Hellfest, la vrai fête de la musique.

le Dimanche 23 Juin 2013, Hellfest



Endless Torment

Prelude :

Après une édition 2012 mi figue mi raisin niveau météo, le festivalier de Clisson espérait un grand soleil pour cette année, encore ratée… En effet c’est sous une alternance d’averses, de vent et parfois de rayons de soleil que s’est déroulé ce Hellfest 2013.
Six heures de route fastidieuses sur nationale et parfois sous la pluie battante, heureusement nous avions notamment les nouveaux Suffocation et Manilla Road pour nous tenir compagnie (ainsi que des bouteilles de Duvel). Arrivant vers une heure du matin dans un camping à 12 km du site, pas de préchauffe au Metal Corner pour moi cette année, et installation nocturne un peu fastidieuse avec tout le monde autour qui dort déjà. Une deux bières tout de même après le montage des tentes, histoire de fêter l’arrivée.


Vendredi :

N’étant pas spécialement intéressé pas les groupes du matin, je me pointe un peu avant Misanthrope histoire de tâter le terrain, et là mauvaise surprise d’entrée : une bière (à 2,5€) qui sent à moitié le plastique à moitié le cif ammoniacal, et un groupe folklorique qui nous joue du biniou sous la Temple genre Le Loup, le Renard et la Belette…
Misanthrope assure heureusement, et même si ils n’ont le temps de jouer que 5 morceaux, ceux ci sont intelligemment choisis : le culte Bâtisseurs de Cathédrales, Névrose et son côté bien puissant, L’Ecume des Chouans (inévitable en ces terres) ou le tout récent Aenigma Mystica. Théâtrale et rôdé, leur show est impeccable, champagne sabré ! Seul bémol un son moyen, mais comme on le verra plus tard, ce n’est pas spécifique au groupe.

J’hésite ensuite à rester sur place et bifurquer d’un quart de tour pour voir les polonais de Hate, mais tout le monde me serine avec Vektor, truc soit disant énorme, du coup je me dirige vers la Mainstage après une halte au bar, où à mon grand désarroi la bière sent toujours autant le plastique. Très vite je me rends compte que le buzz sur Vektor n’était pas usurpé (on ne sait jamais, méfions nous de l’effet Ghost), ce groupe envoie un Thrash surpuissant et ultra agressif et envoie même parfois des blast beat façon Death Metal. Un chant hargneux au possible qui rappelle les vieux Dead Head ou Necrodeath amplifie encore l’impression d’agressivité à l’écoute. Les vieux père de famille qui n’avaient pas fait un concert depuis 30 ans et qui étaient venus pour Def Lepard n’ont pas du tout comprendre…

Pour une obscure raison qui m’échappe (sans doute une histoire de houblon ou d’anis), je rate Hooded Menace, et n’étant pas emballé plus que ça par Heathen, je vais direct me placer pour Evoken sous la Altar, groupe que j’attends particulièrement, étant fan quasiment de la première heure. Juste géniale la bande de John Paradiso, un Funeral Doom / Death abyssale et chaotique, pour le coup la basse grasse et en avant convenait parfaitement à ce combo. Comblé également par la présence dans la setlist du vieux morceau Towers of Frozen Dusk et de ses passages très Death Metal. A la fois sobre et majestueux, Evoken s’impose, tout simplement.
Dans la foulée j’attendais aussi beaucoup Aura Noir, donc quart de tour à gauche et face à Temple. Son incisif, présence énorme des zicos, morceaux triés sur le volet et composés  quasi exclusivement de classiques (Black Thrash Attack, Deep Tracts from Hell, Caged Wrath…). Apollyon déchaîné, Blasphemer (c’était bien lui ?) à fond sur son instrument malgré sa jambe cassée, les norvégiens nous offre une prestation majuscule, avec de surcroît un son excellent.

