Var West Fest 2017 (2° Edition)

the Saturday 08 July 2017, Cabasse

Six euros, six groupes, comment résister à cet appel de la musique, même si elle vient du fin fond du Var ? Pour notre part, lorsque Seb (Poste 942), nous envoie l'affiche, ce n'est pas la popularité des formations qui attire notre attention. Mais, comme l'année précédente, la curiosité et l'envie de découvrir du Hard Rock péchu, du Stoner flambant, ou du Hardcore affirmé. Nous voilà donc de retour à Cabasse pour la deuxième édition du Var West Fest. Début prévu pour dix sept heures avec, lors de notre arrivée les balances du groupe dirigé par notre hôte. Les réglages du son continuent encore une bonne demi heure et une question traverse le micro : « Mais où sont les Croates ? Si ils n'arrivent pas, ils joueront sans balance ! ». En attendant, nous faisons le tour du lieu une petite mousse à la main en nous remémorant notre arrivée quelque peu différente de 2016.

Cette fois-ci, il fallait se garer sur le parking du site de l'année dernière, et marcher quelques minutes jusqu'au bord d'un cours d'eau, à l'orée du village. Sécurité oblige, à l'entrée du festival, nous sommes accueilli par une femme et un homme en bleu foncé. Fouille de sacs et détecteurs de métaux seront là pour assurer la protection des Metalleux. Un endroit magnifique sous des arbres exceptionnels. Ces géants de la nature aux feuilles vertes seront les témoins d'une après midi et d'une soirée chaude pour nos oreilles. Associer nature et musique saturée augure d'un bel évènement.



Denizen (FRA)

Les cordes grondent et ça décolle. La guitare et la basse Gibson SG rouge avancent le son et la couleur qui marquent notre oreille dès les premières note. C'est bien gras côté instrumental à l'opposé d'un voix claire. La vibration de la six corde et le changement de rythme est de bonne augure. Le premier titre est déjà plein de surprises avec une baisse de la rythmique et un chant qui prend toute la place.

Ces quatre jeunes envoient du bois pour commencer à faire cuire le cochon préparé par Bernard et ses Amis du Vin et du Cochon en Coeur du Var.
Impossible de voir le visage du guitariste et la voix qui sort entre barbe et chevelure est surprenante. Ce deuxième titre est presque déroutant en changements, si il n'était pas bâtit sur les mêmes bases que le premier. Les solos qui ponctuent ce morceau commenceNT "cette orgie de gras et de bûches".
Un bassiste bien campé sur ses guiboles à côté d'un chanteur qui agite sa tignasse. A l'abri des arbres imposants la musique est un plaisir. Alors que la chaleur monte sur scène on découvre le visage du guitariste qui vient d'attacher ses cheveux.

Rythmiques qui attaquent succèdent à des tempos plus lourds et une voix venues d'un temps lointain. Les notes filantes de la guitare relancent la locomotive. Les quatre barbus, et surtout le batteur prenant tout le soleil dans le dos, chauffent l'ambiance. Comme cette intro qui roule sur les toms et la guitare planante qui reflète le rouge du diable. Alice In Chains et le dinosaure aux cornes cramoisies planent sur la scène.
Réunis autour de la batterie, les échos de la voix devenant criante et la guitare vibrante nous transportent. Le bassiste porte haut sa basse pour que les notes balancent, alors que guitariste et chanteur se font face pour un passage au rythme qui s'accélère encore.


Ça commence à se remplir face à la scène alors que sur les planches, au roulement de la caisse claire, la guitare folle excite un chanteur décidé à chauffer l'atmosphère.
Sur ce dernier titre la rythmique commence à faire bouger les têtes. Nous sommes convaincu que ce choix était le bon pour démarrer le Var West Fest deuxième du nom. Nous avons eu droit à trois titres du dernier album « Troubled Waters », datant d'avril 2015, mais dont ils viennent de ressorti une version vinyl. Le reste du set fut une majorité de nouveaux titres. A quand un nouvel album avec ce nouveau guitariste qui apporte vraiment du feu à la musique de Denizen.

Set List : The Fall – Teddy Bear – Jocelyne – Mandrakes – The Sea – Your Own Nightmare – Whoresmoker – New 2 – Roasted Guy

Poste 942

Nous y revoilà avec un changement dans le line up depuis de l'an dernier. Jay, le batteur devenu guitariste pour quelques occasions a disparu de la scène. Nous avons donc quatre gars et un nouveau batteur qui démarre fort. La guitare qui suit, relayée par la basse font bouger notre Seb aux lunettes bleues et à la voix toujours aussi Rock. « Color of Red », extrait de leur dernier album, est l'occasion de se rappeler que le chanteur actuel ne faisait pas partie de l'aventure à l'époque du premier EP où apparaissait également ce titre.


Le deuxième titre sonne comme du connu mais ça balance toujours du tonnerre. Puis, pour « Whiskey », Stephen monte sur scène et, la dernière marche étant surement un peu trouble, ne manque pas de se viander en bonne et due forme. Ouf ! La cornemuse, son instrument de prédilection, est saine et sauve. Chapeau fixé sur la tête, la rythmique est là pour appuyer un son qui, à l'aide du micro chant, donne des notes et un souffle hors du commun. Quand il saute de la scène, c'est accompagné du micro et de la guitare des Seb en joie. Un titre dont le clip roule en Général Lee et sert de promo au Long Play des Poste 942.


Un nouveau titre, le plus court de l'opus, bouscule la rousse aux couettes avec une caisse claire et une basse punk à souhait et, à bien écouter, presque indécent. Mais quoi de plus naturel avec un « 49.3 » qui suit pour nous rappeler que l'année 2016 fut une folie avec ce titre qui n'en fini de "fucking yourself".
Le set sera amputé du titre « Opium » pour cause de bassiste qui a "oublie le titre suivant". Du coup, le ton redescend vers un grunge à l'instar d'un soleil qui flirt avec les basses feuilles entourant la scène.
L'occasion de trouver un Nico à la batterie beaucoup plus à l'aise qu'il y a presqu'un an au Festival des Mort Subites. Le travail sur un LP ça aide surement à prendre de l'assurance.


« Lonely Days » est l'occasion d'appeler Jay, second guitariste du groupe jusqu'à il y a peu. Voilà que la musique brute prend de la profondeur, du relief et de la puissance alors qu'au chant, Seb bien chaud nous envoi du rock burné. Jay s'agite sur une fin de titre qui montre le bon esprit qui subsiste entre les deux guitaristes.
Les deux titres suivant calment le jeu avec une suite d'extraits du LP nous donnant l'occasion de profiter de tous les instruments. Nous avons droit à un rare solo de guitare suivi par une chape de basse, accompagnée de cymbales qui font monter la sauce au riff, et une voix qui envahie l'espace.
Puis c'est le retour de « Breathe », premier single du groupe, dans une nouvelle version dirigée par un chant éraillé. Mais on reconnaît bien là guitare tranchante et la basse roulante de l'original. On se rappelle du clip avec cette Pin Up associé au orange des appli. Mais où est donc donc Daisy Duke ce soir ? Pas vu, elle a surement été refroidi par la nouvelle chute de notre cornemuse sur le dernier titre des Poste 942.

Le « Whiskey » a fait son effet et le son nous a emporté au cœur du Var West. Un set qui termine sur une cornemuse baladée au milieu du public, finissant par un hymne irlandais suivi des applaudissements du public conquis.

Set List : Color of Red – Devils Complaint – Whiskey – Punky Booster – 49.3 – Pig in Paradise – Lonely Days – Psycho Love Partie I – Psycho Love Partie II – Breath – Whiskey (Bis)

Durant l'installation du groupe suivant, Seb annonce le petit sorcier du Metal qui nous interprète seul « Seek and Destroy ». De quoi nous divertir pendant que nous attendons notre assiette de porcelet rôti. Le gamin tient la longueur, son jeu et sa voix promettent ; Bravo !


Côté cochon ça roule, du choix et du goût comme l'an dernier. Côté bière, ça mousse et le monde s'accumule gobelet à la main. Le temps de se dire que ce n'est pas grave, la blonde n'est pas chère et le godet affichant Sons Of Anartruie d'un côté, et l'affiche du Fest de l'autre, est vraiment sympa.

