Hellfest - Jour 1

le Vendredi 19 Juin 2015, hellfest



Abhorrance (USA-1)



                                                  Avant- Propos
Eternalis : Le hellfest est devenu avec le temps l’un des plus grands festivals d’Europe et cette année anniversaire pour ses 10 ans se devait d’être exceptionnelle et haute en couleurs.
Après une édition 2014 émaillé de problèmes relativement désagréables (points d’eau secs dès le premier jour, trop de monde, circulation entre les tentes difficiles, poussière quasi irrespirable le dimanche…) malgré la présence de têtes d’affiches comme Iron Maiden ou Aerosmith, cette année se devait de réconcilier certains fans et de voir les choses en grand, voir la démesure, sans pour autant abandonner le confort et l’ambiance si propre au festival.
Globalement, on peut dire que tous les points noirs de l’année précédente ont été réparé (preuve que Ben Barbaud est à l’écoute des festivaliers) et que jamais Clisson n’avait accueilli ses metalleux avec autant de confort. Entre un Hell City Square encore plus travaillé, toujours deux immenses tentes/entrepots pour l’achat de disques et merchandising en tout genre, de la pelouse installée partout sur le site avec même une « rue » en dur (avec des étoiles incrustées représentant chaque année), des tentes « Altar » et « Temple » repensées pour être plus grande, confortable et côté à côté (et non plus face à face, limitant les problèmes de balance récurrents depuis deux ans) avec en plus l’incrustation d’écrans géants, on peut dire que les choses ont été faites avec soin. Je serais sensiblement plus réservé sur le contour des Mainstage, assez moche à mon sens (créés par des tatoueurs mais ayant trop de faux-airs Disneyland à mon gout) et un camping devenant vraiment trop petit pour tout le monde, l’installation des tentes de chacun devenant une véritable misère dès le début de soirée de jeudi.

Côté ambiance, on ne pourra que se délecter, comme d’habitude, de la bonne humeur générale, des « Apero » constant et de ce partage et respect constant entre chacun. Etant présent avec des « nouveaux » du festival, j’ai encore eu le droit à un petit « C’est le seul festival que je connaisse où on s’excuse quand quelqu’un nous pousse. C’est tellement en décalage avec l’image extérieure », preuve que le Hellfest est bien loin de l’imagerie que certains veulent bien lui donner.
Le festival a également eu l’idée d’ajouter des bancs en forme de scolopendre (souvent pleins), de multiplier les bars et de rendre l’offre de restauration encore plus vaste que les années précédentes. A ce sujet, on regrettera le système « Cashless » qui ne s’est pas relevé toujours fiable et surtout d’une pauvreté impressionnante sur la nourriture (mis à part les pauvres petits hamburgers de patate). Heureusement que le Hellfest a annoncé que l’argent restant serait réutilisable l’année prochaine, on sait déjà qu’il est inutile de trop charger la carte (surtout quand on peut payer l’alcool en argent au bar VIP).
Nouveauté également que fut le skatepark en plein milieu du site pour les curieux, posé à côté de grandes cheminées cracheuses de feu réchauffant l’atmosphère le soir et créant une ambiance de ville fantôme abandonnée saisissante. Il fallait être près de la cheminée principale pour voir les immenses nuages de fumée qui en découlait (Mike Patton fit d’ailleurs retourner tout le public à la vue d’un de ces étranges nuages noirs). Bref, nous étions au Hellfest qui a encore une fois cultivé sa différence et fait en sorte de plonger le spectateur très profondément dans son univers. Trois jours en dehors du monde, loin de tout, du boulot, de la famille et des soucis traditionnels de la vie, ponctués par un feu d’artifices magistral samedi soir durant plus de vingt minutes. De quoi rendre le retour à la réalité encore plus difficile…(by Eternalis)
AlonewithL : On ne part pas n’importe comment ni avec n’importe quoi pour le Hellfest. Ce pèlerinage vers le site de rock et de de metal le plus sacré de France, nécessite un sens de l’organisation développé pour qui voudrait en profiter allégrement. Pour ceux qui font le choix du camping, il faut se présenter tôt sur le site, afin de bénéficier de suffisamment de place dans un endroit pas trop loin du lieu du stationnement du véhicule ou des lieux de concerts. Il est aussi impératif de ne pas s’encombrer de choses trop lourdes. Vous le regretterez quand vous ferez la navette entre votre tente et votre bagnole. Arrivé la veille des concerts, jeudi à 10h30 du matin, je suis stupéfait de voir beaucoup de monde et pas mal de véhicules déjà garés. Je suis obligé de stationner à 200 mètres après le pont reliant le camping au centre commercial avoisinant. Ça m’avait surpris, car il y a deux ans déjà, j’étais arrivé beaucoup plus tardivement, vers 18 heures, et je m’étais alors garé à proximité du Leclerc. Ce qui suggère donc que la fréquentation sera supérieure aux autres années à priori. En me rendant plus haut, je m’aperçus que de nombreuses toiles de tente avaient déjà été posées, pourtant l’accès au site était fermé. La nouveauté cette année, c’est qu’il a été permis à ceux venant le mercredi de s’installer. Arrivé à l’entrée, aux côtés d’une troupée de metalleux, les informations quant à l’ouverture étaient contradictoires. On parlait officiellement d’une ouverture à 16h, soit plus de deux heures de plus que l’année dernière. Mais certains avançaient 14h voire 15h. Il y eu moins de cris et de chants grivois contrairement aux autres années. Pas vraiment de « libérez le camping » entonnés à pleine voix. Faut dire que le soleil commençait à taper, les gens commençait à s’installer avec chaises pliantes et packs de bières, en parfaits vacanciers. A l’ouverture des portes, soit à près de 15h30, tout ce petit monde se précipite.

