Tes différents projets…
Ce que je fais le plus, c’est de la musique. Et cela m’occupe énormément. Bien sûr Dream Theater est la chose la plus importante dans ma vie. Et ça me prend pas mal de temps entre les enregistrements et les tournées. Mais au-delà de ça, j’ai encore suffisamment d’énergie pour mener à bien mes autres trucs comme mon projet de piano solo et mon projet de rock tel cet album The Road Home. Donc j’ai ma famille et ma carrière musicale et j’essaie d’équilibrer et de faire fonctionner tout ça.

Parle-nous du choix des chansons sur ton nouveau projet solo…
Les chansons que j’ai retenues sont des chansons que j’ai découvertes à un moment charnière de ma vie. A cette époque, je m’éloignais de la musique classique (j’étudiais pour devenir pianiste classique) et je commençais à découvrir le rock progressif avec des groupes comme Génésis, ELP, King Crimson et Yes. J’avais alors peut-être 17 ou 18 ans et je passais la plupart de mon temps à écouter de la musique. Ce sont ces chansons qui comptaient le plus pour moi à l’époque. Ce sont elles qui eurent le plus d’impact dans ma vie. Et c’est donc tout naturellement des chansons de cette époque que j’ai choisies pour The Road Home.

Les « guests » sur tes albums…
Chaque musicien est entré dans ma vie différemment et il y a donc une anecdote particulière à chaque fois. Par exemple, Steven Wilson est quelqu’un que j’ai rencontré il y a quelques années alors que son groupe Porcupine Tree faisait l’ouverture de Dream Theater. J’adore leur musique, j’en suis devenu un fan., puis je suis devenu un ami de Steven. Nous avons gardé contact tout au long des années et c’est donc quelqu’un que je voulais vraiment avoir sur cet album. Le gars d’Ozric Tentacles, son nom est Ed Wynne, et un merveilleux guitariste. J’étais un fan d’Ozric Tentacles et ma compagnie de disques, Magna Carta, avait également Ozric Tentacles sur le label. Tout cela explique sa présence sur l’album. Ricky Garcia du groupe allemand Lafee ou Marco Sfogli sont des gens que j’ai rencontrés au fil d

es années. Ricky je l’ai rencontré alors qu’il était étudiant à Boston alors que Marco est un musicien que James LaBrie a découvert. Et bien sur je suis ami avec Kip Winger depuis un moment et il chante de nouveau sur cet album. Il y a également Neal Morse, que je connais également de part ma vie professionnelle, et je me suis dit qu’il serait parfait pour chanter Genesis. Il a fait un super boulot. Et Nick D’Virgilio chante sur les morceaux de Yes. Enfin voilà, ces personnes étaient soit déjà des amis ou soit je les ai rencontrées dans d’autres circonstances.

Pourquoi ne pas avoir sorti l’album « Spontaneous Combustion » du Liquid Trio Experiment plus tôt
Il y a eu un problème parce qu’on n’arrivait pas à retrouver les bandes officielles de l’enregistrement. Donc tout a été bloqué ce qui a créé des tensions avec le label et on ne savait simplement pas quoi faire à partir de là, sans les bandes. Mais Mike et moi, on voulait vraiment sortir cette musique et Mike avait toujours la cassette DAT de cette session. C’est le mixage stéréo, du son directement enregistré et donc sans le moindre mixage, ni rien du tout. Et cela sonnait bien. On était très content. On s’est rendu compte que c’était de la très bonne improvisation et que les gens voudraient l’entendre. Et ainsi, après toutes ces années, nous avons pu le sortir.

Lequel préfères-tu entre The Liquid Tension Experiment et The Liquid Trio Experiment
Je ne sais pas trop, les deux sont bons. Bien entendu, je préfère lorsque John est là à jouer de la guitare, mais je trouve qu’il y avait de belles improvisations, beaucoup de possibilités de jouer des choses intéressantes au clavier, et c’est peut-être l’occasion pour pas mal de gens de d’écouter des choses plus complexes.

La prestation du Liquid Tension Experiment au Nearfest 2008…
Quand nous jouerons, je suis sûr que nous jouerons les chansons studios, mais nous improviserons également. Il y a sans doute des mélodies clés qui font parties de l’improvisation et que nous pouvons utiliser. Mais bien sûr, nous inv

enterons également sur scène.

Des influences qui vont de Metallica aux Pink Floyd…
Comme ça je peux jouer plein de trucs sympa : du métal, du pas trop métal …

As-tu prévu une tournée en solo
Non, il n’y a rien de prévu Tu sais, j’ai fait ça en rassemblant beaucoup de sons, en utilisant toute la technologie disponible en studio et des claviers multipistes. Ça me paraît difficile d’imaginer faire tout ça sur scène. Tu sais, je n’ai que deux mains alors que c’est un album vraiment orchestral. J’imagine que ce serait possible mais il faudrait que je monte un vrai groupe, un grand groupe en fait, avec peut-être deux ou trois claviéristes pour tout faire… Je ne pense donc pas que ça va arriver.

Le meilleur souvenir de ta vie de musicien…
Je vais vous raconter une anecdote que je trouver plutôt cool. Je faisais un album avec David Bowie (Heathen). J’étais en train d’essayer le piano alors qu’il chantait un classique et j’ai soudain réalisé à côté de qui je me trouvais. Et l’impression était géniale.

L’esprit du Métal pour toi…
L’esprit du Métal pour moi Quand j’étais plus jeune et que j’ai commencé à écouter du rock plus dur, j’écoutais AC/DC, Judas Priest et des groupes comme ça. Ce furent les bases de mon expérience métal. Et bien sûr, lorsque je suis rentré dans Dream Theater, ils m’ont fait découvrir des groupes comme Metallica, Iron Maiden, Queensryche et d’autres du même genre. Pour moi, les racines du métal, c’est un peu tout ça.

Un dernier mot pour tes fans français…
Bonjour à vous tous qui êtes en train de regarder cette vidéo ! Je suis si content d’être ici à Paris. C’est toujours une super expérience que de jouer ici et les fans français sont parmi les meilleurs que Dream Theater ait. Nous sommes donc très excités à l’idée de jouer ici et nous considérons cette date comme l’une des plus importantes de notre tournée. Donc merci pour votre support et je vous dis à bientôt !

>

interview réalisée par Julien

0 Commentaire

0 J'aime

Partager

Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire