Hellfest 2013 - Dimanche

le Dimanche 23 Juin 2013, Hellfest



Endless Torment

Mass Hysteria (Julien) : La ou Mass passe, tout trépasse. Il faut dire que le groupe vient de fêter ses 20 printemps sur la scène de l’Olympia et qu’ils sont remonté à bloc. Ces 45 minutes sont l’un des points culminant de la journée. Mouss est chaud comme la braise et comme à son habitude il n’a pas sa langue dans la poche. Tout le monde en prend pour son grade, tout en restant dans une veine positive. Le son est un vrai rouleau compresseur et l’entente entre Rafa et Vince est magique. Les circles pit pleuvent et ça jump dans tous les sens. Le groupe n’hésitera pas un seul instant a descendre dans la foule afin de créer un circle pit autour d’eux sur « P4 ». Bon un petit problème de gratte a ce moment la fera que ce titre sera joué a Basse/batterie/chant mais on s’en fout tout le monde est sur la même longueur d’onde.  Juste avant « Furia », Mouss fait se séparer la foule en deux pour un braveheart anthologique. Les potes de Mass viennent pousser la gueulante (Poun et Nico) et c’est une véritable fête qui se termine quand en hommage à Jeff Hanneman le groupe lâche quelque note de « Reign In Blood ». L’un des plus grands moments du fest. (également à revoir sur Arte live)

SETLIST MASS HYSTERIA :
1.    Positif à Bloc
2.    Tout doit Disparaître
3.    World On Fire
4.    Une Somme De Détails
5.    L'esprit du Temps
6.    L'homme s'entête
7.    Pulsion
8.    Vertige des Mondes
9.    P4
10.    Contradiction
11.    Furia



Leprous : Après l’exceptionnel « Coal » sorti il y a quelques semaines, il était indispensable de voir Leprous qui ouvrait le bal dimanche matin sur la Temple.
Malheureusement limité à 30 petites minutes (« Are you ready for this breakfast show ? » entonnera Einar, joueur), les norvégiens peuvent au moins compter sur un son surpuissant et clair qui mettra en valeur chacun des six musiciens, sans délaisser le claviers comme ce fut si souvent le cas (et sans être le bordel sonore que sera Ihsahn dans l’après-midi, avec pourtant le même line-up).
Le groupe débute directement avec le long et tortueux « The Valley », et je dois dire qu’Einar est franchement impressionnant sur scène. Il a pris énormément de charisme depuis la dernière fois que je l’avais vu (en 2010, avec Ihsahn justement) et la scène est désormais à lui, sans jamais être statique malgré son claviers posté juste devant lui. Les autres musiciens, tous très jeunes, ne sont pas en reste et leur costume cravate très chic colle justement superbement à l’ambiance travaillée, classieuse mais très dramatique de Leprous.
Un grand moment, atteignant une apogée de lyrisme sur le magnifique « The Cloak » (quelle pureté dans la voix…) et devenant ensuite bien plus directe et hymnique sur le classique « Restless » qui aura été repris par un petit nombre de personne. Car il faut avouer que pour un dimanche matin à 10h30, la Temple était déjà un peu rempli et que ça faisait vraiment plaisir à entendre. Les norvégiens tireront leur révérence sur un cinquième titre aussi extrait de « Bilateral » en la présence de « Thorn », plus épais et violent, baignant dans une complexité plus directe et moins sous-jacente.
Dommage que ce fut si court, nous aurions bien repris un supplément de café !

SETLIST LEPROUS :

1.    The Valley
2.    Chronic
3.    The Cloak
4.    Restless
5.    Thorn



Waltari : la ballade du dimanche matin continuait sous un agréable soleil après Leprous par un autre groupe bien atypique, à savoir les cinglés finnois de Waltari.
Kärtsy Hatakka est un type un peu fou et il l’aura démontré tout le long du show, comme une ode à la liberté d’expression, de la musique et l’ouverture d’esprit. Qu’elle soit spatiale, agressive, barge ou carrément expérimentale, la musique de Waltari a en tout cas fait mouche, avec un son bien puissant pour respirer un air frais dès le matin. Mention particulière au monstrueux « Get Stamped » qui a réveillé les malheureux qui passaient dans le coin. Rafraichissant !