C’était la première fois pour moi que je ne prenais pas part à cette cohue, puisque je devais me diriger vers la tente VIP pour confirmer mon pass accréditation. Je voyais de loin le portail d’entrée officiel du site où on obtenait les pass, à l’image des entrées de parcs d’attraction, sauf qu’on y voyait en grand des cartes de jeu et des têtes de mort. Il manquait plus qu’une mascotte portant linceul et faux pour saluer les gentils visiteurs. Le Hell City Square ressemblait à très peu de choses à celui de l’année passée. Il y avait encore ces faux immeubles à la manière d’un quartier d’Eurodisney, qui apportent un côté fashion à l’américaine assez sympa, contrastant fortement avec la dégaine de la majorité des campeurs. Sur le côté trône deux grands hangars pour l’extreme market avec diffusion de clips sur un écran situé au-dessus. Endroit coutumier pour y faire quelques achats de disques, où nous retrouvons Les inconditionnels Listenable Records, Season Of Mist ou encore les Acteurs de L’Ombre. D’autres labels, et pas les moins prestigieux, tel que l’autrichien Napalm Records se retrouvent à l’écart, dans les tentes après la scène du Corner, à proximité du camping. On y remarque d’ailleurs plus d’échoppes et de tentes-magasins que les années précédentes. N’ayant cette fois que peu de temps à consacrer à faire des emplettes, je pris la décision de sacrifier tout mon budget en l’espace d’une heure la soirée suivante juste avant « Satyricon ». Ce qui sera fait. Avec ma tente et ma tonnelle sous le bras, je prends la direction du camping. Accueilli par les « minou, minou » des filles chargées d’encadrer les différents espaces alloués, le matou pose son matos près de la green tower, à l’écart, dans l’espoir d’avoir de la place pour ses camarades. Seulement, vers 18h tout le camping est occupé. A trois pas de là, Séb du JdG s’est installé, du moins c’est ce qu’en annonce un carton. Un autre Séb, bien moins prestigieux, celui de Spirit Of Metal, indiquait lui son emplacement par un grand drapeau du Poitou-Charentes. (by AlonewithL)

Necrowretch : Au petit matin, ce sont les français de « Necrowretch » qui ouvrent le bal. Vu sur la carte ça promet de valser. Le groupe est réputé comme un combo sérieux de death black et leur dernier né chez Century Media, « With Serpents Scourge », sorti cette année, a fait impression. Sur scène, le trio cherchait visiblement à marquer les esprits. Leur frénésie, leurs regards obsédants et possédés, révélaient déjà la nature de leur musique. Musicalement, après saisi de la fougue et de la force, le tout perd progressivement en puissance. L’endroit et l’horaire n’étaient visiblement pas adaptés pour ce groupe qu’on rêverait plutôt voir en cave de nuit. Un son un poil moins propre aurait également été plus recommandable et aurait cassé le sentiment de monotonie qui se faisait sentir sur la fin. Une bonne impression tout de même, mais une impression qui aurait certainement était meilleure dans d’autres conditions. (by AlonewithL)

Vorkreist : A l’inverse de « Necrowretch », « Vorkreist » est advantage black que death. Inconnu pour mon compte, ils ont offert une prestation assez intéressante lors de ce Hellfest. Rappelant bien, que ce soit scéniquement ou musicalement « Hell Militia » ou encore « Temple Of Baal » sur ces mêmes lieux. Sans être complétement emporté cela dit. Là encore on en retient quelque chose d’un peu convenu, ordinaire, sur le plan visuel d’abord. Rien de très frappeur ou marquant. Si ce n’est le charisme apporté par le chanteur. Il faut bien reconnaître à Saint Vincent sa maitrise complète de l’art de scène, communiquant avec le public, photogénique. Il a même le courage d’apporter en fin de set-list et de goûter du vin blanc cuvée Hellfest. C’est peut-être bon avec des huitres, qui sait, mais à cette heure de la journée j’espère pour lui que l’estomac était rempli. (by AlonewithL)