Le temps d’un passage au bar à vin (où le muscadet aide mieux que la bière à faire passer ce goût de merde de plastique), et d’entendre de loin les vieux permanentés de Europe nous balancer leur fameux compte à rebours final, et c’est reparti. Ayant déjà vu Testament en salle comme en festival, j’opte pour Absu, autre groupe dont je suis une groupie absolue. Alors je savais qu’en live Absu épurait son répertoire et que le côté Black / Thrash prenait le pas sur mythological occult Metal, mais pas à ce point… Avec Proscriptor, c’est à fond, à fond, à fond sans se poser de question, non seulement les titres joués sont les plus rapides et brutaux, mais ils sont systématiquement accélérés par le batteur fou.
Bizarre choix de commencer par a quasi instrumentale (deux phrases à chanter) Cyntefyn’s Fountain, mais c’est peut-être nécessaire pour le batteur / chanteur afin de s’échauffer. Dans tous les cas quelle énergie ! Du Absu sous amphétamines tout du long donc, qui nous balance des Highland Tyrant Attack, Night Fire Canonization, Swords & Leather, The Coming of War, ainsi qu’un Never Blow Out the Eastern Candle d’anthologie et un Manamàn brutal de chez brutal.
Prestation hallucinante donc, avec un Proscriptor théâtrale et très intelligible lorsqu’il parle en anglais contrairement à la plupart des frontman qui parlent comme des écoliers grossiers et excités. Toutefois quelques ambiances supplémentaires auraient été le bienvenu, des Of Celtic Fire we Are Born, And Shineth unto the Gold Cometh ou Feis Mor Tir Na Nog, Mais Absu a fait le choix de la spontanéité et de l’énergie, en trio c’est pas plus bête….

Asphyx et ses membres jouissent d’une popularité indéniable dans le milieu Metal, et le public était agglutiné en nombre sous la Altar pour voir la prestation des hollandais. On constatera que le chanteur Martin van Drunen est toujours aussi blagueur, remerciant la foule d’un tonitruant « Merciiiiiiiiii ! » après 10 secondes de check… Bob Bagchus lui en revanche, il sourit à chaque fois qu’il se brûle, faisant la gueule tout du long derrière son kit et assénant son martelage old school sans coup férir. Hélas, le son n’est pas top sous la Altar, la basse vrombit comme un avion, la double pédale est trop forte et le chant de MVD noyé dans le mixe. Bien sûr le charisme de MVD, l’énergie d’un Alwin Zuur et le riffing redoutable de Bayyens font effet, mais un son qui tue comme il y a 3 ans aurait été appréciable.
Niveau setlist c’est risque zéro : Doomed You to Death et Deathhammer comme titres récents, et le reste composé uniquement de classiques : Vermin, Wasteland of Terror, MS Bismark, Scorbutics et o quelle énorme surprise, The Rack pour finir. Bien tout de même, mais le son de merde a brisé un peu la magie.

Petit passage en Maintage avant  d’aller se restaurer, l’occasion de voir vite fait Mile Petrozza répéter inlassablement les même choses entre les morceaux depuis 25 ans, en l’occurrence : « Are you ready to kill each other ? » avant Pleasure to Kill… Ensuite plus rien ne m’intéresse vraiment ce soir, je papillonne donc à droite à gauche sans suivre de concert, il paraît que le groupe de Death Melo suédois de quatrième zone Ceremonial Oath a fait une bonne prestation, mais la notre au bar à vin était tout aussi remarquable !!!!!!
Je jette quand même un coup d’œil à At The Gates vite fait, qui semble avoir un son correct, et je me tâte même pour pousser jusqu’à la Warzone pour Sick Of It All, en partie pour éviter de se taper la musique pathétique et les réflexions de merde de Tobias « c’est mieux au Wacken » Sammet. Mais finalement la fatigue, combinée à un mal de tronche carabiné (merci le son de merde, le vent et la pluie) a raison de moi et je pique les clefs du pote pour aller pioncer dans la voiture et attendre leur retour à deux heures et demi. Grosse journée, dur sur la fin…

Samedi :

Après une bonne nuit de sommeil (enfin si on peut dire, 4 heures – 8 heures c’est un peu léger), une bonne douche ainsi qu’une pause café croissant en ville devant France / All Blacks, me voilà de nouveau en pleine forme pour affronter les déluges de bières, de pit et de blast beat qui m’attendent.
Cette fois, on se fait une bonne chauffe avec les potes de Spirit Of Metal au camping du fest avant de partir pour la guerre, tant pis pour Hell Militia : le Ricard d’abord.

