THE SWORD
WARP RIDERS (Album)
2010, Kemado Records


1. Acheron / Unearthing the Orb 03:43
2. Tres Brujas 04:09
3. Arrows in the Dark 04:30
4. The Chronomancer I: Hubris 07:35
5. Lawless Lands 05:10
6. Astraea's Dream 03:23
7. The Warp Riders 03:57
8. Night City 03:50
9. The Chronomancer II Nemesis 05:50
10.(The Night the Sky Cried) Tears of Fire 06:22

Total playing time 48:29


Julien : 17/20
On l’aura tous remarqué, The Sword a fait la première partie de Metallica en 2009 sur de nombreuses dates. Lars Ulrich étant même venu sur scène pour jammer avec eux a Paris. Mais si l’on y regarde de plus près, beaucoup de groupe de Stoner ont ouvert pour Metallica et tous sont devenus (ou étaient) des cadors du genre : Corrosion Of Conformity, Monster Magnet, Down, High On Fire… Il faut donc souhaiter à nos joyeux bambins le même destin. C’est donc avec un troisième opus que nous revient The Sword, faites vrombir la basse Warp Riders est la.

Il faut être clair le groupe a mis les petits plats dans les grands. Un producteur de renom Matt Bayles (Isis, Matondon, Pearl Jam), un intrique de science fiction planante, et un moral à 200%. Voici donc les ingrédients à disposition, et le moins que l’on puisse dire c’est que le groupe les a exploités à merveille.
Dès les quatuors de têtes nous sommes plongés dans l’histoire d’Ereth, pauvre banni qui se voit déambuler dans un monde enfumé et psychédélique. Les rythmiques sont pesantes et groovy à souhait. Les cervicales ne cesseront pas de tourner pendant toute l’écoute de ce disque en tout point réussi. Indissociable il faut se laisser prendre par l’ambiance imprimée par The Sword. La césure est marquée assez fortement avec un Lawless Lands aux relents blues et soul assez particulier. On sent véritablement cette volonté de marquer le pas.
Ce sentiment est d’autant plus marqué que « Astrea's Dream » repart sur un tempo assez élevé. Les fauves sont lâchés sur ce titre et la seconde partie de l’histoire peut se mettre en place. Son refrain est hyper catchy et on prend un véritable plaisir à se relancer à l’assaut de la liberté de ce pauvre Ereth. Le titre éponyme est pour le moins old scool mais reste exécuter avec brio et le « Night city » nous fera carrément penser à du Black Sabbath. Ce n’est pas la pire des comparaison mais ce dernier manque quand même d’originalité.
La seconde partie de « The Chronomancer » est bien plus rythmé et se montre d’une rare sauvagerie. En effet The Sword ne nous avait pas forcement préparés à cela sur ce Warp Riders. Il n’en reste pas moins massif et excellent.
Comme je disais plus haut, la production est vraiment de qualité avec un soin tout particulier apporté aux instruments à cordes. La batterie est par moment trop en retrait à mon gout mais ça donne également un coté plus planant. A voir au cas par cas.
La prestation de J.D. Cronise est vraiment bonne et son timbre colle à merveille aux cavalcades brumeuses de ce concept album. Car oui c’est un concept album avec des tiroirs, une vraie histoire bien écrite et bien « mise en musique ».

Un dernier mot sur la pochette qui est magnifique et qui nous plonge dans l'ambiance sans avoir entendu la moindre note. Ce que vous voyez, c'est ce que vous entendrez!!!!

Le passage du troisième album est toujours délicat mais c’est une grosse réussite. A voir sur scène avec pourquoi pas une interprétation intégrale pour ce qui est le chef d’œuvre du groupe pour le moment.

2010-09-23 00:00:00