Set-List : 1. Sodogma / 2. Onwards to the End / 3. Thorn Torment the Impaled / 4. Dominus Illuminatio Mea / 5. Torture Kult / 6. Soldiers of Satan’s Wrath


Argile : L’inconvénient de la nouvelle disposition entre les tentes Temple et Altar, c’est que durant les balances du Temple, on ne peut plus vraiment suivre de la barrière le concert d’à côté. J’y tenais car c’était essentiel pour moi d’obtenir de bonnes photos. On me dit du plus grand bien de « Bölzer ». A vrai dire, j’en avais qu’un bruit de fond. Je me dis alors que ce sera pour une prochaine. Je devais impérativement suivre « Argile », groupe parallèle de membres de « Misanthrope », ayant deux albums à leur actif et bien peu de concerts. Je n’ai qu’une estime très mesurée vis-à-vis des productions de ce projet, à l’inverse de « Misanthrope » que j’adore. « Monumental Monolith » m’étant apparu plus fouillé et intéressant que le premier né d’« Argile » datant de 2002. Disons, que j’en ai l’idée d’un « Misanthrope » très soft, aux contours gothiques, un peu à la sauce d’un « Paradise Lost ». Cependant, la curiosité l’emporte vis-à-vis de ce projet peu bavard. Puis j’avais aussi une interview à leur accorder.
Après les musiciens, accompagnés des frère et sœur Scemama, SAS De L’Argilière apparait sur scène portant un long manteau et une sorte de médecin de peste, mais en version moderne. Paradant lentement sur la scène, faisant partager désespoir et sombre mélancolie. La set-list fut curieusement assez courte. « Argile » est apparue au meilleur jour, un peu intimidant sans non plus paraître révolutionnaire. Il y avait encore quelque chose de « Misanthrope » là-dessous, sans non plus imiter son énergie. On ne sait pas à l’heure qu’il est, ce qui sera prochainement d’ « Argile ».(by AlonewithL)

Premier véritable concert du festival pour le groupe des musiciens de Misanthrope qui officient ici dans un genre plus lourd et doom. Un concert carré et très technique, manquant singulièrement de chaleur et de charisme car, une fois la technique assez éblouissante des musiciens (Jean Jacques Moreac notamment) mise de côté, le rendu restait relativement plat. Une sympathique mise en bouche mais rien de véritablement transcendant. Le meilleur reste évidemment à venir. A la buvette !(by Eternalis)

Set-list : 1. Requiem Aeternitas / 2. Satanic Music / 3. Pyramid
Paradise / 4. Fallen Angel / 5. Pandemonic Necronomicon / 6. Fangs of
Wrath


Enthroned : Aussitôt après ma première interview passée auprès de Masha Scream dans le carré VIP, je me redirige aussitôt au Temple. L’horaire de passage, en plein déjeuner, me permet de me frayer un passage sans trop de difficulté vers la scène où se tient la mythique formation de black metal belge « Enthroned ». Groupe qui a eu quelques moments forts dans sa discographie. Les gars étaient impressionnants entièrement grimés. C’était aussi d’un point de vue musical, la première baffe de la journée. Nornagest était monumental sur scène, effrayant, mais véritable gentleman vis-à-vis du public. Il paraissait avoir un peu grossi depuis. Il dégageait un fort aura et un côté éminemment malsain. Ce dernier est renforcé par un certain masochisme. On prend très souvent le bonhomme à se fouetter les genoux avec le fil de son micro, en rythme avec la musique. Le reste de l’équipe s’illustre plus fantomatique, concentré sur ce qu’ils font, mais dégageant quelque chose d’inhumain, d’outre-tombe. Bienvenue dans l’au-delà !(by AlonewithL)

Set-List : 1. Intro / 2. Of Shrines & Sovereigns / 3. Baal Al
Maut / 4. Through the Cortex / 5. Ha Shaitan / 6. Obsidium / 7.
Behemiron / 8. Tellvm Scorpions / 9. Rion Riorrim / 10. Of Feathers
& Flames


Skyforger :« Skyforger » nous ramène à la surface par des sentiers forestiers. Le groupe letton figure parmi les principaux groupes metal des pays baltes. Des personnes issues du public auront retenu le tee-shirt d’un des membres de leur staff technique durant les balances, figurant un hommage bien visible aux soldats finlandais s’étant battus durant la seconde guerre mondiale… aux côtés des allemands. S’y rajoute les svatiskas et autres symboles pouvant porter à confusion sur les tenues traditionnelles. On dira que tout cela remonte aux anciennes traditions de ce pays. De mon côté, je note que le sentiment anti-russe dans ces pays perdure et prend visiblement de l’ampleur. Mais il est vrai que le groupe avait plusieurs fois démenti ce genre d’accusations lors d’interviews. Racontars à part, « Skyforger » a bien assuré musicalement. Ce groupe pratique un pagan rude, mais méthodique. A certains moments on croit y retrouver une réelle similitude avec le groupe de folk metal « Metsatöll ». Il y régnait en tout cas une bonne ambiance sur scène, en grande partie grâce au bassiste Edgars, qui s’adonnait à fond sur le plan scénique. Pas forcément le concert le plus savoureux de la journée, mais un bon moment passé. (by AlonewithL)

