Download Festival 2017 - Jour 3

le Dimanche 11 Juin 2017, Download Festival

Ce troisième jour au Download Festival s'annonce sous les plus beaux hospices d'un magnifique ciel bleu. N'oubliant pas notre folie de la veille, nous tenterons de nous protéger des brulures du soleil , mais seront vite rattrapés par le feu de la scène. L'occasion pour nous de profiter des groupes flambants qui feront vibrer le Warbird, mais surtout le Spitfire Stage qui a l'avantage d'être couvert.

Celles et ceux qui accéderont à l'espace clos VIP pour voir et écouter les groupes passant sur les main stages seront courageux. En effet, situé entre les deux monstres, cette très grande estrade, légèrement surélevée, n'offre pas un brin d'ombre mis à part le drapeau jaune indiquant VIP, flottant au léger vent de ce jour. Nous trouvons cette aire réservée un peu loin des artistes. Surement très appréciable pour System Of A Down, où les fans allaient au delà de ce point central, l'intérêt nous parait néanmoins mineur pour d'autres groupes bien moins populaires.

Pour cette journée de dimanche, la programmation est plus que variée. C'est en effet, la force du Download Festival que de proposer des groupes aussi diversifiés. La possibilité ainsi offerte de voir des formations connues, et d'en découvrir d'autres dont la qualité saura vous séduire. Au mieux, votre chemin de scène en scènes sera aussi simple que de prendre une bière. Au pire, si l'attente est un peu longue, votre gobelet à la main, vous aurez le loisir d'admirer les avions mis en scène sur la base, et floqués du sceau du Download.



Tesseract

Début du troisième acte avec assez peu de monde devant le main stage deux pour voir et entendre l'un des fiers représentant du Metal Progressif venu d'outre Manche.
Dès le premier titre, extrait de leur dernier album, on peut voir que le chanteur vie sa musique et l'exprime au travers de ses gestes. Sa voix raconte une histoire poussée par la puissance d'une section rythme juste énorme. Lorsque ces quarte messieurs se mettent à saccader le jeu, impossible de ne pas être entraîné dans un univers aux limites du trop technique. Les envolées vocales vont nous surprendre. Et lorsque Dan pousse sur la voix pour être relayer par une batterie fracassante et pointue à la fois, notre regard et notre audition seront figés face à eux.

Alors que l'ambiance se fait pesante sur l'intro du titre suivant, le public commence à sérieusement prendre racine devant ce groupe dont l'efficacité va nous emporter vers leur réalité. Parfois lancinante et puissante à la fois, leur musique est engagée et, à l'image d'un chanteur habité, porte une véritable histoire en elle.
Puis quand la guitare perd de sa saturation, que le chant se fait profond, la basse et la batterie nous bercerait presque sur les flots de rives lointaines. A notre grande surprise, nous avons assisté à une prestation juste, précise et profonde de sens à la fois. La découverte de Tesseract sur scène fut un vrai bon commencement pour cette troisième journée.

Set List : Dystopia – Concealing Fate, Part 2 : Deception – Part 3 : The Impossible – Of Matter : Proxy – Of Matter : Retrospect – Survival – Of Mind : Nocturne

Red Sun Rising

C'est pour découvrir Red Sun Rising que nous nous rendons au Spitfire Stage. Il ressemble fort à la scène couverte de l'an passé. Une énorme tente blanche ouverte, abritant la régie technique et une scène occupant toute la largeur sur un bon mètre de hauteur. De quoi être proche des artistes qui capteront nos sens par trois fois aujourd'hui. Alors que nous attendons ce groupe de Metal Alternatif Américain, c'est du grand Backstage, en partie visible, que vient le son de la guitare. Il n'y a encore personne sur scène et déjà le son caractéristique de la Gibson nous régale.
Il ne nous faudra pas plus de deux titres, extrait de leur album « Polyester Zeal », pour que ces cinq gars qui font le show nous emportent dans leur joie de jouer. Alors que la batterie claque dans un rythme tournoyant, la guitare monte doucement vers l'appel d'un nouveau morceau au refrain terriblement chantant.