SETLIST WALTARI :

1.    In the Cradle
2.    Caught in a Mosh (Anthrax cover)
3.    Get Stamped
4.    Atmosfear
5.    One Day
6.    So Fine



Riverside
: Ayant raté le début pour cause d’interview, je suis arrivé à mi-parcours pendant que les progeux soufflaient une brise de sensibilité et de feeling sur la Mainstage 1.
Ne connaissant pas extrêmement bien la discographie des polonais, je ne pourrais apprécier la reproduction fidèle ou non des compositions mais j’ai trouvé une certaine froideur et une grande rigueur dans l’interprétation des morceaux. Tout fut très cadré, calibré et les musiciens semblaient complètement ailleurs, dans un autre monde, peinant à retranscrire toute la complexité de leurs arrangements studios. Mais il faut avouer que Riverside sous le soleil à 14h30 de l’après-midi n’est sans doute pas la meilleure manière d’appréhender leur art…

RIVERSIDE SETLIST
1.    Feel Like Falling
2.    Living in the Past
3.    Egoist Hedonist
4.    Escalator Shrine



Ihsahn : Après la claque reçue par Leprous le matin, j’attendais beaucoup d’Ihsahn, avec évidemment le line-up du groupe de prog et sa setlist focalisé sur « After » et « Eremita » (les ayant raté l’année dernière pour regarder Mötley Crüe).
Première chose, le son n’a rien à voir avec celui de Leprous. C’est désespérément trop fort et tous mes espoirs sont d’un coup envolés après l’introduction toujours aussi kitsch du manager norvégien. Sans bouchons d’oreille, on se bousille les tympans tellement c’est fort (et par la même occasion franchement désagréable) mais avec, on entend plus que la basse et la grosse caisse…autant dire que le plaisir en prend un sacré coup.
Pourtant, ça démarre bien sur « On the Shores », où Einar apporte énormément avec ses nappes de chant clair (détail que tout le monde ne semble pas apprécier d’ailleurs, vu certains regards dans le public) puis avec l’énorme « Arrival » où Ihsahn et Einar reforment la fameux duo du morceau introducteur du dernier album.
Ihsahn est cependant très peu loquace cet après-midi-là, avare de paroles et ne respirant pas la motivation (il a dû faire cinq pas latéraux du concert en gros…), comme si jouer pour la troisième fois en quatre ans était celle de trop. Les titres s’enchainent, avec notamment le déjà classique « Frozen Lakes on Mars » et le final tétanisant de « The Grave », bien que l’émotion ultime et dérangeante de l’album ne soit pas vraiment au rendez-vous.
Au final, le plaisir d’entendre ces titres étaient bien là, mais gâché par un son une fois de plus détestable (ce fut une habitude sous les tentes, tout comme le fait d’entendre les balances de l’autre côté si l’on dépassait le cinquième rang) et une attitude du maestro pas vraiment à la hauteur. Next !

SETLIST IHSAHN
1.    On the Shores
2.    Arrival
3.    The Paranoid
4.    Frozen Lakes on Mars
5.    A Grave Inversed
6.    The Grave



Newsted (Julien) : Depuis son départ de Metallica en 2001, Jason
Newsted s’était bien discret en Europe. De son propre aveux, d’avoir
rejoué avec les Mets pour les 30 ans du groupe l’a galvanisé et lui a
donné envie de refaire du metal. C’est pour cela qu’il fait les choses
aussi simplement. Groupe : Newsted album : Heavy Metal Music. Là au
moins nous ne sommes pas trompés sur la marchandise. Le set demare
plutôt mal avec des problèmes de basse pour notre Bon Jason qui du coup
semble passablement énervé et pas très concentré. Dès que le son de sa
basse se met à résonner dans le fest, le public se lâche et la fête peut
commencer. Après ce depart chaotique, les choses rentrent dans l’ordre
et Jason prouve qu’il n’a rien perdu de son attitude scénique. Il
arrange le public, fait preuve de toute son intensité, bref Jason is
back. Niveau setlist l’EP y passe et il présente pour l’occasion des
titres de son premier album à paraitre en aout. Mais les moments les
plus salués sont bien entendu les hommages a son passé. Le pont de «
Creeping Death » joué en toute fin de « King of the Underdogs » fait
mouche et les « Die, Die, Die » pleuvent sur le Hellfest. Le final avec «
Whiplash » achevera le set avec brio. Même si il manquait l’intro de «
My Friend Of Misery » et les covers de Motorhead, ce show a rempli son
office et quel bonheur de retrouver un Jason Newsted qui a 50 ans tout
rond a encore une tel gouache.