Melechesh : On change totalement d’endroit et même d’époque. Après m’être surpris à me faire chier à écouter de loin « Vallenfyre », pourtant groupe notable de doom death, là encore celui qui était en préparation au Temple était sujet à une interview, donc devait être coute que coute. « Melechesh » est véritablement un groupe à part. Israélien de naissance, il se base sur des thèmes mésopotamiens, qui bâtissent toute son originalité. Seulement, la puissance des compositions lui permettent d’obtenir une reconnaissance chez les amateurs de metal oriental comme chez les amateurs de metal underground. Le combo s’installe sous une ambiance oppressante, avec jets de fumée colorée. Le guitariste et le bassiste présents sur les côtés arborent des keffiehs noirs, qui seront retirés après quelques titres. On sera plus dérangé par la piètre qualité sonore que par ce look. En effet, on entend de fâcheux bourdonnements dans les riffs, et Ashmedi au centre du jeu, s’en rend compte, tempête, désigne par moments les enceintes en face de lui avec obsession à l’ingé son sur le côté, qui ne savait que moudre. Un vrai gâchis au vu de la prestation. Car le groupe faisait vraiment du mieux qu’il pouvait, obligé de restituer des titres furieux comme « Tempest Temper Enlil Enraged » et « Grand Gathas of Baal Sin » de manière érodée. Scéniquement, le tour était joué, on sentait toute la magie maléfique de l’Orient. Ashmedi comblait l’assistance en jouant de sa guitare avec une baguette de batteur, produisant des mélodies orientales sur un solo comme il avait coutume en concert, tout cela juste avant de jouer l’incontournable « Rebirth of the Nemesis » qui devait clôturer la séance. (by AlonewithL)

Set-List : 1. The Pendulum Speaks / 2. Tempest Temper Enlil
Enraged / 3. Ladders to Sumeria / 4. Grand Gathas of Baal Sin / 5.
Genies, Sorcerers and Mesopotamian Nights / 6. Multiple Truths / 7.
Triangular Tattvic Fire / 8. Rebirth of the Nemesis


Arkona : Après avoir eu l’opportunité, la chance de rencontrer Masha Scream pour une interview assez difficile à cause du bruit du concert de « Sylosis » juste à côté, j’étais impatient de voir « Arkona » sur scène. Après une très longue introduction, qui ne semblait plus finir, le public est soulagé de voir la troupe russe prête pour jouer son premier morceau. C’est logiquement avec un morceau glacial du dernier album que le show commence. Les lumières bleues et le chant tragique de Masha épousent parfaitement les titres « Yav » et « Serbia ». Seulement l’énergie débordante des russes et de la jeune leader ne s’adonnent pas seulement à la tristesse. C’est avec un grand plaisir que le show se termine sur deux extraits mythiques de la formation très conviviaux que sont « Stenka na Stenku » et « Yarilo ». D’ailleurs sur « Stenka na Stenku », Masha conviait le public à un wall of death, aussitôt exécuté. « Arkona » a sensiblement marqué cette journée par un superbe concert, riche en émotions. Masha a canalisé les attentions par sa prestance et un dynamisme dingue, qui subjuguerait de nombreux artistes. On comprend mieux aujourd’hui le statut d’« Arkona », véritable monstre du folk pagan.(by AlonewithL)

Tout le monde connait mon amour inconditionnel du folk (sarcasmes) mais, étant présent pour l’interview du groupe et la rencontre avec l’adorable et jolie Masha le matin même, je me devais d’aller voir le groupe pour comprendre tout le bien que l’on peut dire du groupe.
Et autant dire que la surprise fut bonne, notamment pour un novice en la matière allergique aux flutes et autres cornemuses. Un son puissant, des riffs lourds, une Masha débordant de charisme et impressionnante dans ses interventions vocales et surtout une grosse maitrise de la scène. Petite mais puissante !
Ne connaissant pas les albums, je ne parlerais pas de la setlist mais d’une impression globale très positive, les 50 minutes ayant passé très vite et intensément. Je reprocherais simplement certains passages trop folk et chantant mais c’est le style qui veut ça. Très bon moment en tout cas. (by Eternalis)
Set-List : 1 Yav’ / 2. Goi, Rode Goi / 3. Serbia / 4. Zakliatie /
5. Na Strazhe Novyh Let / 6. Slavsya Rus ! / 7. Stenka na Stenku / 8.
Yarilo