La voix claire de Mike Protich accompagnée du bassiste et d'un guitariste aux chœurs emporte notre adhésion au centre de ce hard rock plus qu'efficace. Le break qui arrive quelques secondes après l'intro suivante fait hurler un public enjoué et conquis.
Alors que quelque chose plane dans l'atmosphère, le premier headbang de la journée agite les nuques heureuses de se trouver à l'ombre de la tente du Spitfire stage pour se défouler sans relâche. Avec un mélange de mélodies aboutissant forcément sur une frappe et des guitares à la saturation prenante, voilà un groupe qui illustre bien les messages Rock'n roll du chemin qui nous a mené jusqu'ici.

Puis, le titre qui assure le moment de calme nous montre que la force de leur musique se cache aussi dans les notes perchées et glissantes du guitariste soliste investi d'une passion évidente. L'émotion monte en nous comme ces notes qui nous transpercent.
Nous arrivons vers la fin du set, et lorsque le chanteur se courbe en arrière, à la manière d'un David Lee Roth, tout est dit. Quand il porte haut son pied de micro, c'est sur un titre a l'énergie et au rythme fort, et rapide à la fois, qu'il nous fait vibrer. Pour le dernier titre, cœur de leur album, c'est la fièvre sortant des guitares et du chant qui fera sauter le public et un chanteur généreux. Récupérant un drapeau français marqué du nom de Red Sun Rising, la foule les applaudira comme il se doit sur les dernières notes de ce superbe « Emotionless ».

Après ce set étonnant, nous avons eu le plaisir d'admirer la magnifique exposition de photos des plus grands représentants du Metal de notre ère. Histoire de profiter encore un peu de l'ombre, nous nous attardons sous cette tente en imaginant que de telles photos en vente, sous une forme plus réduite, auraient pu faire un carton. En profitant de la dédicace de certains artistes présents au Download, on aurait pu tenir là le souvenir ultime du festival !

Suicide Silence

De retour devant l'imposant main stage, la foule éparse permet de nous approcher de la scène pour prendre quelques photos. C'est encore un groupe venu d'outre Atlantique que nous attendons pour un mélange qui ne serait pas attirant pour tout le monde. Peu auraient instinctivement l'envie de s'approcher d'un groupe de Deathcore à la douce appellation de Suicide Silence. Alors qu'il est difficile de lire le nom du groupe en tache de fond, la musique écrasante des cinq Californiens nous attaque. Les paroles, tantôt criées, tantôt chantées sont envoyées avec l'intention de vous traverser.

Quand la guitare solo s'invite dans ce chant de détresse, le pousse au gouffre n'est pas loin. Alors que « a new song » est annoncée, le ton commence par faire mouche sur un public sautillant. Puis ce chant particulier fait redescendre l'adrénaline. Suit un titre « down and jump » interprété en règle pour un effet étonnant. Les bras de Hernan « Eddie », le chanteur, s'écartent au son d'un "it's time". Le Wall Of Death se prépare, alors que la voix de Suicide Silence fait monter la pression à l'aide des musiciens. Les écrans géants, de part et d'autre de la scène, nous montrent l'affrontement sous les cris stridents d'un Eddie en furie. Ca hurle et ça virevolte dans la foule, sur un titre qui n'en finit pas de nous tournebouler dans tous les sens.


Quand la voix caverneuse rencontre la guitare lourde le trou qui annonce la fin s'approche à nouveau. C'est le moment que le chanteur choisi pour hurler son désespoir, tête et genoux à terre.
Deadpool a bien choisi l'instant pour passer de bras en bras au dessus d'un public qui gardera les bras en l'air pour un titre au chant étonnamment mélodique bercé par les guitares claires. Le solo de ce titre pour le moins calme mettrait presque les frissons.
Un concert ahurissant qui se termine par la destruction presque incompréhensible d'une guitare et d'une partie de la batterie.

Suicidal Tendencies

Avec la forte intention de revenir devant cette grande scène pour Suicidal Tendencies, nous prenons un moment pour faire le tour du Metal Market. Installé entre le Warbird et le Spitfire stage, les six tentes géantes placées en étoile abritent une bonne douzaine de marchands. Tee-shirts, CD, bijoux, casquettes, crânes et autres articles noir fournissent aux festivaliers bon nombre de raretés et d'occasions de se faire plaisir. Alors que dix sept heure approche à grands pas, nous prenons soin de nous placer au plus près du main stage pour profiter au mieux de la bande de Crossover Thrash de Los Angeles. Alors que Mike Muir, l'homme au bandana bleu, et se acolytes envahissent la scène, quoi de mieux que « You Can't Bring Me Down » pour démarrer ce moment tant attendu. 