SETLIST NEWSTED :
1.    Heroic Dose
2.    Soldierhead
3.    ...As the Crow Flies
4.    Godsnake
5.    Long Time Dead
6.    King of the Underdogs / pont de Creeping Death [Metallica]
7.    Twisted Tail of the Comet
8.    Skyscraper
9.    Whiplash [Metallica]



Gojira : Gojira est un monstre. Ils l’ont prouvé une fois de plus avec ce concert monstrueux sur tous les plans. Son monumental, charisme de chaque instant, bordel incroyable dans le pit et surtout une attitude admirable et franchement sympathique.
Si « Explosia » a lentement lancé l’offensive, la triplette magique extraite de « From Mars to Sirius » composée de « Flying Whales / Backbone / The Heaviest Matter of the Universe » a déchainé tout le monde. Mario est toujours aussi impressionnant derrière son kit, Joe (qui est repassé chez le coiffeur récemment) est impressionnant de stoïcisme derrière son micro pendant que Jean-Michel se détruit toujours le coup sur ses lignes de basses.
Joe est d’humeur joueuse et va lancer un énorme Wall of Death par la suite pour une grosse partie de rigolade (« Allez, tranchez moi cette foule en deux. Toi avec le chapeau à droite, toi avec la barbe à gauche, derrière tu choisis ton camp. Les branleurs au fond, dégagez ! ») se déchaine-t-il, euphorique. « Remembrance » et « Wisdom Comes » détruisent tous sur leur passage, tout comme l’exceptionnel « L’Enfant Sauvage », plus aéré mais tellement rageur dans les vocaux et les agressions de batterie.
Un petit jeu de chaise musicale agrémentera le concert, les deux frangins échangeant leur place, avant un final dantesque sur « Oroborus » et « Where Dragons Dwell », hypnotique en diable et répétitif à souhait jusqu’à son dernier souffle.
Gojira a prouvé une fois de plus que son statut n’était pas usurpé, sous un soleil de plomb et devant un auditoire acquis à sa cause. Et avouons que ça faisait plaisir d’entendre un peu de brutal sur la Mainstage !

GOJIRA SETLIST :

1.    Explosia
2.    Flying Whales
3.    Backbone
4.    The Heaviest Matter of the Universe
5.    L'Enfant Sauvage
6.    Connected
7.    Remembrance
8.    Wisdom Comes
9.    Jam (mario on guitar joe on drums)
10.    Fire Is Everything
11.    Oroborus
12.    Where Dragons Dwell