Envy : Post hardcore japonais très rare dans nos contrées, Envy aura fait passé un voyage aussi onirique que monstrueusement émotionnel à la petite foulé face à lui sous la Valley en ce début de soirée. Un son un peu brouillon mais une intensité remarquable pour ce genre si difficile à réaliser en live par sa lourdeur, sa lenteur et la négativité de ses émotions, souvent partagé entre noirceur et mélancolie intense.
Les japonais, fidèles à leur culture, c’est-à-dire d’une énorme politesse, souriants et très concentrés sur leur art. Tetsu, le chanteur, aura démontré tout son talent dans les parties hurlées pour véhiculer un flot continu d’émotions à se trancher les veines mais pourtant tellement belles. Ajoutons à cela des lights discrets mais faisant mouche sur les parties enlevées et on obtient ma première claque du festival, dont on ressort un peu groggy mais également heureux. (by Eternalis)



Cradle of Filth : Première grosse attente de la journée, surtout en prévision du prochain disque à sortir dans quelques jours et après l’énorme déception ici-même d’il y a quelques années.
Et quelle surprise. Un son trop fort mais équilibré, une setlist au poil, un groupe concerné, une scénographie soignée et surtout un Dani vocalement en forme qui attaqua le set pied au plancher par le culte « Cthulhu Dawn » qui remporta directement les suffrages. On a beau dire ce que l’on veut mais la Temple était très fortement garni et c’est devant une foule compacte et remuante que les britanniques donnèrent leur set. Entre les brutaux « Summer Dying Fast » ou « Born in a Burial Ground », le génial et cette fois-ci ultime « Cruelty Brought thee Orchids » (bordel quelle intensité !) et les plus théâtraux « Honey and Sulphur » ou « Nymphetamine », autant dire que le groupe a assuré et cette fois-ci, non pas le minimum syndical mais un excellent moment. Et que dire de « Her Ghost in the Fog » repris par l’intégralité de la tente ? Grand moment du show !
Preuve en est Dani et Rick Shaw qui, à la fin du concert, semblaient presque surpris de l’accueil triomphal du public. Seul reproche, mais de taille, la voix toujours aussi perfectible de Lindsay, certes excellente au clavier mais souvent catastrophe au micro (le massacre sur « Nymphetamine » ou « Cruelty… »), enlevant de cette ambiance fantomatique que possédait Sarah Jezabel ou même certaines de ses successeurs. On regrettera également que le seul moment creux du show soit la présentation du nouveau morceau, bien moins accrocheur que le reste du set. En espérant que ce ne soit pas représentatif de « Hammer of the Witches ». Un bon moment néanmoins. (by Eternalis)

 
Setlist : 1/ At the Gates of Midian  2/ Cthulhu Dawn 3/ A Dream of Wolves in the Snow 4/ Summer Dying Fast 5/ Honey and Sulphur 6/ Right Wing of the Garden Triptych (Live debut) 7/ Nymphetamine (Fix) 8/ Born in a Burial Gown 9/ Cruelty Brought Thee Orchids 10/ Her Ghost in the Fog 11/ From the Cradle to Enslave



Alice Cooper :
Toujours très théâtral malgré ses 67 ans, en forme vocalement et avec des décors monumentaux, Alice Cooper a démontré une fois de plus pourquoi il était le maitre en matière de hard rock.
Entre la guillotine sur « I Love the Dead », le monstre de « Feed my Frankenstein », le seringue géante et l’infirmière de « Poison » ou encore la distribution de perles sur « Dirty Diamonds », Alice Cooper a fait le show comme d’habitude avec les artifices et les accessoires qu’on lui connait. Ajoutons à ça la présence d’une séduisante et non moins talentueuse guitariste pour tenir la six-cordes et on tient un très gros show qui a fait l’unanimité auprès des fans. (by GloryHoll)

Setlist :  1/ Department of Youth 2/ No More Mr. Nice Guy 3/ Under My Wheels 4/ I'll Bite Your Face Off 5/ Billion Dollar Babies 6/ Lost in America 7/ Hey Stoopid 8/ Dirty Diamonds 9/ Welcome to My Nightmare 10/ Go to Hell 11/ Wicked Young Man 12/ Feed My Frankenstein 13/ Ballad of Dwight Fry 14/ Killer 15/ I Love the Dead 16/ I'm Eighteen 17/ Poison 18/ School's Out