Devant la scène la poussière nous envahie avec les éternels Circle Pit qui s'agitent derrière nous. Coincé dans les premiers rangs, l'agitation au rythme de la tornade rend difficile la prise de photos.
Alors que le deuxième morceau a fait mouche parmi les Metalleux, les quelques mots de Mike, entre ces deux titres, vont à l'extraordinaire Dave Lombardo, ex-batteur de Slayer : « Freedom and put your hands in the air! ». Un message fort de la part du chanteur avant que « Clap Like Ozzy », bombe extraite du dernier album, ne fasse claquer basse et chant engagé.


« Suicidal 13 » sur le teeshirt de Ra, bassiste du groupe, nous rappelle cet excellent opus de 2013. Avec Mike, ils bougent comme des piles électriques, l'un agitant les bras comme pour soulever la foule, l'autre jouant du Slap pour percuter les tympans. Les gens passent sans cesse à droite et à gauche au dessus de nos têtes. Les Slam ou Body Surfer sont légions alors que les morceaux s'enchaînent comme des coups de feux au milieu d'une bataille de sons. La folie prend notre tête comme la musique qui explose notre boîte crânienne. Le prochain Circle Pit qui s'annonce soulève un rythme et un nuage de poussière énorme. Et puis un deuxième pas moins de trente seconde après. Tout s'accélère sur une batterie et deux guitares qui deviennent folles. Tout comme nous, qui hurlons S.T. a tue tête.

Voir Dean Pleasants faire crier sa six corde à quelques mètres de nous procure une euphorie parmi les fans. Comme le monde, ce concert devient fou pour un nouveau Circle Pit d'enfer, et un morceau qui déménage sous l'impulsion d'un chanteur à l'excitation communicative. Avant le dernier titre, il remercie le public toujours aussi généreux dans son jeu et son discourt. Tel Ra, nous levons nos bras et formons S et T avec nos mains et notre voix pour un morceau scander au plus haut. Nous venons d'assister à un concert puissant ou l'extraordinaire technique des musiciens de Suicidal Tendencies s'est mise au service de messages forts.

Set List : You Can't Bring Me Down – I Shot the Devil – Clap Like Ozzy – Trip at the Brain – Freedumb – War Inside my Head – Subliminal – Cyco Vision – Pledge your Allegiance – I Saw your Mommy

Kontrust

De retour sous le Spitfire Stage, nous découvrons un léger changement de décor. La tenture de fond de scène noire et colorée est assortie aux les foulards et rubans qui ornent les pieds de micro. Les fleurs en plastiques ultra colorées débordent des pots au lait placés de part et d'autre de la batterie translucide à droite, et d'un ensemble de percussions à gauche. Voilà qui promet d'assurer l'originalité live du groupe que nous savons pratiquer un Crossover en provenance d'Autriche. Avec « Dance », premier titre de leur dernier album, on n'aurait pas pu rêver mieux pour lancer ce concert. Le tableau est planté dès le départ : habits traditionnels, rythmes alambiqués, djembe et grosse guitare. Tout est prétexte pour une ambiance de dingue.

Lorsque Stefan et Agata sortent leurs marionnettes pour faire la balance avec leurs micros dans l'autre main, c'est un degré supplémentaire de délire supplémentaire qui est franchi. Et puis quand retentissent les riffs de « Just Propaganda », c'est le feu devant la scène. La chaleur monte sous le chapiteau à grand renfort de « Oh ! », et un double chant homme-femme qui en entraînerait plus d'un. Les rythmes s'enchaînent sur les toms et différentes caisses pour un show à l'énergie débordante.


La chanson suivante nous fait sauter au son d'une voix féminine entraînante à souhait. Alors que la guitare enchaîne gros riffs et sons au bottlenec. Le mélange attendu est bien là pour faire bouger une foule débordante de la grande tante. Sur « The Buterfly Defect » les bras s'agitent et les mains frappent, alors que les voix ne cessent de se croiser. Le rythme est au rendez-vous, et les Metalleux dansent ; c'est incroyable. Saccade d'un chant d'homme succède à celui, féminin, venu d'ailleurs avant de lancer l'attaque du Metal. Leur musique éclectique fut un vrai moment fort.