Down #2 (Julien) : annoncé la veille, Clutch ne jouera pas sous la Valley. Le père du chanteur Neil Fallon étant décédé, il est rentré en urgence aux US laissant la place vacante. Ni une, ni deux Down se lance au pied levé dans ce qui sera un set unique et culte. D’entrée de jeu, l’on constate que la nuit a du être courte pour tous, Anselmo déclarant même que sa voix est « niquée ». La grosse latte tiré sur un bang venu du publique n’aidera pas à la chose mais qu’importe, le fun est bien là et le groupe est chaud comme la braise. C’est donc par l’oublié « Rehab » que débute ce set. La foule est ultra dense car la rumeur voulait que le groupe ne joue que du Pantera. Il en sera tout autrement et ce n’est pas bien grave. Le groupe enchaine avec un autre titre issu de NOLA « Swamp Song » qui met véritablement le set sur de très bon rail. C’est a ce moment que tout bascule. Jimmy Bower descend de sa batterie pour laisser sa place a son roadie et se saisir d’une gratte. Phil Prend l’autre et Pepper, la basse. Un petit bout de femme arrive également (Kate Richarson la copine de Phil Anselm pour se saisir du micro. C’est un bon vieux Eyehategod qui nous ai balance en pleine face. Le groupe d’un jour s’en sort plutôt bien même si Kate se mélange un peu les pinceaux (repris par son homme amusé). Phil laisse sa gratte a Rob Heilig (un des roadies du groupe) pour le scond titre d’EHG « Blank ». Magistral. Jimmy retourne derrière ses fûts et c’està Kirk et Pat d’entré en jeu. C’est donc en trio que Crowbar se présente devant nous (Jimmy a joué dans tous les groupes de ses compères). Là aussi les deux plus gros tubes du groupe nous sont balancés avec bonheur. Même dans ce format ça le fait grave. Nouveaux changement de line up avec le retour de Pepper et de son guitar tech Bobby Landgraf (également guitariste de Honky). Et lorsque que Pep’ arrive devant le micro et annonce « Clean My wounds » le publique devient carrément fou. Cela faisait depuis plus de 8 ans que Pepper ne nous avait pas fait un tel cadeau. Pour ne rien gâcher Jason Newsted débarque sur la fin du titre. « Albatross » ne fera qu’enfoncer le clou. La Valley est en feu et les zicos aussi. Down revient dans sa formation initial afin de nouos proposer un cover de Robin Trower « Bridge Of Sighs » joué lors de la premiere tournée du groupe de façon récurrente devenu titre des balances. Phil Anselmo a bien la voix « niqué » mais qu’importe la fête est à son comble surtout au moment ou un bout de « Walk » est balancé en tout fin. La Valley explose littéralement, elle qui n’attendait que ça. Un pur moment de Rock’n roll comme peu de groupe peut se permettre d’offrir.

SETLIST DOWN#2 :
1.    Rehab
2.    Swan Song
3.    Sister Fucker (Eyehategod)
4.    Blank (Eyehategod)
5.    High Rate Extinction (Crowbar)
6.    Coquering (Crowbar)
7.    Clean My Wounds (Corrosion Of Conformity)
8.    Albatross (Corrosion Of Conformity)
9.    Bridge Of Sighs (Robin Trower)
10.    Walk (Pantera)



Symphony X
: Après le carnage auditif procuré par Gojira, j’attendais de pied ferme Symphony X. Placé idéalement juste en face de la scène, le premier constat dès l’ouverture d’ « Iconoclast » est que le son ne sera pas aussi bon que sur les autres groupes Mainstage de la journée.
Etouffé, claviers manquant de présence et souvent un peu trop fouillis, le metal ultra léché et complexe des américains n’a pas pu prendre sa complète (dé)mesure ce dimanche au Hellfest. Pourtant, force est d’admettre que Russell Allen est un frontman démentiel, multipliant les poses et les appels au public tout en réalisant ses parties vocales de très haute volée, avec le sourire et un ton manifestement joueur. Et que dire de ce Michael Romeo purement écœurant de virtuosité et de technique ? (la quasi-totalité des guitaristes du week end peuvent aller se pendre)…une vraie leçon à chaque solo.
Il y aura cependant, outre le son, une zone d’ombre importante à mon goût…la setlist ! Quatre titres d’un dernier opus pas forcément exceptionnel, dont le premier et dernier morceau de dix minutes (« When All is Lost » trainait sérieusement en longueur sur la fin) et peu de « vrais » classiques. Certes, « Sea of Lies » et le terrible « « Of Sins and Shadows » ont réveillé les ardeurs, tout autant que les destructeurs « Eve of Seduction » et « Set the World on Fire » du génial « Paradise Lost » mais rien de « The Odyssey » ni de « Twilight in Olympus », j’ai trouvé ça dommage surtout avec 80% de titres des deux derniers albums.
Un sentiment d’inachevé donc, malgré une prestation scénique très convaincante et un chanteur de feu, j’en attendais plus. Comme quoi, le prog au Hellfest, c’est pas forcément ça !

