BLACK LABEL SOCIETY
SHOT TO HELL (Album)
2006, Roadrunner Records




Julien : 18/20
Le voilà enfin ce nouveau Black Label Society. Il nous a vraiment fait attendre le bougre mais remercions quand même le grand Zakk qui nous a gratifié d’un DVD enregistré en France pour nous faire patienter un peu. C’est donc sa première production depuis son arrivé dans la grosse écurie qu’est Roadrunner. Il va s’en dire que cette fois plus que j’avais le champion de la rock’n roll attitude a mis le paquet pour nous pondre un album dont seul lui a le secret. Si cela ne tenait qu’à moi je dirais même que ce disque est quasiment le meilleur qu’il n’est jamais fait.

Car nous étions en grosse position de doute, enfin pour ma part en tout cas. Après un Mafia qui m’avait déçu et un titre plus que décevant sur le dernier Derek Sherinan, je pensais que nous allions avoir un album encore moins péchus et encore plus Ozzy dans le chant. Vouer un culte à son mentor c’est bien mais faire du Black Label Society c’est mieux. Dès les premières notes de « Concrete Jungle » je me sens rassurer. Le gros Zakk a retrouvé le chemin du riffs plombant et de sa légendaire harmonique sifflée. Alors oui ce n’est pas très original mais j’ai envie de dire que m’on s’en tape complètement. Ce disque avoine un point c’est tout. Jamais la rythmique n’aura été aussi énorme. C’est simple j’ai tellement adoré ce disque qu’il n’a pas quitté ma voiture depuis plus d’une semaine.
Mais je n’étais pas au bout de ma réjouissance car le titre qui se profile ensuite est tout bonnement un grosse boucherie : « Black Mass Reverends ». Ce titre résume à lui seul ce que prône le mythique barbu. Du plomb, du plomb, du plomb, de l’harmonique sifflée et un gros refrain qui tue. Pourquoi aller chercher midi à quatorze heures. Trois notes, une corde de mi (enfin façon de parler la corde mi, on est un peu beaucoup désaccordé chez Black Label Society) et un gros son et voilà c’est bon. Oui en le disant comme ça c’est réducteur mais c’est vrai que beaucoup de chose se passe au niveau de la rythmique pure et il faut avouer que c’est un aspect totalement maîtrisé. Il y a un autre titre qui m’a littéralement scotché c’est « Faith Is Blind ». Son intro cardiaque glace le sang avant même qu’autre chose ne se produise, enfin avant qu’une harmonique ne vienne vous chatouiller l’oreille.
Si sur Mafia le chant était clairement trop caricatural, ici pas du tout. Certes il y toujours un coté Ozzy mais comme sur The Blessed Hellride, il se est plus personnel plus proche de ce que l’on retrouve en live. C’est le gros point fort de ce disque et je suis vraiment heureux que l’on puisse profiter d’un chant plus agressif et plus personnel.
Mais le tableau n’est pas totalement parfait. Si le gros Zakk sait comment marche sa fameuse Les Paul, il a parfois mauvais goût. Et quand je dit mauvais goût c’est très mauvais goût. A l’instar de ses autres méfaits on retrouve sur Shot to Hell pas moins de 5 balades piano/guitare qui sont totalement imbuvables dans ce contexte. C’est du pur sirop d’érable et j’avoue que mon doigt à la fâcheuse tendance à zapper ces titres. Heureusement que les autres titres sont des bombes sinon le disque aurait fini dans mon mythique cerisier !!!!!!!

Il ne reste plus qu’à se ronger le frein en attendant la venue de Black Label Society en France. Ce disque est une boucherie totale (hormis les balades) et il se révèlerait même être le meilleur. Après c’est une question de goût mais je suis totalement conquis par cet excellent disque.

Rock’n Beer forever !!!!!!!!!!!!!

2006-10-09 00:00:00