Metallica ou les gladiateurs des arènes

le Mardi 07 Juillet 2009, Nîmes



Metallica

Le quatuor géant Metallica était aux arènes de Nîmes mardi 7 juillet dernier. Un cadre historique pour un groupe de ce calibre, du rêve en barre !
 
19h15 : C’est Mopa, un groupe français qui entame les festivités. Mopa signifie en fait My Own Private Alaska, en référence au film de Gus Van Sant. Trois musiciens assis : un chanteur, un pianiste et un batteur. Leur son fait penser à une fusion entre Muse et Deftones. Ils jouent trente minutes puis cèdent la place à Mass Hysteria, groupe également français de métal indus. Le chanteur, Mouss, est très proche du public, très convivial. Il avoue que lorsqu’il était ado, il avait des posters de Metallica dans sa chambre, et donc qu’il est fier d’en être sa première partie. Le public est enchanté et saute au son du groupe. A un moment, il demande à la foule de se séparer en deux, et une fois les deux côtés séparés bien visibles, la fosse fait place à un pogo géant, à la Braveheart, sous le sourire du public dans les tribunes, certains contents de ne pas avoir à être bousculés. Ils jouent ¾ d’heure, puis à 21h00, une vingtaine de roadies s’affère sur la scène pour changer tout le matos. Les arènes sont truffées de caméras pour la simple et bonne raison que ce concert sera filmé dans sa totalité. Le public se prête au jeu, et bien-sûr tout le monde souhaite apparaître sur les vidéos…On fait la ola. Des drapeaux personnalisés apparaissent un peu partout dans les tribunes. Des micros rétros sont installés sur la scène. A noter la présence de la famille des artistes, notamment Francesca, la femme de James et deux de leurs enfants, Cali et Marcella, dans le carré VIP, bien entendu.
 
21h45 : « Ecstasy of Gold » se fait entendre, sous les cris de la foule. Puis, on entend l’intro de « Blackened », mais eux ne sont toujours pas arrivés sur scène… apparemment ils se seraient trompés d’escalier (on les pardonne). Ca y est, les voilà enfin, et les Four Horsemen prennent possession des arènes. La scène n’est pas fermée, au contraire, elle permet aux musiciens, sauf à Lars bien entendu, de se déplacer un peu partout et de satisfaire le public sur les côtés et à l’arrière. Il faudra attendre la sixième chanson pour entendre un titre de leur dernier opus, Death Magnetic. Ca change des artistes qui commencent directement par des nouveaux morceaux. On a donc droit à des anciens titres, tels que « Creeping Death », « Fade to Black » et « Harvester of Sorrow », avec au milieu un « Fuel » explosif, plus rapide que l’original et accompagné par des jets enflammés à l’avant et à l’arrière de la scène. C’est donc au tour de « Broken, Beat and Scarred » et de « Cyanide » d’être jouées. Puis on repart sur des anciennes, comme « One », sur laquelle James fait retentir l’écho de sa voix. Pour la suivante, « Sad but true », il laisse le public entonner l’intro. A plusieurs reprises, ils quittent la scène, et c’est une bande sonore qu’on entend ; ils ne font que prendre la relève dès qu’ils reviennent. Après « Dyer’s Eve », revoilà deux titres de Death Magnetic, « All nightmare long » et « The day that never comes », avec entre les deux, un solo de Kirk, reprise de « Sails of Charon » de Scorpions. Juste après, Kirk, James et Roberto se retournent vers Lars et ils se mettent à jouer l’intro de la Marseillaise, puis enchaînent directement sur « Master of Puppets ». L’hymne national est passé presque inaperçu. Après ça, James s’isole sur une des enceintes, et fait retentir les premières notes du mythique « Nothing else matters », imaginez l’hystérie collective à ce moment-là… Pas de répit pour le public, c’est un « Enter Sandman » qui s’enchaîne sans transition.
 Après quelques longues minutes d’attente, les voilà qui reviennent pour interpréter une reprise de Queen, « Stone cold Crazy », groupe qui les a inspirés à leurs débuts. « Il vous reste encore de l’énergie ? » crie James. Of course! Ils enchaînent sur « Motorbreath », qui ravit les fans de la première heure. C’est une occasion de plus pour Roberto de faire virevolter sa crinière sauvage et transpirante dans tous les sens. Plein feux sur le public, les projecteurs illuminent la « Metallica family », et c’est reparti pour une dernière cette fois-ci, l’électrique « Seek and Destroy ». Des centaines d’énormes ballons noirs envahissent les airs à ce moment-là, et tout le monde tente d’en garder un pour chez soi. Pas mal comme déco !!
   Encore une fois, à la différence de certains groupes qui se faufilent rapidement dans les loges après leur concert, les quatre compères sont restés un moment sur scène pour des photos, distribuer des médiators et des baguettes, remercier leur public français. Ils ont l’air content, se prennent dans les bras, devant un public conquis et satisfait. Une chose est sûre, les pierres se souviendront du passage des quatre gladiateurs déchainés.
 
A noter que la totalité du concert a pu être écoutée du 11 au 16 juillet sur le site www.wormee.com . Pour ceux qui n'ont pas eu cette chance, il faudra attendre le 19 octobre prochain pour la sortie du DVD en France uniquement. Un beau cadeau qu’ils nous font là !!
 
 Voici quelques vidéos:
 
http://www.youtube.com/watch?v=ZvpiFNUFfj0&feature=related
 
http://www.youtube.com/watch?v=rkLygIYhhmE&feature=related
 
http://www.youtube.com/watch?v=9sY1TkPNgK0&feature=related
 
http://www.youtube.com/watch?v=ueoq900A7jU


 


ROCKINGIRL


4 Commentaires

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Rohirrim - 26 Août 2009: Roberto? ^^ Effet de style? lol Merci pour la chronique!
Duracell - 08 Septembre 2009: On Notera qu'il n'y a aucun titre de St Anger
Jameshammett - 18 Juillet 2011: Ce qui n'est pas pour nous déplaire.
Laitcru - 15 Août 2014: La basse est sous-mixée. Kirk Hammet joue mal (comme toujours). Metallica reste mauvais sur scène.
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