Dust In Mind

Ambitions :"Désir ardent de posséder quelque chose, de parvenir à (faire) quelque chose : Avoir l'ambition de réussir."
Prétention : "Attitude de quelqu'un fondée sur une opinion trop avantageuse qu'il a de lui-même : Il a répondu sur un ton plein de prétention."
Ces deux défitions sont extraites du Larousse ; non pas qu'il vous faudra un dico pour comprendre l'entretien qui suit, mais pour souligner une différence énorme à la lecture de l'interview. Rencontre avec un groupe (au complet) à la sortie de son premier concert... Un groupe qui sait ce qu'il veut et où il veut aller ; sans prétention...

interview Dust In MindPremière question à réponse collégiale. Premier concert ; un mot par personne pour le décrire !
Dam : Surprenant ! Je ne m’attendais pas à un truc aussi cool. On pensait faire un truc standard mais c’était vraiment cool à mort.

Jack : Fantastique !

Diaz : Tropical !

Matt : Awesome !

Jen : Ambivalent !



Au départ, Dust in Mind c’est toi Dam et Jen. Projet ou vrai groupe ?
Dam : A la base j’étais tout seul, mais je voulais un chant féminin et c’est là qu’est intervenue Jen. Elle s’est occupé des textes et moi du reste. Au début c’était un projet qui est devenu un vrai groupe. Ca devait rester un projet, notamment à cause des autres groupes dans lesquels je joue ; mais j’étais tellement content du résultat que j’ai décidé de continuer. Je n’avais pas trop le choix.

Pourquoi avoir décidé de monter un autre groupe à côté de Blindness ?
Dam : C’est quelque chose dont j’avais besoin. Je voulais faire quelque chose d’un peu plus cool.

Comment es-tu passé du projet au groupe ?
J’avais la volonté d’avoir un chant féminin. J’ai rencontré Jen il y a quelques années et j’ai été surpris de savoir qu’elle chantait ; et en plus, ça collait avec ce que je faisais. Nous avons fait un essai, qui est devenu « Burn » qui se trouve sur notre premier EP. Tout s’est super bien passé et le reste est venu tout seul. Je suis donc allé chercher des vrais zicos pour faire un truc plus structuré. Des mecs qui ne veulent faire que ça.

J’ai été surpris par le line-up qui compose le groupe : Jack (ex Post Mortem / Karelia), Matt (ex Mystery blue), Diaz qui est batteur de session et Jen une « nouvelle ».
Dam : Diaz est le seul qui ne vient pas du monde du Metal. Mais ce que j’ai apprécié quand j’ai cherché un batteur, un vrai, c’est qu’il groove. Il joue tellement d’autres choses qu’il fait des trucs auxquels je n’aurai même pas pensé.

Matt : Diaz est celui qui doit avoir le plus de groupes. Il doit au moins en avoir huit. En plus dans le groupe on fait tous ça pour gagner notre vie !



Vous ête
interview Dust In Minds tous pros dans le groupe ?
Dam : Oui ! Enfin sauf Jen qui ne fait que du sexe, mais il faut dire que ça rapporte plus … ! (rires)

Et c’est quoi votre but avec Dust in Mind ?
Dam : Quand j’ai rencontré Matt, il m’a dit : « mon rêve, c’est de faire le Wacken Open Air un jour ». Notre but c’est d’avoir le niveau pour le faire un jour. On sait que c’est un peu ambitieux, mais bon…

Matt : On a envie de jouer devant 15000 personnes tout les soirs.

Jack : Personnellement, j’ai déjà eu cette chance. Ca fait maintenant presque un an que nous avons quitté la scène avec Karelia. Je cherchais quelque chose de sérieux et de réfléchi ; un vrai produit bien bossé. Pas quelque chose du genre «On est cinq mecs et on va faire de la musique dans un garage le dimanche parce que c’est cool. » Je n’aurais pas tenu plus de cinq minutes. La première fois que nous avons discuté, le contact est super bien passé. Les mecs avaient un projet avec pratiquement un planning des choses à faire au fur et à mesure pour avancer. Et ce soir pour la première date, c’était du pur bonheur. Au delà de ce à quoi je m’attendais.