Children of Bodom : Premier dilemme du festival avec le chevauchement les finlandais du Bodom et Mastodon. Je décide finalement de simplement traverser la Temple, Cradle venant de terminer, pour jeter un coup d’œil à Children que j’ai déjà vu pour ensuite aller voir les américains. Là encore, la dernière prestation des finlandais ne m’avait pas forcément convaincu, bien trop « pilotage automatique » et manquant d’énergie et de conviction.
Pourtant, ce que nous réserve le gang va aller bien au-delà de mes espérances, faisant même que je ne vais pas lacher d’une semelle leur concert et me rapprocher toujours plus de la fosse (ayant été quelques instants voir Mastodon et le son ne m’ayant pas convaincu, je suis reparti. D’autant plus que la Valley était bondé…quelle idée de mettre un groupe si populaire sur la plus petite scène du festo’ !?).
Majoritairement centré autour des morceaux les plus lourds et heavy du groupe, COB ne nous a pas gratifié comme à l’accoutumé d’un spectacle ultra démonstratif et tournant uniquement autour d’une fluidité que nous connaissons déjà tous. Et ça change pas mal de choses…
Commencer le concert par les énormes « Are You Dead Yet ? » et « Sixpounder » a mis d’entrée les choses à plat…Children avait des couilles ce soir-là et était en forme olympique. La Altar, bondé et surchauffée, ne s’y ai pas trompé en répondant très favorablement aux demandes de chant des fans. Alexi, qui parvient désormais en enchainer quelques mots sans « Fuck » (pas plus d’une dizaine quand même, faut pas déconner !) enchaina sur les virtuoses « Hate Me ! » et « Silent Night, Bodom Night » qui continua de faire marcher le rouleau compresseur. A l’aise vocalement, toujours aussi monstrueux techniquement, on le voit toujours autant s’amuser avec Janne Wirman. En revanche, il est évident que le petit nouveau (frère de Janne justement), Antti, n’est pas encore complètement à l’aise et se sera montré très discret, restant de son côté sans trop s’imposer ou s’intercalant timidement avec Henkka, toujours aussi survolté derrière sa basse.
Beaucoup de vieux titres (ma petite ballade du côté de Mastodon fut d’ailleurs pendant « Halo of Blood »…hasard ?) comme « Lake Bodom » ou le mythique « Downfall » mais une préférence, comme je disais, pour les mid tempos ravageurs comme le génial « Everytime I Die » ou le superbe « Angels Don’t Kill » (c’est si rare de tous les entendre le même jour). Ceux qui attendaient du soli continuel ont du être déçu mais pour ma part, j’ai trouvé l’équilibre parfait pour justement paraitre encore plus intense sur l’implacable « Hate Crew Deathroll », joué d’une traite sans la pause habituelle au milieu, et d’autant plus rentre-dedans. Un petit « In Your Face » pour terminer ce combat gagné haut la main par des finlandais à bloc et plus efficaces que jamais.
Une surprise que je n’attendais pas mais dont je n’ai (presque) pas décroché en ressortant la voix explosée et les cervicales passablement arrachées. Enorme. (by Eternalis)

Setlist : 1/ Are You Dead Yet? 2/ Sixpounder 3/ Hate Me! 4/ Silent Night, Bodom Night 5/ Everytime I Die 6/ Halo of Blood 7/ Scream for Silence 8/ Hate Crew Deathroll 9/ Lake Bodom 10/ Downfall 11/ Angels Don't Kill 12/ In Your Face


Judas Priest : Petite passage par les toilettes (face au début de Satyricon qui m’a semblé bien terne face à un public un peu amorphe) avant de traverser le site afin d’avoir une place pas trop mal pour les géants du heavy (il y avait foule mais c’était encore supportable en comparaison du samedi).
Une prestation éblouissante ici-même il y a quatre ans donc je ne voulais pas manquer le grand retour d’un groupe fondateur, malgré un dernier opus mitigé. « On attend les classiques » me disais-je…
Il faut le dire d’emblée, les titres de « Redeemer of Souls » manquent singulièrement d’accroche et on s’ennuie quand même sévèrement à leur écoute, mis à part le plus intense « Halls of Vahalla » où Rob Halford se tente même quelques intonations quasi gutturales surprenantes mais impressionnantes. Sinon, c’est quand même le calme plat…et on peut désormais dire que le groupe fait son âge.
Si Ritchie est comme à son habitude depuis son intronisation une pile électrique et surtout un monstre de précision et de fluidité (pas une note à côté, pas un pain et il ne s’économise pas sur scène), on ne peut pas en dire autant d’un Glen Tipton complètement à côté de la plaque, d’un Travis Smith bien moins virulent derrière sa batterie et évident d’un Rob semblant à la peine dans ses déplacements et oscillant entre l’excellent (sa prestation sur « Victim of Changes » m’a juste littéralement foutu sur le cul) et le franchement limite (je fus heureux quelques secondes d’entendre « Turbo Lover » et de replonger en enfance…beaucoup moins d’entendre son chanteur massacrer la ligne vocale quasiment à ne plus reconnaitre le titre) et qui, dans l’absolu, doit quand même remercier la reverb pour certains passages.
Bien sûr, le fait de voir une légende fait son effet mais cela ne suffit plus les concernant, surtout face à une scénographie assez pauvre pour un tel groupe (des pochettes d’albums en toile de fond ou sur les écrans géants) ne rattrapant pas l’ensemble. Si « Breaking the Law », le superbe enchainement « The Hellion / Electric Eye » ou « Hell Bent for Leather » où Rob arrive sur une Harley Davidson font leur effet et chanter toute la foule (la magie de ce type de morceau fédérateur), quelle ne fut pas ma déception de voir Tipton massacrer littéralement le solo culte de « Painkiller » (quand je disais qu’il était à côté de la plaque ce soir-là…) pendant que les autres assuraient la baraque (et que Rob expérimentait, encore, quelques écarts gutturaux du plus bel effet sur le refrain !).
Un concert globalement décevant, où non seulement nous sommes restés sur notre faim mais avec un constat proche de la fin…le groupe n’était pas dans un bon soir mais il est probable que cela le caractérise plus aujourd’hui que l’inverse. Un géant reste un géant mais celui-ci avait un genou à terre en cette première soirée clissonnaise…(by Eternalis)