La présence d’un groupe UG comme Dead Congregation est une excellente surprise pour les aficionados du Death Metal sombre et blasphématoire. Les grecs n’ont pas déçu, proposant une prestation convaincante. Le groupe du frontman Anastasis ressemble encore plus à Incantation en live qu’en studio, avec une ambiance chaotique (un peu trop, toujours à cause du son) tout à fait semblable à Mortal Throne of Nazarene et Onward to Golgotha.
A noter un Teeth into Red final du meilleur effet et un bon accueil pour un groupe quasi inconnu du grand public.
Monstrosity, seul groupe de Death floridien du festival avec les légendaires Morbid Angel, verra comme beaucoup d’autres, sa prestation gâchée par un son approximatif. Quelques bons moments avec l’enchaînement  Destroying Divinity / Heaven’s Venom, un savoir faire musicale indéniable avec notamment l’habile Lee Harrison derrière les fûts, mais une impression d’inachevé quand même. J’avais envie d’aller voir l’ingéson et de lui demander si il avait de la merde dans les oreilles ou si il faisait exprès de mettre le kick de la double trois fois trop fort.

Après avoir supporté Coal Chamber et son néo à deux francs (pas le choix pour aller au coin restauration, enfin nourriture infecte serait plus adapté dans l’ensemble), voilà que mon pote veut à tout prix se placer pour Kampfar, du coup on se tape le set de The Old Dead Tree quasiment au complet (si j’avais su que ça venait de commencer), je serais aller faire un tour ailleurs. Alors comment dire, au delà de la voix claire souvent fausse, leur musique oscille entre Metal moderne à gros son pour ado et Gothic mou du genoux et mièvre. Ils auront au moins le mérite de m’avoir fait mourir de rire lors de l’annonce de leur guest, un guest que personne ne connaît…. « Nous accueillons Jean Michmuch, batteur de Machinchose », tout ça pour faire un petit cadeau à un ancien membre du groupe. Bref, un supplice pour moi.
Kampfar en revanche a assuré le cachou avec un parterre de païens entièrement acquis à sa cause. En live ça manque tout de même un peu de violence à mon sens, un mid tempo ça va, deux ça le fait encore, à partir de trois on se fait un peu chier.

J’attendais Sinister avec un peu d’appréhension vu le son générale de la Altar depuis le début du fest, mais cette fois tout roule ou presque, toujours un peu trop de son basse, mais c’est le Pérou comparé à avant. Le très lourd Sadistic Intent ouvre le show, mais ce sera l’un des seuls vieux morceaux du set, les bataves se concentrent sur les titres récents (mis à part un petit Grey Massacre un peu plus daté), nous donnant l’impression de voire littéralement Supreme Pain en live. Toep Duin le batteur, véritable machine de guerre, livre une prestation herculéenne : Adrie Kloosterward ancien batteur et désormais chanteur du combo, ne pourrait pas soutenir la comparaison malgré un niveau honnête. Le frontman a en revanche des airs de Frank Mullen dans son attitude, en moins volubile toutefois. Dans tous les cas Sinister livre un show puissant et précis, l’un des meilleurs groupes du festival sous la Altar. Toutefois le vieux con de deathster que je suis regrettera l’absence des cultes Bastard Saints, Awaiting the Absu et surtout celle impardonnable de Cross the Styx.