Et pour toi Diaz, qu’est ce que ça représente de jouer dans D.I.M ?

Diaz : Un groupe de plus … (rires) Plus sérieusement, c’est un groupe de Metal vraiment sérieux. Il y a un truc vraiment agréable – une bonne ambiance. Et sur scène c’était vraiment cool avec un super retour du public. C’était cool de les voir chanter au premier rang.

Jack : D’ailleurs, hier, sur Facebook, j’ai vu un mec faire une cover à la guitare.

Matt : Quand tu sais que personne ne nous avait vus avant ce soir et qu’il y a des gens qui chantent nos paroles ou jouent nos morceaux à la guitare ; ça fait vraiment du bien.

Diaz : En fait, je pense que D.I.M a du potentiel. Il y a un créneau à exploiter. C’est un style plus varié qui touche plus de monde.

Jen : Pour moi, à un niveau personnel, ça me permet de me dépasser. Je m’occupe des textes, ça permet de me dévoiler, de faire passer un message. Et je dois également me dépasser sur scène ; aller le plus loin possible et pouvoir jouer sur de plus grandes scènes.

Matt : Nous sommes bien ensemble et nous avons envie d’aller loin. J�
interview Dust In Mind�ai l’impression qu’en France, il n’y a pas beaucoup de groupes qui veulent y aller, qui veulent bosser ensemble. Ils sont peu nombreux à oser tout laisser tomber pour réussir. C’est pour ça qu’il y a très peu de groupes qui y arrivent à mon avis.



Dam, entre Blindness, Absurdity, ton studio. Comment tu fais pour gérer ? Est-ce que tu es un hyperactif musical – musicalement frénétique ?
Dam : En fait, je ne sais faire que ça, tout ce qui touche à l’artistique (photo / vidéo / musique). J’aime quand ça chatouille les yeux et les oreilles. Pour Blindness, notre batteur est actuellement à Berlin pour se professionnaliser ; nous sommes en quelque sorte en pause. Nous avons quelques concerts et le CD est entrain d’être mixé. Cette petite mise en retrait me laisse du temps pour DIM. En ce qui concerne Absurdity, une fois que tu as calé le set et fait l’album, le reste c’est de la tournée, du conditionnement. Tout est une histoire d’organisation.

Matt : C’est bizarre, mais les gens qui ne connaissent pas les musiciens ont l’impression qu’on reste à la maison à se branler et à attendre la thune, qu’on se contente de faire des concerts de temps en temps. Dam a bien compris que la création toute seule n’est pas assez, mais qu’il faut bosser derrière. Et il bosse assez pour pouvoir y arriver. Ceux avec qui j’ai pu jouer avant se contentaient de musique loisir.

Jack : C’est une question de culture. On est dans une ère du Fast Food musical. Aussi vite avalé que chié. J’ai l’impression qu’on apprend aux gens qu’il faut simplement passer devant une camera avec une grosse paire de nichons pour être mannequin ou chanteur. Y’a pas la culture du travail et de devoir fournir un effort pour avoir un résultat. Et si tu rajoutes à ça l’image du rock qui se résume à : Tournée / Groupie / Concerts. C’est fini les années 80.

Matt : Le but c’est de bosser, car en plus, le résultat de ton boulot, c’est la seule chose que tu laisseras derrière toi.



Et pour la suite, vous nous préparez quoi ?
Jen : Nous avons pratiquement fini notre album et ce sera la sortie et les concerts. Et à plus long terme, c’est concerts à gogo. Notre album est prévu pour début 2015. On le fini cet été et on démarche.

Interview done by Brice

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