Setlist :  1/ Battle Cry 2/ Dragonaut 3/ Metal Gods 4/ Devil's Child 5/ Victim of Changes 6/ Halls of Valhalla 7/ Turbo Lover 8/ Redeemer of Souls 9/ Beyond the Realms of Death 10/ Jawbreaker 11/ Breaking the Law 12/ Hell Bent for Leather 13/ The Hellion 14/ Electric Eye 15/ You've Got Another Thing Comin' 16/ Painkiller 17/ Living After Midnight



Satyricon : Comme en 2013 je manque « Cradle Of Filth ». D’après qu’ils ont été sous un bon jour et que leur prestation était excellente. Tant pis ! Je me rattrape donc en allant suivre « Satyricon » que j’avais déjà vu il y a près de deux ans à Limoges. J’en garde un souvenir similaire. On va dire que le groupe ne sait pas se renouveler, mais tout s’enchaine avec doigté et avec une très grande rigueur. Satyr est toujours très imposant sur scène et Frost s’illustre en véritable pendule suisse. On se prend à communier avec eux lorsque l’on entend le refrain de « Black Crow of the Tombstone », « The Pentagram Burns » ou le titre « KING » qui vient tout achever. Encore une fois, « Satyricon » était en grande forme et a mis facilement le public dans sa poche avec les tubes figurants dans sa set-list. Cela n’a pas provoqué de remous, les gens semblaient captés par la musique, hypnotisés, s’abreuvant des paroles de Satyr et du rythme régulier. Contrairement à certains concerts passés sous le Temple, le son fut très correct. Du moins, il n’y avait rien à redire. L’oiseau de mauvais augure a bien assuré ce soir-là et figurera parmi les prestations les plus intéressantes de ce Hellfest. (by AlonewithL)

Set-List : 1. Intro / 2. The Rite of Our Cross / 3. Our World, It
Rumbles Tonight / 4. Now, Diabolical / 5. Black Crow on a Tombstone /
6. Filthgrinder / 7. With Ravenous Hunger / 8. Nekrohaven / 9. The
Pentagram Burns / 10. Mother North / 11. K.I.N.G.


Shining : Deuxième dilemme de la journée entre Shining et Slipknot, même si le choix fut vite fait entre une curiosité de spectacle et un groupe si rare en France et d’autant plus unique qui plus est.
Rare dans nos contrées et pourtant, c’est devant un parterre des plus clairsemés que Shining entame son set (il était 1h du matin ceci dit), public qui grandira exponentiellement tout au long de l’heure réservée aux norvégiens.
Autant le dire de suite, Shining a livré ce vendredi soir à mon sens le concert du festival, d’une puissance extraordinaire, d’une précision de malade mental et surtout dans un rendu sonore hypnotisant et complètement en marge de ce que l’on entend habituellement. Il suffisait de voir le public, médusé par la prestation, ainsi que le personnel de sécurité qui se retournait souvent, comme pour comprendre ce que fabriquait Jorgen Munkeby et ses sbires pour proposer pareille mixture sonore.
Propulsé par un son furieusement démentiel, les norvégiens ont entamé le show sans introduction en arrivant simplement sur scène pour démarrer avec sauvagerie le désormais classique « The Madness and the Damage Done ». Jorgen use de sa voix comme bon lui semble et démontre une agressivité bien plus primaire qu’en studio, sa voix n’étant pas sujette aux multiples couches de vocodeur qu’il utilise sur album pour dépeindre la schizophrénie humaine. « The One Inside » enchaine rapidement avant un « Fisheye » techniquement impressionnant permettant de mettre parfaitement en avant le nouveau batteur prodige transfuge de Leprous.
Jorgen, très en forme et souriant, changeant constamment entre sa guitare et son saxophone, fut évidemment celui sur qui le public braque les yeux. Impressionnant de maitrise, de charisme et simplement de talent, il est l’âme de Shining et celui qui semble le faire respirer. Il annoncera la sortie d’un nouvel opus pour le 2 octobre et le groupe jouera trois nouveaux titres si différents les uns des autres qu’il est impossible d’y voir une quelconque direction artistique.
Le premier titre était expérimental et, visiblement instrumental. Le second beaucoup plus catchy et accessible tandis que le dernier se révéla furieux et bien plus proche du Blackjazz dans ce qu’il a de plus violent. Et que dire de « 21st Century Schizoid Man » ? Un moment improbable et hors du temps. « Do you like jazz ? Do you like metal ? You ready for jazzmetal » entonne Jorgen avant de partir dans ses délires musicaux…
« I Won’t Forger » clôtura les débats avec ce refrain plus facile à retenir et offrant une possibilité au public de participer. Un concert unique, atypique et grandiose sans autre artifices que le talent éblouissant de chacun et l’impact d’un groupe à part et transcendant tous les codes.
Voilà une belle journée qui se termine…(by Eternalis)