Je zappe Rotting Christ que je n’avais pas aimé lors de la tournée Aelo et de titres un peu pouet-pouet en live : direction muscadet donc. Vu que pour moi Amorphis n’existe plus depuis 1996 et la trahison Elegy, je regarde Accept enchaîner les classiques et livrer une copie majuscule. Public réceptif à mort répétant à tue tête le refrain de Metal Heart. Surprise en voyant arriver Phil Anselmo sur Fast as a Shark (attention, un Shark peut en cacher un autre ce soir, comprenne qui pourra). Certains regrettent Udo, mais putain ce chanteur il est énorme sérieux, et plus énergique et communicatif sur scène.
Un petit passage par la Temple pour voir comme à son habitude, Belphegor envoyer du lourd sans fioritures, et un tonton Hellmuth toujours aussi subtil : « Enought of sucking music, now is time for blast beats, time for agression, time for Satan. » Finalement cette phrase résume très bien la prestation des autrichiens, pas besoin d’en rajouter.

Maintenant, le groupe que j’attendais le plus du festival, les légendaires (mais hélas inconnus du grand public comme on va le voir) Manilla Road. Enfin on dit Manilla Road, mais dorénavant il s’agit plutôt de Mark Shelton qui a embauché trois jeunes pour l’accompagner sur scène… Bryan Patrick ressemble d’ailleurs plus à une superstar du catch qu’à un frontman Heavy Metal, mais quand il se met à chanter, on jurerait que c’est Mark « Shark » Shelton en personne. En effet, le vieux briscard se consacre désormais principalement à la guitare (et de quelle façon !!!!), ne chantant que épisodiquement.
Sous une Valley honteusement clairsemée, Manilla Road enchaîne les tueries devant un public en transe. Peu de monde a fait le déplacement (la plupart préférant danser la gigue sur Finntroll et d’autres se toucher sur Bullet For My Ballerine), mais il s’agit de véritables fans, et nombreux sont ceux qui reprennent en cœur les refrains de Road of Kings, Open the Gates, l’inévitable Necropolis ou le déjà classique Only the Brave du tout récent et excellent album Mysterium. Shelton y va même de son show avec un solo exécuté la guitare dans le dos, la classe l’ancien ! A la fin le groupe se lâche même complètement avec un morceau Thrash Metal de l’époque Out of the Abyss ou Mystification (j’ai pas reconnu, ça allait trop vite).
A n’en pas douter pour ceux présents sous la Valley, ce concert restera LA prestation du festival, la petite larme n’était pas loin, même si personnellement je ne connais vraiment bien le groupe que depuis deux ans (je sens que d’ici peu de temps, nombreux sont ceux qui vont déclarer écouter ce groupe depuis Mathusalem, je ne mange pas de ce pain là).

Du coup une petite bière au pec citron pour se remettre de nos émotions, j’en oublie même Candlemass et me pointe uniquement sur le dernier morceau pour voir Mata Leven assurer comme un dieu sur Solitude.
Immortal me paraît bien plus énervé que lors de sa prestation en mainstage en 2008 (ou 2010, trou de mémoire), j’apprécie particulièrement Unsilent Storm in the North Abyss au passage, mais je vais surtout me placer pour Morbid Angel, ne sachant pas trop à quoi m’attendre. Et bien excellente nouvelle : cette fois les floridiens ont décidé de mettre de côté les conneries Electro et les allures Glam. Exit les patch roses de David Vincent et les titres moisi Are You Morbid ou Destructos Versus the Earth, les deux seuls titres du dernier album joués sont les titres 100 % Death Metal : Existo Vulgare et Nevermore (qui passe toujours aussi bien en live). Pour le reste c’est un sans faute, à part l’absence de Dominate qui me gène un peu. Chapels of Ghouls, Rapture (et pas en chant clair cette fois !!!!), Lord of All Fever and Plagues, Pain Divine, Days of Suffering, Trey et ses comparses sont énervés ce soir. Destructhor semble avoir pris de l’importance dans le groupe dorénavant, il effectue lui aussi des solos avec la bénédiction du dieu Azagthoth. D’ailleurs ce dernier est toujours aussi mystérieux et autiste derrière sa tignasse, mais il sait toujours faire sortir des choses totalement improbables de sa guitare. Les dieux du Death tentent de redorer leur blason un peu écorné ces derniers temps, mission accomplie pour ma part.


