le Jeudi 30 Septembre 2010, Den Atelier - Luxembourg Ville

Triptykon

Arrive ensuite Triptykon, nouveau projet du bien connu Thomas Gabriel Warrior.

Mélé de Doom et de racines black métal première vague, le combo s'en tire avec les honneurs du public luxembourgeois, on sent içi l'expérience du leader, et la fougue des jeunes musiciens l'entourant, le batteur assure le jeu, la bassiste fait trembler les baffles de sa 5cordes, et les guitares apporte des phases planantes, commes des moments purement métal.

Malgré quelques titres un peu longs, (plus de 15minutes, pour la dernière chanson), Triptykon chauffe la salle à bloc, pour la venue de Dimmu Borgir.

Dimmu Borgir

Que vaut le Dimmu Borgir de 2010 en live ?

On peut dire que je suis agréablement surpris !
Le groupe et sa nouvelle formation se donne, en attaquant sur "Spellbound by the devil", de quoi rassurer les anciens fans présent, s'enchaine des classiques "Indoctrination", "Puritania" qui seront les deux seuls extraits de Puritanical Euphoric Misanthropia.

 Après un "Chosen Legacy" plutôt efficace en live, le groupe offre 4 extraits à la suite de son nouvel opus " Born Treacherous", "Gateways", "Chess with the Abyss", "Dimmu Borgir" et " A jewel traced through coal". Tout d'un coup, c'est peut-être assez peu judicieux, mais ils nous avaient déjà fait le coup sur la tournée d'In Sorte Diaboli.

Malgré certains "blancs" envoyées à Shagrath quand il tentait de faire repeter les titres sans fin de ses dernières compositions, le public se montre receptif, et le titre Dimmu Borgir, se révèle tel un hymne avec ses choeurs très faciles à retenir.

S'en suivent plusieurs classiques, "Vredesbyrd", " Progenies of the great apocalypse", " The serpentine offering" ou "Mourning Palace"

A noter que seules les deux chansons cités précédemment ou apparait Vortex en sample, on entendra aucune voix claire, Shagrath hurlant les passages chantés du nouvel album.

Aucun titre de "Spiritual Black Dimensions" n'est a signalé, plutot étrange, mais comphréhensible à cause de l'absence de Vortex.
Un grand absent est bien sûr le titre " Kings of carnival creation"

Pour ce qui est du groupe, Shagrath se donne, et c'est positif, car on commencait à se demander si on ne l'ennuyait pas. On a donc un Shagrath très energique, bougeant sur chaque titre, et faisant participer le public, en tout cas bien plus que sur la tournée " The invaluable Darkness". Galder et Silenoz se partages les solos de guitares, et les interventions gestuelles avec le public.
Le bassiste (Snowny Shaw ?), se contente d'être à fond, le nouveau clavieriste inconnu, est quand à lui très effacé, et masqué durant tout le concert, plutôt étrange, sachant que si les trois membres "intermittants" étaient masqués au début du show, les deux autres ont retirés leur masque des la fin de l'intro....

Mais le plus impressionnant reste Daray, batteur de Vader, et assurant l'album et la tournée des Norvegiens. Ce dernier se montre impeccable sur ses parties, apportant une fraîcheur aux rythmiques extrêmes de Dimmu.

Malgré quelques erreurs de track-list, et un clavier inconnu, et invisible, le Dimmu de 2010 s'avère une bonne expérience en live, surtout pour voir un Shagrath motivé au possible !