 

Gamesdoglär :

Voilà venu ceux du nord. Je ne parle pas de ceux aux delà du mur, même si leur nom débute comme... Côté plaisanterie, le chanteur n'est pas en reste non plus quand il annonce « la section pop du Fest » pour un premier titre qui y passerai presque. Avec le deuxième le ton monte, alors que le troisième nous permet d'apprécier la voix aiguë qui se cache au cœur du bassiste ; qui l'aurait cru !


Les quatre membres du groupe donnent de la voix alors que les premières fumées apparaissent sur scène pour un titre au relief bien senti. Le solo d'un chanteur guitariste dont la rythmique est reprise par le clavier qui a abandonné ses touches pour les frettes.
Le rock est bien là, alors que la voix anglaise du bassiste, et l'accent du nord pas du tout présent, montre un chanteur qui doit souvent passer la Manche. Les guitares nous donnent également des sonorités bien anglaises. L'enchainement sur des riffs saturés bien chaud apportent au titre encore de la profondeur ajoutés au jeu d'une batterie bien efficace.


Un chanteur, remerciant le public avant les applaudissements, nous redonne de "on fait de la pop" que l'on pourrait plutôt qualifier de rock bien échevelé. Surtout lorsque les voix se font criantes et revendicatives au point d'en faire chuter le pied du clavier déstabilisé. Perdu, il recentre ses pédales de guitare avant de revenir avec son tambourin. Il reprend ses esprits pour assurer la suite du titre sur sa Fender. Les spots qui agitent leur couleur dans le dos des musiciens commencent à faire leur effet, alors que le soleil se couche derrière le clocher du village en toile de fond.


Encore quelque réglages après la chute du clavier et le riff suivant balance un titre qui nous tient sur la route d'un vrai rock énergique. Bercée par une guitare perçante, la basse et la voix nous assène des « no bullshit ! »
Les deux derniers titres vont s'enchaîner. Changement de rythme et de façon de chanter sur cet avant dernier titre exécuté a l'ombre d'une originalité qui nous parle. Entre voix et guitare, l'accent anglais précis, le gars au centre donne tout et montre sa passion. Un dernier titre, dédicacé à Seb, ou les quatre voix sont en accord, pour un groupe qui montre un ensemble complet et uni.
Le bassiste seul nous emporte et nous raconte une histoire, alors que la fumée revient et nous embarque sur une fin de show prenante. Les derniers mots seront : « Allez en paix ! ».
 

Set List : Proof – Seasons – Hips – SSA – Grievance – Fuse – Fef – Bitter – No Bs – NYC – Kofboy – Finally - Tatskin

Nouvel entracte avec le retour du petit sorcier du Metal de 11ans, pendant le bal des instruments.

She Loves Pablo

Enfin retrouvés, c'est le groupe dont le voyage a été le plus long qui investi la scène. Malgré l'avertissement du régisseur, les Croates ont droit à trois minutes de balances. Il n'en faut pas plus pour qu'ils soient en place. Impressionnant le son qu'ils décochent après si peu de préparation.
Venu de loin, Seb est fier de nous annoncer un groupe à découvrir, et ça commence bien lourd sur les guitares. Une voix entre grave et aiguë qui nous déclare "We are She Loves Pablo From Croatie" sur un creux du premier titre terminant avec des riffs qui envoient du bois. Comme le titre suivant qui décoiffe alors que son leader se déchaîne, couronné par des spots blanc. Une chauve souris réveillée par ce gros son arrivé de l'est se fraye un passage entre deux titres.
Le titre suivant démarre sur une guitare et une voix presque claire au Groove certain pour débouler sur du Stoner lourd à souhait. Notre âme est brûlée sur le bûcher d'un titre excellent. Premier headbang sur le riff alambiqué de l'intro du titre qui suit. Le rock dégouline de la voix et de la rythmique aux énergies bien senties. Puis c'est un premier solo aussi court que bienvenu. La fumée blanche envahie la batterie et les lumières amènent un morceau qui voit notre chanteur abandonner sa guitare quelque instant pour appuyer un texte d'une voix prenante.