Dimanche :

Autant le deuxième jour était chargé, ce dimanche je n’ai pas grand chose à voir, du coup l’apéro du matin dure un peu (surtout qu’on est bien sous la guitoune pendant que ça flotte dehors). Certes, je rate Svart Crown, mais j’aurais d’autres occasions, je rate Haemorrhage mais j’ai eu ma dose de concerts de Grindcore ces derniers temps, je rate Krisiun mais je les vu 4 fois, je rate Inquisition et je m’en contrefiche, pour Cryptopsy en revanche j’ai commis une erreur de timing.
Du coup Pig Destroyer est le premier show auquel j’assiste aujourd’hui. C’est un peu bordélique je trouve, je veux dire plus que d’habitude pour du Grind, les enchaînements entre morceaux sont parfois incompréhensibles, les mecs n’ont pas l’air complètement concernés, je ne sais pas, un truc cloche, bof bof.

Misery Index je n’aurais loupé ça pour rien au monde en revanche, le rouleau compresseur, Asdam Jarvis fait flipper tellement il cogne vite et fort derrière les futs, et la hargne de leur Death Hardcore n’est jamais démentie. Un bon moment de furie passé dans le pit et Le Traitors final est idéal pour beugler tous en cœur. La sensation Death Metal du festival, mais à en croire ceux qui les voient régulièrement, c’est habituel…

Voivod, leur style dissonant et déstructuré me saoule au bout de deux morceaux, je n’ai pas la patience d’attendre les morceaux bourrins des deux premiers albums, alors je fuis comme un lâche jusqu’au bar à vin… La fin de Gojira c’est pas dégueu, gros son, tout ça, mais je suis étonné de voir autant de groupies devant, deux fois plus de monde que devant Symphony X, et pas que des ados contrairement à Dagoba…
Symphony X justement, le niveau individuel de chaque musicien est extraordinaire, et l’osmose est présente à chaque instant. Michael Roméo est un putain de gratteux, et Russel Allen est un putain de chanteur, les morceaux de Divine Wings of Tragedy sont ceux qui reçoivent le meilleur écho, mais tous sont exécutés avec brio et énergie. C’est la différence : entre un Dream Theather qui est là pour jouer à celui qui a la plus grosse et faire des solos de 15 minutes, et un Symphony X qui est là pour balancer des morceaux de Heavy / Thrash puissant, même si ils ont particulièrement techniques et subtiles. Heureux de cette belle prestation, car j’ai fait l’impasse sur Dark Funeral pour eux.

Marduk c’était cool de loin, mais j’ai pas vraiment fais attention aux détails.
Hypocrisy je suis très partagé : grosse prestation, guitares puissantes, et chant d’enragé de Peter, mais show bien trop axé sur les titre atmosphériques, j’étais d’ailleurs prêt à me barrer, lorsque j’ai entendu l’annonce de Necronomicon, du coup machine arrière et retour dans le pit pour l’un des seuls titres bourrins du set (l’autre étant Warpath tiré de Virus). Roswell 47 passe toujours aussi bien, mais ne remplacera jamais un Pleasure of Molestation ou un Inferior Devoties, le vieux fan est conservateur…
Napalm Death j’ai bien géré mon coup : présent pile pendant les morceaux de la période Mass Appeals Madness / Harmony Corruption, et donc l’inévitable Suffer the Children. Barney et son jeu de scène d’éléphant, on ne s’en lasse pas.
Deux minutes de Ghost, ça me prend la tête, alors un dernier petit tour au Metal Corner, l’adieu fraternel à mes compagnons de guerre de trois jours, un dernier debriefing au camping de St Lumine de Clisson en finissant les derniers packs, et rideau.


