MYRKGRAV
TROLLSKAU, SKRøMT OG KøLABRENNING (Album)
2006, Det Germanske Folket




Paganwinter : 19/20
Voila donc le premier album du très peu connu, car très jeune groupe, Myrkgrav. Un One man band norvégien tout récent avec un jeune prodige aux commandes, Lars Jensen, 21 ans. J’insiste sur le mot prodige, car celui-ci est un génie. Cet album est une perle rare, sublime. En écoutant cette galette, je sais pourquoi j’écoute cette musique. Parce que c’est beau, foutrement prenant, parce que cette musique vous prend les tripes, et que durant toute la durée de l’album, ne vous les rend pas. Tout est exemplaire, la musique , le chant, l’ambiance et le concept. Fantastique.

Pour l’histoire, Myrkgrav s’est un concept très respectable. C’est pas vraiment du Viking metal, pas vraiment de Black metal, Myrkgrav c’est du Folk ‘’régional’’ metal, comme Windir. Tout se rapproche de Windir, musicalement bien sûr, mais c’est surtout au niveau de l’ambiance et du concept que c’est frappant. Windir nous faisant découvrir la région de Sogndal, en Norvège, quant a Myrgrav, c’est de la région de Ringerike dont on nous conte les légendes et mythes. Lars Jensen glorifie cette région, la région de ces ancêtres. Je ne connais pas le coin, mais en écoutant le disque, et en voyant la pochette, on n’a qu’une envie, y faire un tour. Pour ne pas m’attarder sur le sujet, je vous suggère donc d’aller lire la biographie du groupe, qui est d’ailleurs bien foutue, pour voir l’attachement que porte Lars Jensen à sa région d’origine.

Musicalement, l’ambiance est dantesque. C’est froid, digne et accrocheur. Le son est excellent, c’est pas du true Black. Tous les instruments se font entendre distinctement. Parfait. Il y a beaucoup de mélodie, des passage plus raw, mais jamais en s’éloignant de l’ambiance nostalgique. Car je peux affirmer que Lars Jensen, dans sa musque, veut nous plonger dans la nostalgie d’une époque qui lui tient a cœur. J’aime cette mentalité conservatrice qu’a ce jeune homme par respect aux siens.

Les guitares sont magnifiques, Lars est un as. Tous les riffs sont prenant, absolument tous. Tout comme Windir, notre génie utilise fréquemment la lead guitare pour nous sortir des mélodies dantesques. La basse est impeccable, avec un bassiste occasionnel pour une partie des titres. Les vocaux sont dignes des plus grands. Une voix black magnifique et toute une ribambelle de voix claires somptueuses. L’album est logiquement en totalité chanter en norvégien. La batterie passe très bien, un sans faute. Pour ce qui est du clavier, il ne figure que dans un des 11 titres, la piste n°2 ‘’Fela Etter’n Far. Ce qui est un peu dommage, car c’est si beau pour cette chanson, qu’on regrette un peu qu’il le délaisse pour le reste du disque. Bon, la musique est tellement bonne que ça passe inaperçu. L’album contient donc 11 morceaux pour une durée de 45 minutes. C’est un durée correct, mais comme on s’en lasse jamais, ça parait court. Je ne vais pas me lancer dans une chronique titre par titre, il y a tellement de chose à dire. Je conseille quand même comme référence ‘’Fela Etter’n Far’’, ‘’Olav Tryggvason’’ pour la lead guitare, ‘’Tjernet’’ pour l’intensité, ‘’ De To Spellemenn'' pour le coté Folk et bien sûr le dernier morceaux ‘’Endetoner’’, un morceau instrumental somptueux.

Voila. Album légendaire, culte. Je le conseille à tous. Indispensable dans ma disco. Je me suis promis de ne jamais noté un album 20/20, car rien n’est parfait, mais la je dois dire que j’ai hésiter avant de mettre le 19/20. Ecouter le, il en ravira plus d’un. Vivement le deuxième album.

PaganWinter
19/20

2008-01-12 00:00:00


mariosmash : 19/20
Myrkgrav pour moi a été une véritable révélation sur quelle musique j’aime et pourquoi je l’aime... Que peut-on bien reprocher à celui qui chante des histoires d’un temps perdu, des légendes de sa région, qui parle de ses ancêtres à travers des titres mélancoliques et sublimes ou de simples valeurs on l’air d’avoir bien plus d’importance que de nos jours…

En me plongeant dans l’écoute de cet album, en lisant les explications que donne l’artiste, on ne peut qu’éprouver un profond respect pour lui, et on regrette que l’époque d’où ces titres s’inspire soit maintenant oubliée…
Lars Jensen, un homme âgé de 21 ans nous montre de quoi il est capable. Il nous donne le droit à onze titres aussi bons les uns que les autres, tout cela sur une durée d’environ 45 minutes. Dès les premières minutes, on entend la superbe voie du jeune homme, des chants clairs d’une beauté incomparable à mes yeux, qui feront voyager tout auditeur qui aura un peu de sensibilité. Quand à la voix black, elle est simplement pour moi la meilleure que je n’ai jamais entendu.

Parlons maintenant de la guitare. Sans être compliquées, mais pourtant si efficaces, les mélodies sont superbement composées et bien pensées, ces simples notes nous feront ressentir pas mal d’émotions, de rage comme de tristesse…Les riffs quant à eux sont tout aussi bien fait et prenants. On aura le droit à quelques arpèges très jolis.

La batterie est aussi excellente et très originale je pense, l’artiste y a mit autant de soin que les autres instruments et voix. De petites choses subtiles que l’on n’entendra pas forcément à la première écoute, que l’on découvre plus tard avec joie, des petites cymbales utilisées de façon judicieuse, tout ce qu’il faut et exactement là ou il faut ! Parfait.

Enfin on entendra du synthé sur le deuxième titre de cet album, comme dit sur la chronique précédente, dommage que les autres titres n’en comporte pas, car c’est très beau.

Je pourrais encore vous parler longtemps de ce CD et des émotions qu’il m’apporte, mais je préfère conclure sur cette phrase : « Trollskau, Slromt og kolabrenning » est un véritable chef d’œuvre tant dans la musique que dans le concept, je ne lui trouve vraiment aucun défaut, et ce disque doit être sur l’étagère de tout fan du genre.

2010-10-03 00:00:00