prison de métal
Irrigué par un sang épais et sale
Un cerveau privé d'oxygène
Pompe sur ses dernières veines
L'encéphale est maintenu en vie
Dans une ivresse proche de l'agonie
Quelqu'un cherche à y pénétrer
Intrusion visant à pouvoir tout contrôler

[La mémoire:]
Ou suis-je à présent,
Plongé dans l'obscurité depuis trop longtemps ?
Esclave d'un siècle incohérent
Aspergé de son poison brûlant

[Narrateur:]
L'organe ainsi piraté
Est la mémoire du monde dans son infinité
Il détient la clé du savoir absolu
Au terme d'un acharnement obstiné
Le cerveau finit par être profané
Et s'éteint lentement dans la souffrance
Laissant s'enfuire les voleurs de science

[La mémoire:]
Ainsi me voilà blessée à mort
Ces inconscients comprendront qu'ils ont eu tort
Ils ont découvert les lois de l'harmonie
Mais le grand équilibre est détruit
La fin des hommes, j'en ai bien peur
Sera grotesque et pitoyable.


5. DEDALES

Dans un dédale construit par folie
Une créature court pour sa survie
Mais les parois de marbre sont mouvantes
Car c'est son propre esprit qu'elle arpente

S'égarant davantage à chaque pas
Dans son propre univers onirique
Elle façonne à mesure qu'elle avance
Les couloirs qui nourrissent sa démence

Fruit d'un cauchemar architectural
Un escalier sans fin hurle au vent
Et précipite le pauvre animal…

Au cœur d'un échiquier de diamant
Lentement des pièces meurtrières se déplacent
Contrôlées par des horloges déréglées
L'issue n'existe que si l'on s'en éloigne

Les dalles disparaîssent pour apparaître ailleurs
La bestiole parcourt les galeries
De son système nerveux torturé
Un corridor ténébreux la conduit
Dans l'orbite de ses yeux aveuglés
De cette fenêtre sphérique
Des miroirs s'étendent à l'infini
Projetant mille fois le reflet cynique
De sa lente et silencieuse… agonie.

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