Crown The Empire

Nous voilà de retour devant la petite scène du Warbird stage pour découvrir un nouveau groupe de Metalcore originaire de Dallas. Fort de trois albums, ce jeune groupe affiche la couverture de leur dernier opus, « Retrograde », en toile de fond bleue. C'est une petite musique douce qui ouvre le mystère. Dès le premier titre, c'est effectivement une musique jeune et revendicative qui frappe nos oreilles.


La fougue des musiciens et l'énergie de « Andy Leo » pourraient paraître en décalage avec la tenue du jeune chanteur. Vêtu d'un costard soyeux et d'une chemise blanche, c'est un chant clair qui fait face à un gros son parsemé de samples. Mais, frappé d'une grosse basse et d'une double grosse caisse, cette section rythmique est taillée pour pousser les paroles au fond de votre cerveau. Après quelques titres, ce pseudo Metalcore finit par se rendre intéressant lorsque les musiciens mettent un peu de consistance et de variance musicale. Ce dont ils sont capable pour des passages qui plantent un début d'univers allant au delà de la simple puissance pour la puissance. C'est quelque peu dérouté que nous entreprenons notre marche vers la dernière grande scène de ce festival.

Abhorrance (USA-1)

Green Day

L'attente est un peu longue devant le main stage pour un show annoncé de deux heures trente. Ce moment nous donne le loisir d'observer la scène toute en sobriété, limite chic pour accueillir les Green Day. Les marches noires rehaussées de spots argent et la batterie au nom du groupe sont au centre de la scène. Les deux murets d'ampli dans un ton de gris complètent le tableau.
Avant même que les « Sweet Children » n'arrivent sur scène, c'est trois titres, diffusés qui chaufferont l'ambiance. "Bohémian Rapsody" des Queen voit tout le public chanter en cœur. Puis le lapin rose est lancé sur scène pour exciter le public au son d'un punk rock énergique. Le thème du bon, la brute et le truand finit ce triptyque.


Ça commence fort avec un jeune fan à la crête verte qui vient chanter sur scène et finir par se jeter dans la foule. Tout feu tout flamme ça commence sérieusement à chauffer sur scène comme dans le public.
Parmi les nombreux titres connus du groupe, voilà que le premier hymne retentit dans le Download pour attiser encore les fans. Frank Edwin anime sa batterie avec une joie non dissimulée. Son entrain lui fait jeter ses baguettes tous les trois titres. La toile de fond imagée par une radio des années 90 en flamme reçoit les bouts de bois avec perte et fracas.


Alors que la basse claque et que l'unique grosse caisse marque le temps, Billie Joe se couvre, puis brandi le drapeau français face à la foule hurlante. Avec sa guitare noire et blanche flanquée du drapeau américain, il enchaine quelques titres avec une énergie qui le mène de droite et de gauche sur la scène. Quand la guitare se fait sèche, « I walk alone ! » est chanté par un public amoureux de la balade de Green Day par excellence. Ce soir, Billie va montrer son envie de partager avec les nombreux fans venus les écouter. Il fait monter sur scène une fan invétérée. Casquette rose vissée sur la tête, elle assure le chant et le show comme une grande.
Puis c'est un titre ultra cour pour un jump et un hymne simple comme ils savent le faire. Voilà que le pur Punck Rock revient agiter notre batteur aux cheveux bleus-vert et les mains du public en folie.


On aura droit à un moment de distribution d'eau et de tee-shirt a l'aide du gros fusil à air comprimé, alors que le clavier se fait enfin entendre. Un show flambant et vraiment énergique pour les fans venus nombreux, nénamoins bien loin de remplir tout l'espace comme la veille. Malgré tout, les moments d'émotion se succèdent avec, par exemple, cette guitare offerte à un jeune fan venu montrer ses talents de guitariste. « American Idiot », peut-être le titre le plus attendu du groupe pour clôturera presque le set le plus long du festival.