Les spots violet et vert accueillent un titre planant et puissant à la fois. La double voix et la guitare filante nous empotent dans des contrées lointaines.
Alors que la basse tape sur la première corde, la voix et la guitare tournoyante nous surprennent encore par un panel et une profondeur étonnante. Alors que le chanteur principale s'excite sur ses cordes le second guitariste aux coeurs, nous envoie des notes qui donnent un relief à un titre qui finit par claquer au son d'une section rythmique basse batterie en place. Un dernier titre enchaine les arrêts pour un rythme qui coupe le souffle, arrachant les cordes vocales d'un She Loves Pablo acceptant de nous donner un morceau supplémentaire. Et nous ne sommes pas déçu par ce Riff lourd qui anime celui-ci. Simplement content d'être là, ils nous donnent un vrai dernier morceau grave comme ce moment à l'ombre d'une voix étonnante et d'une passion dévorante.
 

Set List : Sure Thing ! - All Dawn – Next of Kin – Burnin' my Soul – I am the Motor – You won't go to Heaven when I eat your Ghost – Summit – Gamblin – Tomorrow's Child – Over it all – Try Mandarin (« but the order is not quite right... »)

Babylon Pression

Un départ quelque peu déconcertant avec quelques mots pas si étonnant venant de Mathieu, chanteur déjanté : "...je me lève à midi et j'aimerais que vous soyez tous mort !". Il s'agit là de l'intro du dernier album du combo paru il y a quelques mois. Un message qui annonce un premier titre aux paroles tout aussi graves. Puis c'est la demande d'un bon gros pogo de la part du bassiste sur le morceau qui suit.
Alors que notre joueur de cornemuse, monté sur scène, demande au publique un saut, les dreadlocks de Roswell, le bassiste, tournoient et « la petite fille à sa maman » lève la poussière devant la scène.


Entre deux titres, quelques mots de notre chanteur bien inspiré :  « Il y a ceux qui sont venus manger à droite, ceux qui écoutent la musique au centre et le peuple des troncs à gauche » (d'énormes troncs coupés sont couchés sur le côté de la scène et accueillent celles et ceux qui ont des oreilles chastes.
La guitare crache, la basse gronde, la batterie frappe et la voix crie.En effet, ça fait du bruit avant que « allez tous vous faire foutre » fasse monter d'un cran l'excitation de Mathieu. C'est le moment où un nouveau petit pogo agite le devant de la scène. Le guitariste devient dingue alors que le chanteur prend plaisir à lancer cette insulte pour finir sur nos enfants de la partie.
Avec « j'arrive quand j'arrive », c'est un rare moment où les paroles non criées en français atteignent notre compréhension sans fracasser nos tympans. Le rythme et les paroles revendiquent comme des punks affirmant leur haine.
C'est le tour des remerciements à Rudy pour son boulot au son. Puis le message du titre suivant introduit par un batteur qui n'en manque pas une pour expliquer, par des mots comme « enc... », le sens profond de morceaux qui agitent les quatre gars sur scène.


Voilà le titre que choisi le chanteur Marseillais pour ouvrir sa chemise et commencer à sautiller sur scène pris d'un degrés d'envie supplémentaire de convaincre.
Le prochain extrait de leur dernier album, "heureux d'être content", est censé faire dans la poésie. L'intro qui ouvre avec des voix enregistrées, nous dit que ça ne fera pas dans la dentelle. Hélas, la puissance du son et de la rythmique plus que punk, juste coupée par la wha wha, ne nous donne pas vraiment l'occasion de comprendre suffisamment les paroles pour juger de la « pureté » des dires. Perdu dans la fumée bleutée, le chanteur terminera le titre presque pensif.
Ils enchaînent avec "deux classiques", car rappelons que le groupe a presque 20 ans, et traîne derrière lui quelques titres qui ont pu marquer certaines générations de Metalleux. C'est une rythmique plus lourde, un changement de guitare qu'attaque une « France qui a peur ».
Voilà deux titres qui ont donné un autre ton et qui débouche sur un dernier morceau encore plus pesant histoire d'essayer de nous écraser, si la guitare était accordée. Mais c'était sans compter sur un Mathieu fou, qui nous assène ses paroles sur un air de vouloir donner sa vérité qui s'abîme dans les cris perdu au fin fond de son monde. Alors que le titre n'en finit plus de vouloir faire durer, au son des solos de guitare, et de la démence qui agite la scène. Nous ne sommes pas arrivés indemne de ce furieux set de Brutal Punk.
 

