Robert Plant

le Lundi 20 Mars 2006, La Cartonnerie Reims



Led Zeppelin

Avant toute chose, désolée pour les fans de Led Zep. Non ils ne se sont pas reformés. Mais pas moyen de trouver Robert Plant dans la liste des groupes pour écrire ce live report. J'ai du ruser.

Je voulais pouvoir le rencontrer, j'ai donc pris racine devant la Cartonnerie, dès 10 h le matin. Heureusement, le soleil brille et me chauffe la couenne à travers le perfecto. Je bouquine, je me lave les poumons aux fumées d'échappement des voitures qui passent sans cesse derrière moi.

Midi. Casse croute dans la voiture. Vite, sur le pouce, des fois qu'il aurait l'idée d'arriver à ce moment là. Je suis toujours victime de la loi de Murphy, alors le sandwich est avalé en un temps record, et me revoilà à poireauter.

Cette fois ci, je ne suis pas toute seule. Un couple et un jeune attendent, eux aussi. On bavarde, on échange les souvenirs des années 80. Un autre couple arrive. Nous apprend dans quel hotel est descendu celui que l'on attend.

16 h. Les musiciens arrivent en mini-bus. Je tends pochette de cd et stylo à travers la grille. Le message est compris, et j'ai mes autographes. Mes compagnons aussi. Seule ombre au tableau, une espèce d'ours mal léché à la barbichette blanche se permet une réflexion assez mal perçue. Je passe sur le langage tenu (inadmissible) mais l'idée était que l'on faisait chier à quemander trois signatures. Nan mais, t'es qui toi ? Un musicien frustré qui se rabat sur la production???!!! Sans ses fans, un groupe n'est rien. Et un fan déçu a la mémoire longue.

Mon p'tit gars, si tu lis ce live report, j'espère que tu te reconnaitras. En attendant, quand on se permet de demander 41,60 € pour voir une légende vivante et que le concert est sold out (soit environ 1 200 places vendues) on la ferme et on dit merci à ceux qui se serrent la ceinture pour te remplir les fouilles !

Déçu d'attendre, Samuel (le ptit jeune) se fie à son instinct et file à l'hotel où est descendu Robert Plant. Comme il ne revient pas, je lui passe un coup de fil. Robert arrive à la Cartonnerie, il vient juste de quitter l'hotel et Samuel a réussi à le voir, à discuter, avoir ses autographes plus quelques photos. Normal, l'ours mal léché est resté à l'intérieur de la Cartonnerie. En attendant, M. Samuel, JE TE DETESTE !!!! lol.

18 h : quelques autres fans nous rejoignent. Plein d'espoir de voir M. Plant. Parmi eux, un fan de la première heure, habillé de la tête aux pieds (ou presque) Led Zeppelin. Son blouson s'orne d'une impressionnante collection de patchs. Tous du même groupe, je vous laisse deviner lequel. Il espère faire signer ses billets de concert de Led Zepp. Ce sera peine perdue, pour lui, comme pour les autres et bien évidemment, pour moi même.

Mais j'ai bien fait d'attendre, puisque je vois arriver Tatsunka, que j'avais rencontré au concert de Tuatha de Danann. (voir Live report correspondant). Encore merci pour le concert de Tuatha, comme pour les réglages de mon appareil au concert de Robert Plant.

19 h 30. On commence à geler sur pied. Un quart d'heure plus tard, les portes ouvrent enfin, et c'est le grand rush pour arriver au premier rang.

La première partie fut assurée par un quatuor. Je sais, j'ai pas dit qu'il y avait deux groupes. Mais là encore, pas d'Orange Blossum dans la liste !! Je ruse encore.

La première partie, donc, fut assurée par un quatuor composé d'un violoniste, d'une chanteuse d'un batteur et d'un percussionniste. Je ne connaissais pas le groupe, mon billet de concert ne m'indiquait pas de première partie. J'étais là pour Monsieur Plant. J'ai donc écouté d'un oeil distrait. Le set est carré, le son satisfaisant, et la musique proche de celle de Robert et ses mighty rearangers.

L'ambiance, timide lors de la première partie monte d'un cran, puis de plusieurs quand le grand bonhomme arrive enfin sur scène. Il est juste devant moi. Je suis collée scotchée contre la barrière et je me régale. J'en prends plein les yeux et les oreilles. Je prends un grand coup de jeune aussi quand j'entends les standards de Led Zep chantés par Robert Plant. J'ai attendu 12 heures avant le grand bonheur.

Des batonnets d'encens brulent, scotchés aux retours. Le ventilateur diffuse l'odeur, la musique berce. La voix rocailleuse nous... nous... nous quoi, d'abord? J'en perds mes mots tant les émotions qui m'ont submergées il y deux jours maintenant me mettent le neurone en vrac et me font perdre mon vocabulaire.

Vous comprendrez donc, cher lecteur, qu'il m'est difficile de décrire ce que j'ai pu ressentir. A en juger par l'ambiance, je n'étais pas la seule dans ce cas là. C'était torride. Mais je suis consciente que ce soir là 1 200 privilégiés ont, comme moi, vécu un grand moment de magie (sans Gérard Majax). Pour les malheureux absents,comme pour les présents, voici la set list :

If I ever get lucky
7 + 7 is
Freedom fries
Black dog
California
29 palms
Another tribe
Four sticks
Tin Pan valley
When the levee breaks

Rappel :
The enchanter
Whole Lotta Love (pour le plus grand plaisir de mon voisin, Franckie).


1 Commentaire

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Pamtax - 28 Décembre 2020:

Salut,
j'y étais aussi, et les poils se sont dressés à l'arrivée de Robert Plant sur scène, je venais les mois précédents d'assimiler l'album "Mighty Rearranger"

Magnifique concert !

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