Je profite que tout le monde soit rassemblé à « Judas Priest », dont je craignais une déception, pour m’installer tranquillement dans l’attente de « Shining ». On parle du norvégien, hein ! Pas du suédois. L’autre étant tout bonnement une farce pour faire mouiller les jeunes adolescentes, adeptes de mecs chelous. Jamais je n’avais vu un mec aussi près du sol chanter de manière aussi vaseuse. Sa venue au Hellfest 2014 était aussi bonne que de traverser un étang boueux avec des bottes remplies de flotte. Enfin bref ! L’autre « Shining », le norvégien, ne pratique pas du pseudo black depressif gnangnanproutprout, mais du jazz metal. C’est peut-être la première fois que je voyais ainsi jouer du saxophone. Les passages au sax étaient très contemporains et interloquaient les vigiles, tétanisés par ses sonorités. A vrai dire au début j’avais aussi un peu de mal avec ces passages. Heureusement, ils étaient peu nombreux, le reste était dans un metal virulent cousu main de haute envolée. Malgré l’heure tardive, les mecs s’adonnaient à un jeu que l’on pourrait qualifier de sportif, du fait de la grande énergie déployée. Le chant/instrumentiste en plus de passer tour à tour de la guitare au saxophone, déployait un chant virulent et redoutable. Une vraie curiosité, un vrai plaisir pour celui qui demande à apprivoiser. (by AlonewithL)

Set-List : 1. The Madness and the Damage Done / 2. The One Inside
/ 3. Fisheye / 4. My Dying Drive / 5. Chords Long Stand / 6. Last Day /
7. Thousands Eyes / 8. Healter Skelter / 9. 21st Century Schizoid Man
(King Crimson Cover) / 10. I Won’t Forget



Slipknot : Ne pouvant y être, superposition avec Shining oblige, je me suis en revanche empressé d’aller apercevoir la fin du show uniquement pour savoir si j’avais manqué quelque chose ou non.
Arrivant sur le début du rappel, à savoir l’introduction du disque éponyme, j’ai eu la chance de pouvoir rapidement me placer pour me manger en pleine tronche les classiques que sont « Sic » et « Surfacing » qui firent monter en moi les derniers restes d’hystérie que mon corps souhaitait encore offrir après cette première journée. Sur ces deux uniques morceaux, Corey Taylor semblait bien en voix, les décors et la scène m’ont semblé offrir un très gros show (pyrotechnie aidant) et les divers musiciens ont démontré que, malgré tout le mal que l’on dit souvent sur eux, ils sont techniquement très en place.
Et ce refrain de « Surfacing » repris en chœurs par des milieux de poitrine, c’est quand même quelque chose à faire au moins une fois ! Court ma part mais intense et ayant fait naitre en moi un soupçon de culpabilité…mais Shining était de toute façon trop bon pour que je regrette plus longtemps mon choix. (by Eternalis)

Setlist : 1/ Sarcastrophe 2/ The Heretic Anthem 3/ Psychosocial 4/ The Devil in I 5/ AOV 6/ Vermilion 7/ Wait and Bleed 8/ Before I Forget 9/ Duality 10/ Eyeless 11/ Spit It Out 12/ 742617000027 13/ (sic) 14/ Surfacing


Credit Photo : GloryHoll (official) & AlonewithL







 



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AlonewithL - 15 Juillet 2015: Je n'ai écouté de loin que les deux derniers titres où on percevait à peine Lemmy. Tous ceux que j'ai croisé et qui ont assisté au show (surtout des anciens au fait) m'ont dit que c'était de la merde. J'ai eu quelques retours similaires du Graspop.
growler - 16 Juillet 2015: Shape Of Despair a été très bon, ainsi que Dying Fetus et Bloodbath, Nick Holmes a prouvé qu'il avait bien sa place au sein du groupe et que son timbre vocal passait très bien en live.
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