SETLIST SYMPHONY X

1.    Iconoclast
2.    The End of Innocence
3.    Dehumanized
4.    Of Sins and Shadows
5.    When All is Lost
6.    Sea of Lies
7.    Eve of Seduction
8.    Serpent's Kiss
9.    Set the World on Fire (The Lie of Lies)
 


Lordi
: Lordi restera probablement mon concert frustré du week end puisque j’ai dû partir avant l’heure simplement parce que l’embauche du lendemain allait franchement être difficile si j’attendais encore.
Et dire que j’ai raté « Hard Rock Allelujah » et « Would You Love a Monsterman », j’en suis malade ! Car les finlandais avaient sorti la grosse artillerie question scénographie et décor. Un magnifique background, des costumes gigantesques (Mr Lordi doit faire plus de deux mètres de haut et une envergure énorme avec son nouveau costume…impressionnant de les voir fouler les planches !) et des lights du feu de dieu ; l’ensemble saupoudré d’une pyrotechnie très présente. Bref, du bonheur en barre !
Le son était juste énorme, clair et ultra puissant, donnant une envergure bien plus heavy à la musique très hard des monstres, notamment sur les titres plus agressifs du dernier album comme « The Riff » ou l’introducteur et génial « We’re Not Bad for the Kids (We’re Worse) ». « It Snow in Hell » réservera son joli moment d’émotion avec le guitariste de Twisted Sister jouant son propre solo (et Lordi tentant de le transformer en monstre par la même occasion) ou encore le classique « Blood Red Sandman » où le chanteur lancera moult paillettes dans la fosse. Il ira même jusqu’à utiliser un énorme pistolet à eau/vapeur sur « Who’s Your Daddy » pour le plus grand plaisir des membres du premier rang !
Bref, de la bonne humeur et de la bonne musique. Cela donne forcément un bon concert !

SETLIST LORDI

1.    SCG6: Otus' Butcher Clinic
2.    We're Not Bad for the Kids (We're Worse)
3.    Bringing Back the Balls to Rock
4.    The Riff
5.    Who's Your Daddy? (feat. Nympherno)
6.    Blood Red Sandman
7.    It Snows in Hell ( feat. Jay Jay French (Twisted Sister))
8.    Drum Solo
9.    Supermonstars (The Anthem of the Phantoms)
10.    I'm the Best
11.    Guitar Solo (Wheel of Torture)
12.    They Only Come Out at Night
13.    Devil Is a Loser
14.    Hard Rock Hallelujah
15.    Sincerely With Love (feat. Nympherno)
16.    Would You Love a Monsterman?



Bilan : Au final, cette cuvée aura été aussi riche et intense que les années précédente, même si l’affiche me semblait personnellement moins intéressante (surtout celle du samedi, entre neo et vieux rock). Mais l’ambiance et la sympathie ambiante, à laquelle on ajoute les dizaines de stands et un Extrême Market toujours aussi énorme sont les ingrédients positifs années après années.
La météo fut de plus relativement conciliante et il faudra ajouter le gros effort effectué sur le son des Mainstage, presque constamment monstrueux et très équilibré cette année. Gros bémol en revanche (encore pire que l’année dernière) sur la doublette Altar/Temple avec ces saloperies de balances qui viennent toujours pourrir le concert d’en face pour peu qu’on ne soit pas pile en face de la scène ou simplement un peu en retrait (les fans de Candlemass auront apprécié les balances d’Immortal exagérément fortes). Certes, l’idée est sympathique mais il faudra réellement trouver une solution à l’avenir pour combler ce problème beaucoup trop récurrent. En revanche, l’idée d’une Warzone Open-air en retrait semble avoir beaucoup plu et il faut admettre que ça donne le change (bien que je n’y ai pas mis les pieds une seule fois).
On ajoutera des stands de restauration ayant pas mal augmenté les prix ainsi que l’idée fabuleuse des « demi-jetons » (ça se perd plus vite et facilement en plus) pour faire grimper les tarifs de 0.5€ un peu partout pour les boissons.
Mais bon, il y a de fortes probabilités que l’on soit encore de la partie l’année prochaine car l’organisation, la sécurité et le crew sont toujours aussi irréprochables. Thanks and long live the Hellfest !



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photo de HellfestClisson, Pays-de-la-Loire, France
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