Set List : Je m'en sortira – La Pinte – Verse ta javel – Allez tous vous faire foutre – J'arrive quand j'arrive – Voilà plus de trente ans – La boîte à partouze – La France a peur – Seul parmi les autres – La raclure

 

eOn :


Tout comme Poste 942, eOn est un groupe local. C'est une courte intro écrasante qui précède l'annonce de leur nom. Avant de partir sur un titre qui montre un groupe, dont les quatre membres debout, forment un mur comme le son qui sort de leurs instruments.
Mais comme si on ne l'avait pas remarqué la batterie se fait entendre avec sa double grosse caisse et sa caisse claire qui claquent comme les nuques des Metalleux sous les arbres. Les musiciens éclairés officient un Fuck'in Metal que Ranko, le batteur, dans l'ombre, soutient à grand coup de Blast. Un pied écrasant, le chanteur hurle des paroles saccadées sur un rythme filant, suivi d'une rythmique plus pesante aux multiples cassures.


L'agitation de Flo, le chanteur, rythme, de droite et de gauche, un titre qui finit par revenir sur les rails de l'ultra rapidité. Alors que les doigts du guitariste soliste décochent les notes stridentes qui assassinent nos oreilles déjà abasourdis.
« Envie de se mettre sur la gueule, encore un peux d'énergie » pour un peu de poussière au plus près du chanteur, demandeur de ferveur face au son ravageur. Bassiste et batteur attaquent, face à face, un autre titre qui débouche sur une nouvelle folie Hardcore. Puis, lorsque les deux guitaristes, la basse et la grosse caisse sont sur le même rythme rapide, nous sommes plaqués.
Un guitariste arborant Slayer et l'autre Led Zep, l'opposition est frappante comme cette caisse claire qui ne cesse de nous taper dans le crâne.


Alors que Flo annonce qu'il a besoin de nous pour les chœurs sur World Despair, le clocher sonne les douze coup de minuit. La fumée envahi la scène, les spots jaunes effacent le batteur, la voix se fait moins forte et le public joue le jeux pour un titre plus Thrash. Tête en arrière, le chanteur est parti dans ce monde désespéré.
Flo et Rom, à la basse, s'agitent sur scène à côté de deux guitaristes calment, qui ne cachent pas un certain talent à torturer leur six corde pour notre plaisir. Entre rythme syncopé et blast ce titre est toujours le champ d'une bataille se situant dans la voix d'un chanteur, demandant de jouer des coudes dans la foule. Sous sa casquette, le démon de la guitare frappe un grand coup alors que eOn termine sur un ensemble écrasant. Puis Flo, surexcité, déclame ; « on ne va se quitter comme ça ! ».


Refuse/Résiste de Sepultura ne se refuse pas pour terminer cette soirée en beauté. La double grosse caisse annonce ce titre énorme, alors que le conteur tend le micro à l'un des fans de devant scène. Il chantera quelques paroles avant que ne retentisse le refrain et le pogo de la soirée. Puis, sur la demande du public, eOn fera un tout dernier morceau. « Mass Manipulation » seul titre qui n'est pas extrait de leur dernier album « Purgatory Inherited », agitera un petit wall Of Death pour finir en beauté.

Set List : Intro – Superficial – Live it Up – Hokuto no Ken – Purge After Hell – Hatemakers – Fuck off Day – Baptise me in Blood – Toxic People – Scar – Legacy of Shame – Refuse Resist (Sepultura) /Rappel/ Mass Manipulation

 

Alors qu'au début de ce festival, Seb, notre gentil organisateur était plutôt défaitiste quand à refaire ça l'année prochaine. Les chiffres du lendemain lui auront donné du Hard au cœur : 400 personnes, 387 gobelets à l'effigie du festival vendus, neuf futs de trente litres de bière vidés, et surtout six groupes qui ont tout donné pour notre plaisir.

Promesse pour 2018 : « grosse affiche et multiplication des tireuses à bière ». Quelque chose nous fait dire que, pour la troisième édition, on pourrait assister au tiercé gagnant : bonne musique, bonne bouffe et bière artisanale. Venez nombreux pour une journée qui sera, à l'image des deux précédentes éditions, du tonnerre !


 


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