Festrock 8 Morts Subites

the Суббота 10 Сентябрь 2016, Hyeres (83)

Nous voici à la huitième édition du Festrock Morts Subites. Nous pourrions dire qu'il peut s'agir du bon numéro pour découvrir ce festival de fin d'été. Le site est un camp de vacances pour lequel la sécurité est parfaitement assurée par les membres du MC Morts Subites Toulon. Dès notre entrée, et avant même de découvrir la scène, les Harley sont là pour nous en mettre plein les yeux. Devant la scène, la première surprise est au rendez-vous, le groupe Blazing War Machine travaille sur la balance en préparation de leur prestation de ce soir. Pouvons-nous dire qu'en tant que tête d'affiche, ils sont privilégiés ? Peu importe, car, une fois la batterie rouge à double grosse caisse débarrassée, les fidèles de Franky Costanza accourent sur le stand pour acquérir une paire de baguette dédicacée par le jeune maître des futs. Nous pouvons également l'aborder tout simplement pour parler de, Serial Drummer, la marque de vêtements dont il est l'investigateur. Des tee-shirt mêlant visuels de batteurs et effigies du Metal. Ils sont destinés au public, mais font l'objet d'un design approprié aux batteurs, dont certains se font les émissaires.Tout proche, nous entamons tout juste une autre discussion avec la représentante du stand des Poste 942 que ces derniers s'installent sur la scène.



Poste 942

Alors que nous avions laissé les Poste 942, au nombre de quatre au Var West Fest, les voilà qu'ils montent à cinq sur la scène du Festrock Morts Subites. Les deux Seb respectivement au chant et à la guitare, et Ludo à la basse sont fidèles au poste. La surprise, si il en est une pour votre serviteur, réside dans le fait que Jay a bien volontiers laissé sa place derrière les futs, contre son instrument de prédilection ; la guitare. Nous retrouvons donc un nouveau venu du nom de Nico qui assurera les rythmes les plus rock possibles. La « set list de l'été au poste » ne variera pas beaucoup. « Color Of Red » fera monter la chaleur qui frappe déjà fort malgré les quelques ombres des arbres qui protègent les alentours de la scène. Alors que le single de leur premier Extended Play, « Breathe », perdra ses allures grungy à la force des cordes vocales et du chant presque hardcore de Seb.

Les trois titres de leur Extended Play2 seront le cœur de leur prestation pour un rock brut poussé par des riff façon 70's. Avec pour point d'orgue le très actuel "49.3" qui frappera fort les esprits et les oreilles de l'auditeur, et plutôt deux fois qu'une. En effet, cette ouverture a tellement bien fonctionné, que le public en redemande. Le groupe nous en remet alors une couche histoire de ne pas oublier dans quelle ère et quel pays nous vivons. Ils rejoueront également "Color Of Red" en lieu et place du "The Cross" de Prince. La belle surprise fut la reprise vraiment rock de « Come Together » des quatres gars de Liverpool. Titre qui nous a permis de faire connaissance avec le groupe par la voix de son chanteur, et un jeu de scène qui prend la forme d'un suspens quant au dernier couplet de ce morceau mythique. Une prestation qui sera l'occasion du tournage du clip du fameux "49.3", et t les prémisses d'un tour de force au Bol d'Or tout juste une semaine plus tard.

Set list :

Star Dog – Color Of Red – Breathe – 49.3 – Psyko Love – Opium For The Masses – Devil's Complaint – Come Together (The Beatles)

Riff

Le batteur de Poste 942 ayant joué sur la batterie estampillé Riff, les voilà donc qui montent sur scène. Loin d'être dépaysé, nos cinq Toulonnais viennent avec la ferme intention de casser la baraque. La lourde rythmique entame la fête avec un « I'm Destroyer » qui en dit long sur les thèmes plutôt fracassants du groupe. Autant dire que le ton est donné, alors que la voix de Cédric montre la volonté de frapper fort. Les morceaux se succèdent, avec pour tous, un titre plus évocateurs que le précédent. Alors que le chanteur incite le public à se déchaîner, le Riff, titre éponyme, aux accents Thrash par excellence, retentit et déchaîne les chevelus placés au plus près des musiciens activant le jeu pour attiser le feu de la passion.

