le Samedi 15 Janvier 2005, Colmar

Trepalium

On se retrouve donc au Grillen de Colmar, en samedi soir du 15 janvier 2005, pour une affiche à la fois underground et alléchante, organisée par la fibre unitive.

Et c’est Trepalium qui pour leur première date de leur tournée promotionnelle de leur Through the Absurd, ouvrent les hostilités. Visiblement très en forme (puissent-t-ils garder ce punch tout au long de leur tournée, mais je ne me fais pas de soucis pour ça), ces gars se démènent à fond dès les premiers titres, bougeant et headbanguant dans tous les sens, en parfaite adéquation avec leur musique aussi brutal que chaotique.
Hélas, il est bien connu que ce n’est jamais facile d’être en première partie, surtout dans une salle assez éparse, et kéké au chant, peine quelque peu à faire monter l’ambiance, face à une salle très silencieuse.
Mais kéké (ni le groupe d’ailleurs) ne se laisse pas démonter et continue à nous produire un set violent et énergique, parsemé pour la peine de quelque ironies genre « si y’en a qui aime, ce serait bien qu’ils se manifestent » ou « j’ai une bonne nouvelle, c’est le dernière »…
Le groupe quittera tout de même la scène sous les applaudissements du public, prouvant par cette occasion qu’il aura tout de même apprécié le set… Bon moi je n’ai pas apprécié… j’ai adoré !
J’espère qu’on se reverra Trepalium… devant une salle un peu plus réveillée...

Klone

On enchaîne avec Klone, qui pour la petite histoire fait partit du même collectif que Trepalium (la Klonosphère), donc les deux groupes se connaissent très bien.
Avec Klone, le brutalité fait place à la mélodicité… enfin toute proportion gardé, Klone ne fais pas dans le metal symphonique, mais plus ce qui pourrait se définir comme un death mélodique.
En tout cas, ne connaissant le groupe qu’à travers sa réputation et n’ayant pas encore eu le temps de jeter une oreille sur leur skeud, les premiers titres me font l’effet d’une claque…
Sachant varier à la perfection passages mélodiques et passages puissants, le set de Klone passe à merveille devant une salle toujours aussi timide mais qui commencent à donner de la voix.
Je remarque un musicien assez particulier au fond, puisque Matthieu s’occupe de ce que j’aurai appeler une flûte électronique, mais on m’apprendra plus tard qu’il s’agit d’un contrôleur midi à vent… Bon, c’est bien beau, mais on ne le distinguait pas du tout en live… Ce sera sans doute à voir sur le cd…

Deceit (CH)

Allez, on finit la soirée avec Deceit, groupe suisse de hardcore qui viendra nous prouver qu’il n’y a pas que Nostromo dans leur contrée qui sait en faire…
Rien à redire, un groupe expérimenté, bien en place qui nous balance un set sans concession, violent et puissant… comme on les aime !