Conclusion :

Très bonne ambiance comme d’habitude, et même plus que d’habitude, j’ai l’impression que cette année il rodait moins de cassos / déchets, le prix élevé du billet n’a pas que des inconvénients, je dois bien le reconnaître à contrecœur…

Au niveau restauration je trouve en revanche qu’il y a du laisser aller par rapport à l’an dernier, par exemple le stand basque que je trouvais nickel en 2012, j’y ai pris un truc cette année et c’était infâme. Et niveau boisson même chose : c’est quoi cette bière de merde au goût de plastique, et à 2,5 € en plus ! De qui se moque t-on ? On nous prend pour des pompes à frics ?????? Au brutal assault la pinte est à 1 €…

Niveau logistique c’était mieux : 10 minutes pour récupérer le pass vendredi matin, l’an dernier on avait poireauté presque une heure dans la file. Pareil pour l’entrée sur le site, les fouilles sont rapides et le personnel est en nombre suffisant.

Concernant l’affiche, c’était assez faible en Death Metal cette année, espérons que ce soit provisoire. Je m’insurge toujours contre le cantonnement du Death et Black Metal sous les tentes, c’est de la discrimination pure et simple, c’est scandaleux, je connais les pseudos arguments de ceux qui veulent voir les styles extrêmes cantonnés sous les tentes, mais on sait très bien que tout ça est uniquement commercial, et que c’est surtout pour ne pas effrayer les papis de la Kiss Army notamment, le deathster endetté de 30-10 ans endetté a un pouvoir d’achat moindre que le jeune cadre à la retraite dont les enfants ont déménagés…..
Pour un festival qui se veut éclectique et qui est né à la base des styles extrêmes, les mettre de côté de cette façon dédaigneuse me hérisse le poil au plus haut point.
Quand je vois du Gothic des bacs à sable comme Asking Alexandra sur la Mainstage alors qu’on cale les légendaires Krisiun et Napalm Death sous la Altar, j’ai les plombs !!!!!!!!!

A l’année prochaine… Peut-être.
Stay Brutal.

Ce live report est réalisé sans la moindre set list à disposition, donc pardon d’avance pour les erreurs éventuelles.

50 Commentaires

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Demoneyes46 - 10 Juillet 2013: Nice report. J'espère pouvoir y être l'année prochaine !
zono - 18 Juillet 2013: et bien moi va falloir proposé une meilleur affiche que cette année pour que je revienne sinon j'irai voir ailleurs et comme ça a été si bien précisé de l'extreme sur les mainstages.

j'ai l'impression de mettre fait bien pigeonner concernant la restauration et les consommations avec une affiche pas exceptionnelle mais potable. Putain c'est pas compliqué de mettre les boissons à 1 euro , je vais à des petits fest dans mon coin ils proposent tous les consos à ce tarif la.
swit35 - 21 Juillet 2013: Très bon report, même si tu donnes parfois l'impression d'être un peu blasé, ce que tu es sûrement !

J'ai vraiment adoré Rotting Christ que je voyais pour la première fois et bien sûr je partage totalement sur Manilla Road, un grand, très grand moment.

J'ai aussi bien accroché Morbid Angel ou j'ai eu la chance de pouvoir accéder aux barrières devant...

Sinon Testament, Kreator ont pour ma part bien assurés, et j'ai pris aussi mon pied avec les vieux Comme Twisted Sister, Krokus, Whitesnake, ZZ Top. Voïvod pour moi à fait une grande prestation mais je n'etais plus sur site, j'ai maté en direct sur Arte !
swit35 - 21 Juillet 2013: Je suis bien d'accord sur le goût de la bière, ça venait sûrement de ces putains de verre en plastique fraîchement injectés... Il fallait prendre les grands, ça dilue le goût !
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Hellfest

photo de HellfestClisson, Pays-de-la-Loire, France
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