Puis vient le moment où nous comprenons que les tonneaux noir aux lettres rouges tranchantes ne sont pas juste là pour le décor. Tel les tambours du bronx ils vont résonner accrochant les riffs au plus profond de notre crâne blanc. Puis, le tant attendu « Wall Of Death » donne l'occasion aux nombreux fans du groupe et aux Metalleux bien chaud de s'adonner à cette bataille rangée, avec pour chef de rangs un Cédric au meilleur de sa forme. Après une telle déferlante d'efficacité dans le jeu, ils n'auront surement pas eu de mal à convaincre bon nombre de headbanger à réclamer le dernier EP sortit tout récemment. En tout cas, nous ne manqueront pas de vous en dire quelques mots dans les chroniques à venir...

Set list :

I'm Destroyer – Hystery – No Way – Riff – Losing Control – Turnover – It's Time – Keep Control – Too Late – Breaker – Wall Of Death


Bombtrack

 Titre devenu légendaire d'un groupe hors du commun, Bombtrack n'est autre que le nom du groupe Niçois qui va nous montrer sa volonté de jouer du Rage Against The Machine. Inutile de dire que l'exercice est périlleux, pour le batteur qui devra assurer des rythmes fous associés à une basse pas moins tordue. Que la guitare aux multiples sonorités devra rivaliser de génie entre les doigts de Manu. Mais surtout la voix, qui prend ici la forme d'une jeune femme en bermuda vert printemps et casquette orange bien vissée sur la tête. Mais il lui faudra plus que cette visible et folle passion pour relever le défi.

L'énergie que mettent nos quatre jeunes gens à délivrer un répertoire, qui serait presque classique dans le monde du Metal, est tout à leur honneur. « Bullet In The Head » ou encore « Take The Power Back » ferons chanter le public emporté par la tornade Mathilde. C'est sur le très saccadé « Freedom » que cette meneuse mettra son ardeur, alors que basse batterie assureront le cœur de la chanson pour laisser place au chant de la guitare. Un titre qui bouclera un show pour lequel, étant donné la qualité des musiciens, nous attendrions peut être quelques compositions dans l'esprit de R.A.T.M. Car ce quatuor, si il ne convaincra pas tout le monde, a réellement capter l'esprit qui donne sa dynamique à la fusion. Vous pourrez les retrouver le 4 novembre à l'Althérax à Nice pour un « Tribute Night 3 ».

Set list :

Guerilla Radio – Bombtrack – Bullet In The Head – Know Your Enemy – Bulls On Parade – Take The Power Back – How I Could Just Kill A Man - Freedom

Charlie's Frontier Fun Town

Alors que Sly, V-Mol, Doc.Zarrach, Blad et Muss sont en attente sur scène, la présentatrice du festival prend la parole pour le moment de grande émotion de ces deux jours. Elle nous présente Carla et les Sons Of Ares MCP qui viennent remettre à la petite fille et son père, un chèque de dons recueillis dans le cadre de « une oreille pour Carla ». Après de très jolis remerciements qui, avec le Festrock en amèneront d'autres, le show reprendra avec les Charlie's Frontier Fun Town.

Un nom bien long pour un groupe originaire de Grenoble. Alors qu'ils sont entourés de deux charmantes effigies, le cowboy au chant entamera le face à face de sa voix ultra rock. Le son Stoner qui sortira des guitares sur un très prenant « Soul Of A Truck » sera de bonne augure. Aussi bonne que les bières accrochées aux pieds de micro des guitaristes, ou que la bouteille de Jack qui trône devant le retour du chanteur, difficile à dire. C'est alors que l'incitation d'aller chercher une boisson pour nous rincer également le gosier traduira peut-être du caractère répétitif de certains titres. Néanmoins, la qualité de morceaux exécutés avec un grand professionnalisme saura nous tenir d'un bout à l'autre de leur prestation.

Set list :

Soul Of a Truck - Hell Seeds - In Dust We Trust - Imminent Failure - Endless Way – Lost - Blood Road - Bootle’s Curse - Drunk Over Tail

Ragdoll

Dès son entrée sur scène, c'est la passion qui se lit sur le visage de Le'on (guitariste). Aussi actif qu'un kangourou, il est presque impossible à photographier ; il saute du bord de la grosse caisse, fait des bons en écartant les jambes, lances ses riffs à droite, puis court sur la gauche de la scène. Son look de jeune rocker en jean, veste-jacket bleue et baskets à semelles blanches en font une comète dont le bonheur de jouer devant nous traverse le scène. Alors que le bassiste chanteur, campé sur ses pieds nus nous fait volontiers penser à un aborigène. Malgré ce choc entre les deux hommes, la voix de l'un nous envoute alors que la guitare de l'autre nous sidère par sa justesse et sa jeunesse. Le Hard Rock servi par ce power trio est juste passionnant tant il passe comme une lettre à la poste. Leur show est un concentré qui nous met dans un état de bonne humeur naturelle. En fervents défenseur de « Back To Zero », leur album sortit en avril, ils nous donnent, en ce magnifique début de soirée, l'occasion de les voir sur scène. Et le résultat est au delà de ce que l'album avait pu nous donner. Là où la galette nous laissait une impression de peu d'originalité, la scène balaye sans peine nos drôles d'idées.

Alors que le set de ce soir est, de toute évidence, dominé par les titres de cet album, la musicalité qui ressort du jeu des trois hommes venus d'Australie est magique. Il sera impossible aux spectateurs présents à ce moment là de ne pas communier avec le trio, qui insuffle à leur musique ce supplément d'âme qui manque à tant de jeunes groupes aujourd'hui. En tout cas, nous leur souhaitons bonne route et que le feu qui les animent puisse les ramener de par nos contrées.

Set list :

All I Want – Tell Me – The World You Gave Us – Holy Diver – Astray – Break You – Last Time – Save Me – Rewind Your Mind – Playing Gog


Sticky Boys

Pour faire patienter le public entre deux changements d'instruments, les organisateurs ont prévus d'illuminer la nuit avec quelques beautés aux lumières chatoyantes. La première arrive vêtu de chair et de noir, le visage arborant un masque de metal à formes de tête de mort. Montée sur échasses, habillements dissimulées, elle mettra en avant ses atouts et surtout une poitrine éclairés de couleurs changeantes. Mais Une fois l'effigie de l'homme collant, et plutôt coulant, accroché derrière la batterie, est venu le temps de voir débarquer le trio Parisien de Rock'n'Roll passablement énervé.

Tom J.-B. et Alex sont à l'unissons avec un dress code ajuster à leur genre : chemisette et bermuda bleu marine, petite cravate rouge et baskets. A l'image de la batterie, leur musique est pour l'essentielle réduite à son plus simple appareil. Ils nous dispense un rock électrisant aux rythmiques énergiques. Les refrains sont entrainants et les titres plutôt court défilent à coup de deux minutes, trois tout au plus. Si Alex n'avait pas entrecoupé les titres par de nombreux discours, le show aurait été légèrement plus digeste. Alors que notre trois hommes aux allures de gentils garçons entament leur dernier titre, « Surfin'USA », l'air qui arrivent à nos oreilles confirme l'impression qui nous taraude depuis le début : nous écoutons les Beach Boys qui auraient avalé quelques punk-rockers passablement échevelés.

Set list :

Mary Christmas – Bad Reputation – Fat Boy Charlie – The Game Is Over – Girls In The City – I Fought The Law – Miss Saturday Night – Great Big Dynamite – The Future In Your Hands – Party Time – Bang That Head – Surfin'USA (Beach Boys cover)

Flayed

Alors que les techniciens préparent les instruments de Flayed, les danseuses agitent leurs atouts au rythme des flammes sous nous yeux ébahis. Alors que la scène s'habille de pourpre, notre œil ne résiste pas à une autre curiosité. Presque aussi attirante que les formes féminines, l'orgue hammond et surtout l'énorme amplificateur fait de bois (cabine Leslie) associé. Le spectacle des ingénieurs du son qui essayent de « connecter » cet engin extraordinaire est assez sidérant.

Le show va s'ouvrir sur les bonnes paroles de Renato, autoproclamé « le Tom Sawyer » du Hard Rock. Il est vrai que son look est totalement atypique dans le milieu : tee-shirt uni, bermuda retourné tenu pas de bretelles et pieds nus. La prestation qui s'entame sera largement dominée par les titres de leur dernier album. De quoi agiter la foule avec leur Hard Rock survitaminé. Un « Release The Fever » incontournable ouvrira la piste où viendront s'engouffrer nombre de titres qui bougeront un public ultra réceptif. Renato annonce qu'ils vont profiter de cette soirée pour jouer quelques titres de leur EP à sortir. Ils nous exécuteront l'éponyme « XI Million », et l'excellente reprise « Fortunate Son » qui parlera même aux non fans de Flayed. Le seul regret, serais qu'ils ne nous servent pas « Shoot The Trail » qui aurait surement déchaîné la ferveur des connaisseurs. Puis, tel King Kong, Renato grimpera sur la tour d'enceinte à notre droite, demandant au public de se rassembler en dessous de lui. Il attend alors le bon moment, où la guitare nous laisse un répit, avant de plonger littéralement vers les bras tendus. Puis viendra le temps de finir en beauté sur le très attendu « Monster Man ».

Set list :

Release The Fever – No Surrender – Superhero – Stanced – Sweet Coverage – Old Manners – Eleven Million – Novel – Fortunate Son (Creedence Clearwater cover) – Unfairly Pure – Up Above – Monster Man

Blazing War Machine

Irina, Franky, Fab, Izakar, Phil et Adam entrent en scène dans leur tenue de guerre. Loin de porter les habits de lumière, c'est dans un halo vert que les Blazing War Machine apparaissent. Leurs corps et leurs visages sont comme le résultat d'une bataille de plusieurs jours. Le noir des brulures pour attributs, c'est les yeux assombris qu'ils attaquent le public.

Le synthé lance les premières vagues et la double grosse caisse déroule le tapis d'un « Rigor Mortis » dominé par le duel des voix d'Irina et d'Izakar. Aussi impressionnant l'une que l'autre, ils ne feront que très rarement dans la finesse. Bien normal me direz-vous pour un Metal qui se veut à la fois extrême, industriel et dont les côtés symphoniques sont assurés par un clavier vraiment efficace pour assurer son omniprésence. On doit reconnaître, que même si les guitares déchirent au même niveau que les voix, la batterie et la basse agissent tel deux rouleaux compresseurs, le son garde un équilibre frappant. « Polarity » et « Nature Of War » feront partie des titres, que les furieux amassés devant la scène, apprécieront à leur juste valeur. Les défenseurs de B.W.M. noyés dans les lasers verdâtres, trouveront peut-être, que lorsque retentissent les dernières notes de « Swamp », le show fut trop court. Mais la nuit très avancée les convaincra que toutes les choses, aussi ardentes fut-elles, ont une fin.

Set list :

Intro : Destruction Process 2.0 – Rigor Mortis – Sanguinolentus Kali – Polarity – Morbid Sexual Art – Manu Militari – Guided – Zombie's Fragrance – Liquid Chaos – Nature Of War – Qui Desirerat Pacem – Vox Populi – Swamp (Stagnant Memories)

Abhorrance (USA-1)

Dimanche 11 septembre

Autant dire que la musique a capté toute notre attention le samedi. Du coup, pour ce deuxième jour, nous nous laisseront porter par la bonne ambiance, et l'air du temps réchauffé par le soleil de la côte. L'occasion de reprendre quelques tickets à la caisse qui nous permettront de commander une Mort Subite bien fraiche pour accompagner un casse croute préparer par l'intendance du festival.

Mais si l'envie vous prenait de manger un glace, le camion coloré sera là pour vous servir un délicieux cornet. A partir de midi, quatre groupes viendrons agiter notre journée et divertir nos oreilles. Daisy Dick & The Cannibal Sinners, originaires de Toulon, nous régaleront avec un rock'n'Roll vraiment bluffant.

Sweet Papa John revisitera les grands classiques de Muddy Waters en passant par ZZ Top. Big Fat Papa'z, trio venu de Marseille, distilleront leur Heavy Blues au son bien chaud. Le Kendall's Country Band, terminant presque son Tour 2016, à l'occasion du Festrock, ravira les aficionados de la musique country. Pour faire simple, cette après midi est tout bonnement légère et relaxante à souhait.

Nous prenons le temps de faire le tour des nombreux stands marchands : barbier, tatoueur, stands d'objets et de tee-shirt à l'effigie de groupes plus connus les uns que les autres, mais aussi créateurs et revendeurs de vêtements typés bikers.

La passion des belles voitures et des motos aux chromes rutilants fera également l'objet de photos de notre part, et attirera l'attention des petits comme des grands. Rendez-vous est pris pour l'année prochaine pour deux jours de détente au son des guitares électriques.


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