le Dimanche 21 Novembre 2004, Z7

WASP

WASP / Tanelorn , 21 novembre 2004, Z7 , Pratteln.

Il semble que WASP a décidé de renouer avec l’Europe, et c’est à leur deuxième passage en moins de six mois au Z7 de Pratteln que nous allons assister ce soir glacial de novembre. N’ayant pas pu faire le déplacement lors de leur dernière apparition, c’est avec excitation que j’entre dans la salle. Le premier groupe a déjà commencé son set, et autant vous dire que Tanelorn n’est pas un nom que je garderai longtemps en mémoire. Avec un jeu de scène bien limité, le groupe semble insipide, et ce n’est pas leur hard rock ultra classique et conventionnel qui va arranger les choses. Alors bien entendu leur chanteur est suffisamment mignon pour attirer l’attention de l’auditoire féminin, mais ce n’est pas assez pour me convaincre, loin de là. C’est donc avec crispation que j’attends la fin de leur concert de plus en plus pénible.
Longue pose, le temps pour le staff de solidement fixer l’imposant pied de micro de Blacky Lawless, et c’est parti pour un show vraiment rock’n’roll. Les plus acides diront que c’est exactement le même que six mois auparavant, et que tout cela sent bon le foutage de gueule, mais passons outre, je n’y étais pas pour pouvoir juger et j’ai donc pleinement apprecié ce bon concert. Dès le début, le groupe à décidé de nous balancer les classiques, et c’est un medley qui ouvre les hostilités en proposant le trio gagnant « On your Knees/ Inside the electric circus/ Love to hate me ». Pas de doute, le groupe est très en forme, et le show est vraiment carré et énergique, chacun courant d’un bout à l’autre de la scène comme un malade. La suite ne fera que confirmer cela, avec l’enchaînement des joyaux que sont « LOVE machine », « Wild child », et « Animal ». Pas encore la moitié du set, et que des classiques ont été joués ! Fidel à lui même, Blackie se hisse sur son pied de micro, se balance dangereusement pendant qu’il chante, bref, il est dans son trip. L’excellent « The headless children » fait honneur à l’album du même nom, et on sent vraiment une osmose entre les membres et le public. Mention spéciale pour la prestation de Lawless sur le sombre « Kill your pretty face », où enduit de peinture fluo et inondé de lumière noire le gars nous balance une ambiance vraiment glauque et réussie. Le, lui, gratteux nous prouve son talent sur le magnifique « The Idole » en se lançant dans un long et excellent solo. Malheureusement « I wanna be somebody » nous signale qu’on arrive déjà à la fin du concert. Petit rappel avec « Raging Storm » du nouvel album, le groupe quitte la scène un long moment, avant de revenir finir sur l’incontournable « Blind in Texas ». Une bien bonne soirée, un excellent concert, même si après les 2h30 de Saxon, les pauvres 1h20 de WASP semblent bien light… Alors Blacky, on ne tient plus la distance ?