Set List : Intros/Bohemian Rhapsody/Blitzkrieg Bop/The Good, the Bad and the Ugly – Know your Enemy – Bang Bang – Revolution Radio – Holiday – Letterbomb – Boulevard of Broken Dreams – Longview – Youngblood – 2000 Light Years Away – Hitchin'a Ride – When I Come Around – Minority – Are we the Waiting – St. Jimmy – Knowledge – Basket Case – She – King for a Day – Shout/Always Look on the Bright Side of Life/(I Can't Get No) Satisfaction/Hey Jude – Still Breathing – Forever Now – American Idiot – Jesus of Suburdia – Ordinary World – Good Riddance (Time of your Life)

Abhorrance (USA-1)

Carpenter Brut

Nous abandonnons les Green Day pour ne pas manquer Franck B. Carpenter, un artiste français qui produit du Darksynth. Nous sommes averti par des fans de jeu vidéo et donc curieux de découvrir ce genre. Bon nombre de spectateurs ont également été attiré car le Spitfire stage déborde. C'est une déferlante de sonorités et de rythme syncopé sur fond d'un épisode d'un certain Matt agitant une série B avec son fauteuil roulant armé de fusils de chasse. Quand les samples subsistent et que la guitare électrique nous emporte c'est un autre voyage vers une créature bien plus diabolique. Le rythme à la batterie est presque électro, mais la guitare aux effets rejoignant le synthé finissent par atteindre les frontières du Metal. La scène enfumée s'habille de rouge telles les lettres LOVE qui défilent sur l'écran. Un mot qui reviens au cœur d'un titre renvoyant loin dans L'Electro temporel. Puis c'est le signe cabalistique de Carpenter Brut tournant sur l'écran au son des voix qui sortent du synthé. Voilà une intro qui fait écho à un morceau aux lignes rappelant le précurseur français de la musique laser. Puis le rythme s'accélère quant les voitures d'un film, série Z de Mad Max, déboulent sur l'écran dans les tons de rouge. Alors que les projecteurs balayent le public tel des sentinelles aux yeux rubis scrutateurs, la musique se fait plus intrigante. Une couleur qui dominera un set à la croisée du kitch, de la techno et du metal.

 

Accueilli par des piliers a l'effigie du totem du festival, nous sommes reparti la peau rouge et la tête pleine de chants sacrés aux yeux des milliers de Metalleux présents sur ces trois jours.
Comme l'on dit de nombreux chanteurs cette année à la fin de leur set : « c'est une sacrée aventure et nous sommes heureux d'être là ! ». Le public en joie a toujours répondu par des cris et des applaudissements à ces quelque mots bien souvent en anglais, mais qui restent un message de partage fort. Pour celles et ceux qui sont encore retissants ou qui n'ont pas encore participé à un festival, n'hésitez pas, si l'affiche est faites pour vous, foncez. Le Download reste un festival où les fans sont au rendez-vous et où il y a de la place pour tout le monde qui veut vivre la musique. C'est également l'occasion de faire des rencontres sur place, sur le chemin qui mène au site, dans le train, ou encore dans la gare de Brétigny à quelques centaines de kilomètres de Brétigny-sur-Orge. Et oui, quand plusieurs milliers d'amoureux du Metal se donnent rendez-vous, il y en a bien quelques uns qui s'égarent au même endroit. Pour notre part, c'est avec le covoiturage que nos voyages ont été éclairés par la passion d'une musique commune.

Comme l'an dernier, à la fin de cette seconde édition nous attendons avec impatience l'affiche de l'année prochaine. A l'image du camping, une autre nouveauté pour cette année : les participants avaient la possibilité, en fin de festival, d'acheter pour une centaine d'euros les places pour juin 2018. Et pour celles et ceux qui ont loupé l'occasion, les « Early Birds » sont d'ores et déjà en vente. Un pass pour les 15, 16 et 17 juin 2018, qui est vendu pour tout juste 130 euros. Voilà de quoi venir ou revenir sur la base aérienne 217 s'en mettre plein les yeux et les oreilles...


0 Commentaire

0 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Download Festival (England)

photo de Download Festival (England)Leicester, Leicestershire, Royaume-Uni
En savoir plus

Tesseract

Metal Progressif - Royaume-Uni
En savoir plus

Red Sun Rising

Metal Alternatif - Etats-Unis
En savoir plus

Suicide Silence

Deathcore - Etats-Unis
En savoir plus

Suicidal Tendencies

Crossover - Etats-Unis
En savoir plus

Kontrust

Folk Metal - Autriche
En savoir plus

Crown The Empire

Metalcore - Etats-Unis
En savoir plus

Abhorrance (USA-1)

Crossover - Afghanistan
En savoir plus

Abhorrance (USA-1)

Crossover - Afghanistan
En savoir plus