Progressive Nation 2009

le Dimanche 04 Octobre 2009, Paris - Le Zenith



Unexpect

Sur le papier ça sentait la bonne grosse soirée au Zenith de Paris. En effet afin de défendre son nouvel opus Black Clouds & Silver Linings, Dream Theater nous offre une tournée sobrement intitulée Progressive Nation 2009. Au menu donc Unexpect, Bigelf, Opeth et Dream Theater. Dans cette configuration les new-yorkais n’auront guère plus de 90 minutes pour enflammer la salle (contre les 2h-2h30 habituelle) mais bon, il y a Opeth et deux autres groupes que je ne connaissais pas.

La lourde tache d’ouvrir les hostilités revient au combo canadien Unexpect. Il faut dire qu’en voyant le groupe arrivé je ne savais pas trop a quoi m’attendre. En effet au vu de leur accoutrement on était en droit de se demander ce qu’il faisait ici. Musicalement c’est un peu la même, car il s’agit d’une sorte de black/death/festif a chanteuse avec des passages un peu épiques. Ceci étant je ne devais pas être le seul a ne pas connaître le groupe et tout au long du set l’ambiance monta pour finir cordiale. Il faut dire que malgré un son médiocre, le groupe possède indéniablement un jeu de scène léché. Sa headbangue dans tous les sens (surtout la chanteuse dont les longs cheveux noirs ont bien essuyés le sol du Zenith). Bref une entré en bouche assez sympa et qui méritera un son meilleur.

Bigelf

Idem je ne savais pas a quoi m’attendre et je dois reconnaître qu’en quelques minutes j’ai été scotché malgré un son de qualité très moyenne (ce qui ne laisse pas forcement augurer de bonnes choses pour la suite). En effet nous voyons arriver sur scène un orgue Hammond en lieu et place du chanteur et, et bien le doute s’installe. Mais comme je le disais le groupe arrive et tout va bien. D’ailleurs la seule chose que je savais sur ce groupe c’est que Portnoy trouve qu’ils mélangent a merveille toutes ses influences. Je vais être d’accord avec big Mike, big Mike qui se paiera même le luxe de venir taper le buff avec eux. Autant dire que la foule s’est soulevée d’un coup sur ce fameux « Blackball ». Pour le coup 30 minutes c’est vraiment trop court mais bon timing oblige et n’oublions pas qu’il reste encore Opeth et DT derrière.

Setlist :
The Evils of Rock & Roll
Neuropsychopathic Eye
Blackball
Madhatter
Money Machine

Opeth

Lorsque la lumière s’éteint on ne tiendra plus personne. Opeth déboule dans un Zenith copieusement bien garni et déjà tout acquis a sa cause. Ouverture d’autant plus magnifique que c’est « Windowpane » qui nous sert d’amuse bouche. D’un coup le son a fait un bon dans la clarté. Il est même peut être un peu trop puissant, mon pauvre voisin qui n’a pas pris de bouchons déguste grave, à tel point qu’il n’entendra pas notre conversation suivante. Enfin bon revenons à nos moutons. Le ton monta d’un cran avec « The Lotus Eater ». Le pit commence a se réveiller et les nombreux fans d’Opeth présent ce soir se lâche. Toujours aussi impeccable le groupe nous balance un « Reverie/Harlequin Forest » qui colle bien a l’ambiance. Michael Akerfeldt se montre sobre dans ses interventions (comme toujours d’ailleurs) mais il a toujours le bon mot (« vous voulez une blague, mais je suis déjà une blague » ou encore « on va jouer du black/death et si vous n’aimez pas on s’en fout »). Je reviens un instant sur la grande qualité du son qui met parfaitement en valeur la musique d’Opeth. J’avais un peu peur que la taille de salle altère les ambiances mais il n’en fût rien. Le set se fini comme il commença avec classe. Comme pour Bigelf, le set passa trop vite. Il faut dire que 6 titres pour une heure de jeu ça passe super vite.

Setlist :
Windowpane
The Lotus Eater
Reverie / Harlequin Forest
April Athereal
Deliverance
Hex Omega

Dream Theater

Il ne reste déjà plus qu’un groupe mais c’est notre morceau de choix : Dream Theater. L’attente se fît au son de Pipo et Elo dont l’excellente reprise de « As I Am » fît chanter tout le Zenith. Plutôt cool non ?
Après 30 minutes d’attente, le thème de Psychose retenti dans la salle de la villette. S’en suit (et j’aurais envie de dire sans grande surprise) les coups de tonnerre qui ouvre « A Nightmare To Remember ». Certains diront que le blast de Portnoy était assez mauvais, mais en tout cas personne ne se retiendra lors du « Day After Day » hurler par le batteur. Le son est excellent, j’ai entendu John Myung, James Labrie a fait pour moi son meilleurs show sur ses cinq dernières prestations parisiennes. Il faut dire qu’il a su se montrer charismatique et très efficace sur les parties bien métal que referme ce set. Il faut dire que le bon James devait s’accrocher vu que pas moins de 4 titres de Black Clouds & Silver Linings seront joués ce soir. L’enchaînement « The Mirror / Lie » est idéal et garde la foule a bonne température. Déjà sur album « A Rite Of Passage » est franchement bon, doté qui plus est d’un excellent refrain. En live c’est une tuerie. Nous aurons droit ensuite a solo de Rudess toujours aussi dispensable même si il est amusant de le voir jouer avec son double virtuel.
Pour finir cette première partie, le single extrait du dernier opus « Wither ». Le groupe ose même nous envoyer le très épique « In The Name Of God » dont le voyage est tout a fait plaisant.
Quoi le groupe s’en va déjà mais ça ne va pa, ça ne fait que 1h15…. Heureusement l’attente ne fut pas trop longue et c’est « The Count Of Tuscany » qui fini le travail (malgré quelques fausses notes inhabituelles de Petrucci sur le pont pourtant magnifique). Au final 1h30 et show irréprochable et laisse présager de l’excellent si Labrie garde cette forme.

Setlist :
A Nightmare To Remember
The Mirror
Lie
A Rite Of Passage
Jordan Rudess Solo
Wither
The Dance Of Eternity
In The Name Of God

Encore :
The Count Of Tuscany

5 Commentaires

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IronSteven - 12 Octobre 2009: Tiens, pas de Pull me Under pour Dream Theater c'est pourtant leur classique ! As I am aurait été cool aussi, mais bon ils ont sans doute preféré mettre en valeur leur dernier album :p
Kelarian - 12 Octobre 2009: Ce concert aura été mon premier grand concert de métal (les festoches et les petites salles sa compte pas :) ) et il restera gravé comme un putain de bon moment dans ma tête. Le magicien de synthèse qui jouait en même temps que rudess était vraiment original, et le break de count of tuscany vraiment jouissif... Sans parler de Portboy qui se met allégrement la baguette dans le nez quand il joue... J'en passe et des meilleures. Le refrain de nightmare to remember ne ma ensuite pas quitté de la semaine... (in peaceful sédation I lay half awake... Owoui qu'est ce que je chante bien ^^) Enfin bref rendez vous dans 2 ans pour leur prochaine tournée :D
Adarkar - 01 Novembre 2009: Opeth .... je bave
Martin71 - 01 Avril 2011: dream theater !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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